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À onze mètres de la légende
séance de tirs au but
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 07 - 2010

A l'ultime minute du match Ghana-Uruguay, Asamoah Gyan avait dans ses pieds le sésame pour franchir les portes de la demi-finale, une première pour une équipe africaine, avant qu'il ne trouve la barre transversale. La Celeste en a profité pour renouer avec son glorieux passé à l'issue d'une séance de tirs au but d'un rare suspense. Comme si autant d'intensité ne suffisait pas, dès le lendemain, deux "pénos" sifflés et arrêtés en moins de deux minutes, ont sans doute fait basculer l'Espagne-Paraguay en faveur de la Roja.
A l'ultime minute du match Ghana-Uruguay, Asamoah Gyan avait dans ses pieds le sésame pour franchir les portes de la demi-finale, une première pour une équipe africaine, avant qu'il ne trouve la barre transversale. La Celeste en a profité pour renouer avec son glorieux passé à l'issue d'une séance de tirs au but d'un rare suspense. Comme si autant d'intensité ne suffisait pas, dès le lendemain, deux "pénos" sifflés et arrêtés en moins de deux minutes, ont sans doute fait basculer l'Espagne-Paraguay en faveur de la Roja.
Puisque les quarts de finale d'Afrique du Sud 2010 ont été jalonnés par des histoires de penalties, FIFA.com en profite pour revenir sur tous ces duels décisifs qui appartiennent désormais à la légende de la Coupe du monde de la Fifa.
Cela arrive même aux plus grands
"Au Brésil, on dit que les tirs au but sont si importants que seul le président devrait être autorisé à les tirer !" Dunga, auteur de cette remarque, l'a peut-être imaginée en voyant son Brésil et la France disputer, lors de Mexique 1986, "LE" match référence en la matière…
Ce 21 juin (jour de ses 31 ans) Michel Platini, qui n'avait jamais raté un penalty dans sa carrière, voyait notamment son tir au but s'envoler dans les nuages du Stade Guadalajara. "Au-moment de la frappe, j'ai tapé en partie dans l'herbe. Quand j'ai vu la balle passer au-dessus des buts, ma tête s'est mise à tourner. Le chemin du retour vers la ligne médiane a été interminable", se souvient Platoche. Heureusement côté brésilien, Zico au cours du match, et Socrates, n'ont guère fait mieux, laissant les Bleus retrouver en demi-finale une Allemagne qui les avait éliminés quatre ans plus tôt, en demi… aux penalties.
D'autres grands noms du football y ont aussi laissé des plumes. En demi-finale d'Italie 1990, la Mannschaft invaincue dans l'exercice en Coupe du Monde (avec quatre séances au total pour un taux de réussite de 94 %) viendra à bout l'Angleterre. Les échecs des Trois Lions sont signés Chris Waddle et Stuart Pearce. "Le monde s'est écroulé. Le retour vers le rond central fut un cauchemar, je sentais les premières larmes me piquer les yeux", avouera ce dernier après coup. L'Angleterre a perdu les trois séances auxquelles elle a pris part, ne convertissant que la moitié de ses 14 penalties tirés…
Coup de génie
Lors de la cérémonie d'ouverture de l'épreuve suprême en 1994, la non moins "Suprême" Diana Ross doit tirer un penalty pour conclure le spectacle. La cage est censée exploser quand le ballon franchit la ligne de but, mais la chanteuse ne trouvera qu'un six-mètres ! Coïncidence ou pas,  l'épreuve s'achèvera sur cette même fausse note, signée cette fois par le maestro Roberto Baggio. "Je n'ai jamais fui mes responsabilités, seuls ceux qui ont le courage de tirer les penalties les ratent", dira-t-il. David Trezeguet ne le contredira pas, auteur du tir au but manqué lors de la finale 2006 contre l'Italie.
Du courage, il en fallait aussi à Zinedine Zidane au cours de ce même match pour tenter et réussir l'impossible: une Panenka en finale d'une Coupe du monde de la Fifa. Même si elle fut insuffisante pour offrir le titre à la France.
Sebastian Abreu, dernier tireur contre les Blacks Stars, a choisi le même geste pour offrir le dernier carré à l'Uruguay vendredi. "Par quel adjectif a-t-on qualifié le penalty de Zidane ? Fou ? Non, magique. Et Abreu, non ?" soutiendra celui qu'on appelle El Loco. "Ce sont des décisions à prendre, toujours en s'efforçant de faire de son mieux et en s'assurant que le ballon entre".
C'est probablement ce qu'a dû se dire l'Allemand Andreas Brehme en finale d'Italie 1990. L'arrière gauche permit ainsi à la Mannschaft de devenir championne du monde face à l'Argentine en 1990 en inscrivant le seul but de la finale sur penalty, du pied droit… alors qu'il était gaucher !
Un pénalty pour la légende
Un exercice qui plait décidément à l'Allemagne. A domicile en 1974, en finale, les hôtes s'étaient vu menés au score par des Oranjes qui avaient ouvert la marque dès la deuxième minute sur un pénalty de Johan Neeskens pour une faute de Berti Vogts sur Johan Cruyff. Les hôtes n'avaient pas encore touché le ballon. Finalement, ils allaient égaliser eux aussi sur pénalty,  grâce à leur capitaine Paul Breitner avant de s'imposer sur un but de Gerd Müller. Et si les Bataves avaient l'occasion de prendre leur revanche cette année le 11 juillet ?
Bien d'autres penalties appartiennent à la légende. De celui marqué par Giuseppe Meazza en demi-finale 1938 face au Brésil, tiré en retenant son short avec ses mains, l'élastique ayant craqué pendant sa course d'élan, à celui manqué de Ronald De Boer en demi-finale de France 1998, qui vaudra les remontrances de son frère jumeau Franck.  Tous ont le pouvoir de faire du tireur en quelques instants un héros ou un paria. Ou quand la différence entre marquer et manquer ne tient qu'à une petite lettre, et une grande pression.
Puisque les quarts de finale d'Afrique du Sud 2010 ont été jalonnés par des histoires de penalties, FIFA.com en profite pour revenir sur tous ces duels décisifs qui appartiennent désormais à la légende de la Coupe du monde de la Fifa.
Cela arrive même aux plus grands
"Au Brésil, on dit que les tirs au but sont si importants que seul le président devrait être autorisé à les tirer !" Dunga, auteur de cette remarque, l'a peut-être imaginée en voyant son Brésil et la France disputer, lors de Mexique 1986, "LE" match référence en la matière…
Ce 21 juin (jour de ses 31 ans) Michel Platini, qui n'avait jamais raté un penalty dans sa carrière, voyait notamment son tir au but s'envoler dans les nuages du Stade Guadalajara. "Au-moment de la frappe, j'ai tapé en partie dans l'herbe. Quand j'ai vu la balle passer au-dessus des buts, ma tête s'est mise à tourner. Le chemin du retour vers la ligne médiane a été interminable", se souvient Platoche. Heureusement côté brésilien, Zico au cours du match, et Socrates, n'ont guère fait mieux, laissant les Bleus retrouver en demi-finale une Allemagne qui les avait éliminés quatre ans plus tôt, en demi… aux penalties.
D'autres grands noms du football y ont aussi laissé des plumes. En demi-finale d'Italie 1990, la Mannschaft invaincue dans l'exercice en Coupe du Monde (avec quatre séances au total pour un taux de réussite de 94 %) viendra à bout l'Angleterre. Les échecs des Trois Lions sont signés Chris Waddle et Stuart Pearce. "Le monde s'est écroulé. Le retour vers le rond central fut un cauchemar, je sentais les premières larmes me piquer les yeux", avouera ce dernier après coup. L'Angleterre a perdu les trois séances auxquelles elle a pris part, ne convertissant que la moitié de ses 14 penalties tirés…
Coup de génie
Lors de la cérémonie d'ouverture de l'épreuve suprême en 1994, la non moins "Suprême" Diana Ross doit tirer un penalty pour conclure le spectacle. La cage est censée exploser quand le ballon franchit la ligne de but, mais la chanteuse ne trouvera qu'un six-mètres ! Coïncidence ou pas,  l'épreuve s'achèvera sur cette même fausse note, signée cette fois par le maestro Roberto Baggio. "Je n'ai jamais fui mes responsabilités, seuls ceux qui ont le courage de tirer les penalties les ratent", dira-t-il. David Trezeguet ne le contredira pas, auteur du tir au but manqué lors de la finale 2006 contre l'Italie.
Du courage, il en fallait aussi à Zinedine Zidane au cours de ce même match pour tenter et réussir l'impossible: une Panenka en finale d'une Coupe du monde de la Fifa. Même si elle fut insuffisante pour offrir le titre à la France.
Sebastian Abreu, dernier tireur contre les Blacks Stars, a choisi le même geste pour offrir le dernier carré à l'Uruguay vendredi. "Par quel adjectif a-t-on qualifié le penalty de Zidane ? Fou ? Non, magique. Et Abreu, non ?" soutiendra celui qu'on appelle El Loco. "Ce sont des décisions à prendre, toujours en s'efforçant de faire de son mieux et en s'assurant que le ballon entre".
C'est probablement ce qu'a dû se dire l'Allemand Andreas Brehme en finale d'Italie 1990. L'arrière gauche permit ainsi à la Mannschaft de devenir championne du monde face à l'Argentine en 1990 en inscrivant le seul but de la finale sur penalty, du pied droit… alors qu'il était gaucher !
Un pénalty pour la légende
Un exercice qui plait décidément à l'Allemagne. A domicile en 1974, en finale, les hôtes s'étaient vu menés au score par des Oranjes qui avaient ouvert la marque dès la deuxième minute sur un pénalty de Johan Neeskens pour une faute de Berti Vogts sur Johan Cruyff. Les hôtes n'avaient pas encore touché le ballon. Finalement, ils allaient égaliser eux aussi sur pénalty,  grâce à leur capitaine Paul Breitner avant de s'imposer sur un but de Gerd Müller. Et si les Bataves avaient l'occasion de prendre leur revanche cette année le 11 juillet ?
Bien d'autres penalties appartiennent à la légende. De celui marqué par Giuseppe Meazza en demi-finale 1938 face au Brésil, tiré en retenant son short avec ses mains, l'élastique ayant craqué pendant sa course d'élan, à celui manqué de Ronald De Boer en demi-finale de France 1998, qui vaudra les remontrances de son frère jumeau Franck.  Tous ont le pouvoir de faire du tireur en quelques instants un héros ou un paria. Ou quand la différence entre marquer et manquer ne tient qu'à une petite lettre, et une grande pression.


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