Que leur sélectionneur préfère les utiliser comme jokers ou qu'ils ne soient que doublures des attaquants vedettes, certains joueurs débutent les matches sur le banc. Mais quand ils entrent sur le terrain, ils bombent le torse et marquent pour débloquer Que leur sélectionneur préfère les utiliser comme jokers ou qu'ils ne soient que doublures des attaquants vedettes, certains joueurs débutent les matches sur le banc. Mais quand ils entrent sur le terrain, ils bombent le torse et marquent pour débloquer Il y en a eu 15 différents depuis le début de la compétition. Des hommes qui répondent à l'appel de leur sélectionneur pour libérer leur équipe. En moyenne, ils ont passé moins d'un quart d'heure sur le rectangle vert avant d'enfiler le costume de sauveur. Le Chilien Rodrigo Millar détient le record de rapidité puisqu'il a mis moins d'une minute à laisser son empreinte sur le match contre l'Espagne, permettant à la Roja d'espérer l'égalisation pendant toute la seconde période, en vain. Comme Florent Malouda contre l'Afrique du Sud, il était entré au retour des vestiaires et marquait à la 47e. Le Français, lui, attendait la 70e et ne faisait pas non plus gagner son pays. L'autre Chilien Mark Gonzalez, entré au même moment face à la Suisse, a attendu un petit moins d'une demi-heure pour voler au secours du Chili et lui offrir la victoire. "Qu'y a-t-il de plus beau que de gagner et de marquer le but décisif ?", se réjouissait le joueur du CSKA Moscou. Ces faits de jeu sont souvent qualifiés de "bon coaching", c'est-à-dire l'introduction du joueur frais, face à des jambes lourdes, à un moment qui peut faire la différence. Le sélectionneur argentin Diego Maradona a été perspicace en faisant entrer en jeu, contre la Grèce, Martin Palermo à la 80e. El Loco a doublé la marque pour assurer une victoire 2:0 à l'Albiceleste neuf minutes après. "Pour Martin, il s'est passé quelque chose de fou. Avant de décider du changement, je discutais avec mes assistants. Ils me disaient de mettre Gonzalo Higuain... J'ai dit : Ah bon ? Appelle Martín. Et ça a marché. Avant son entrée en jeu, je lui ai dit Allez, tu me tues ce match, rien de plus." Tuer le match, le substitut de 37 ans a adoré le faire : "Je suis heureux, ce but est le plus beau moment de ma vie. Ça n'a pas de prix ! Je ne pensais pas pouvoir marquer parce que je suis entré seulement dix minutes et le match était très fermé. Mais la chance m'a souri encore une fois. Je ne peux que remercier Diego Maradona. Je lui serai éternellement reconnaissant de m'avoir offert cette opportunité." D'autres héros se sont retrouvés avec la même possibilité de faire couler leurs ennemis. Comme Brett Holman pour l'Australie qui, sans son but du 2:0, aurait concédé un nul face à la Serbie puisque Marko Pantelic, lui même venu du banc à la 67e, marquait en fin de rencontre (84'). Ou encore Shinji Okazaki, entré à la 74e, qui donnait le coup de grâce du 3:1 au Danemark à la 87e. Et c'est sur le score de 2:1 que les Pays-Bas se sont imposés sur le Cameroun grâce à Klaas Jan Huntelaar, 24 minutes après être entré en jeu, en reprenant une frappe sur le poteau d'Arjen Robben, lui-même entré juste avant ! Dans le rayon de l'efficacité suprême, on note la prestation du Slovaque Kamil Kopunek, sur le terrain depuis deux minutes et qui a éliminé l'Italie, tenante du titre, de l'épreuve reine avec son but à la 89e. Une réalisation d'autant plus importante que l'Azzurro Fabio Quagliarella, un autre remplaçant, marquait à la 92e le but du 3:2. Et puis parfois, il n'y a que des remplaçants qui marquent. Les Mexicains en savent quelque chose puisqu'ils ont battu la France 2:0 grâce aux prouesses de Javier Hernandez et de Cuauhtemoc Blanco, sur le terrain depuis respectivement 9 et 17 minutes. Afrique du Sud 2010 permet aussi à des suppléants de faire le plein de confiance en testant leurs capacités. Cacau était sur la pelouse depuis deux minutes quand il marquait contre l'Australie. L'Allemagne menait déjà 3:0 à ce moment-là. La RDP Corée laissait marquer Liedson quatre minutes après son entrée et Salomon Kalou au bout de 18 minutes alors que le Portugal menait 4:0 et la Côte d'Ivoire 2:0. Il y en a eu 15 différents depuis le début de la compétition. Des hommes qui répondent à l'appel de leur sélectionneur pour libérer leur équipe. En moyenne, ils ont passé moins d'un quart d'heure sur le rectangle vert avant d'enfiler le costume de sauveur. Le Chilien Rodrigo Millar détient le record de rapidité puisqu'il a mis moins d'une minute à laisser son empreinte sur le match contre l'Espagne, permettant à la Roja d'espérer l'égalisation pendant toute la seconde période, en vain. Comme Florent Malouda contre l'Afrique du Sud, il était entré au retour des vestiaires et marquait à la 47e. Le Français, lui, attendait la 70e et ne faisait pas non plus gagner son pays. L'autre Chilien Mark Gonzalez, entré au même moment face à la Suisse, a attendu un petit moins d'une demi-heure pour voler au secours du Chili et lui offrir la victoire. "Qu'y a-t-il de plus beau que de gagner et de marquer le but décisif ?", se réjouissait le joueur du CSKA Moscou. Ces faits de jeu sont souvent qualifiés de "bon coaching", c'est-à-dire l'introduction du joueur frais, face à des jambes lourdes, à un moment qui peut faire la différence. Le sélectionneur argentin Diego Maradona a été perspicace en faisant entrer en jeu, contre la Grèce, Martin Palermo à la 80e. El Loco a doublé la marque pour assurer une victoire 2:0 à l'Albiceleste neuf minutes après. "Pour Martin, il s'est passé quelque chose de fou. Avant de décider du changement, je discutais avec mes assistants. Ils me disaient de mettre Gonzalo Higuain... J'ai dit : Ah bon ? Appelle Martín. Et ça a marché. Avant son entrée en jeu, je lui ai dit Allez, tu me tues ce match, rien de plus." Tuer le match, le substitut de 37 ans a adoré le faire : "Je suis heureux, ce but est le plus beau moment de ma vie. Ça n'a pas de prix ! Je ne pensais pas pouvoir marquer parce que je suis entré seulement dix minutes et le match était très fermé. Mais la chance m'a souri encore une fois. Je ne peux que remercier Diego Maradona. Je lui serai éternellement reconnaissant de m'avoir offert cette opportunité." D'autres héros se sont retrouvés avec la même possibilité de faire couler leurs ennemis. Comme Brett Holman pour l'Australie qui, sans son but du 2:0, aurait concédé un nul face à la Serbie puisque Marko Pantelic, lui même venu du banc à la 67e, marquait en fin de rencontre (84'). Ou encore Shinji Okazaki, entré à la 74e, qui donnait le coup de grâce du 3:1 au Danemark à la 87e. Et c'est sur le score de 2:1 que les Pays-Bas se sont imposés sur le Cameroun grâce à Klaas Jan Huntelaar, 24 minutes après être entré en jeu, en reprenant une frappe sur le poteau d'Arjen Robben, lui-même entré juste avant ! Dans le rayon de l'efficacité suprême, on note la prestation du Slovaque Kamil Kopunek, sur le terrain depuis deux minutes et qui a éliminé l'Italie, tenante du titre, de l'épreuve reine avec son but à la 89e. Une réalisation d'autant plus importante que l'Azzurro Fabio Quagliarella, un autre remplaçant, marquait à la 92e le but du 3:2. Et puis parfois, il n'y a que des remplaçants qui marquent. Les Mexicains en savent quelque chose puisqu'ils ont battu la France 2:0 grâce aux prouesses de Javier Hernandez et de Cuauhtemoc Blanco, sur le terrain depuis respectivement 9 et 17 minutes. Afrique du Sud 2010 permet aussi à des suppléants de faire le plein de confiance en testant leurs capacités. Cacau était sur la pelouse depuis deux minutes quand il marquait contre l'Australie. L'Allemagne menait déjà 3:0 à ce moment-là. La RDP Corée laissait marquer Liedson quatre minutes après son entrée et Salomon Kalou au bout de 18 minutes alors que le Portugal menait 4:0 et la Côte d'Ivoire 2:0.