La seule et unique voie menant vers Béjaïa en venant de Bouira à l'est de Tazmalt, plus exactement à Allaghan, village situé à 80 km de Béjaïa, a été bloquée hier matin à 8h provoquant ainsi un énorme étouffement du trafic sur la Route nationale 26 desservant toute cette partie du territoire allant jusqu'à Jijel. Ce blocage, qui maintenant est devenu un moyen courant de revendications pour se faire entendre, fait suite à un mécontentement généralisé de la population d'Allaghan qui a pris connaissance du projet de dédoublement de la voie ferrée sur son tronçon Béni Mansour-Bejaia et de son électrification, semble-t-il. Ce projet, dont l'enquête d'utilité publique est lancée et l'annonce a été faite par voie d'affichage locale touche, selon des renseignements recueillis sur place, plus de soixante-dix habitations et presque toutes les terres se trouvant sur l'actuel "lit" du chemin de fer. Cette opération de dédoublement, si elle venait à être réalisée, détruira donc toutes ces habitations si ce n'est plus et avalera de bons pans de terres des citoyens riverains. Connaissant la rareté des superficies utiles à l'agriculture et à l'habitat dans cette région de la haute vallée de la Soummam, la grogne et le refus des citoyens sont de suite compris. Quelques temps après le blocage de la circulation par ces citoyens, jeunes pour la majorité, en procédant à la baisse des nombreuses barrières des passages à niveau - car dans la localité ils pullulent-, les autorités locales se sont rendues sur les lieux. Le chef de la daïra de Tazmalt accompagné du premier vice-président de la commune et de quelques adjoints est allé à la rencontre de ces administrés. Sur place, un groupe représentatif s'est improvisé pour prendre langue avec le représentant de l'Etat et c'est ainsi qu'un grand déballage a eu lieu sur l'accotement de cette route toujours bloquée sous un soleil de plomb. Doléances multiples, palabres, récits antérieurs, mises au point et beaucoup d'autres conversations ont eu lieu sans que cela n'aboutisse au résultat que le millier ou plus d'usagers de la route attendent, à savoir l'ouverture de cette voie. Du côté de ces responsables, les réponses données ont été axées sur le côté loi et réglementation que les citoyens ont du mal à comprendre ou ne veulent pas les entendre de cette oreille car le plus souvent elles ne sont que de belles esquives à des problèmes réels. Parler d'enquête commodo-incommodo par plus de quarante degrés de température à un fellah qui risque de voir sa maison détruite prochainement au profit du rail n'est pas chose aisée. La seule et unique voie menant vers Béjaïa en venant de Bouira à l'est de Tazmalt, plus exactement à Allaghan, village situé à 80 km de Béjaïa, a été bloquée hier matin à 8h provoquant ainsi un énorme étouffement du trafic sur la Route nationale 26 desservant toute cette partie du territoire allant jusqu'à Jijel. Ce blocage, qui maintenant est devenu un moyen courant de revendications pour se faire entendre, fait suite à un mécontentement généralisé de la population d'Allaghan qui a pris connaissance du projet de dédoublement de la voie ferrée sur son tronçon Béni Mansour-Bejaia et de son électrification, semble-t-il. Ce projet, dont l'enquête d'utilité publique est lancée et l'annonce a été faite par voie d'affichage locale touche, selon des renseignements recueillis sur place, plus de soixante-dix habitations et presque toutes les terres se trouvant sur l'actuel "lit" du chemin de fer. Cette opération de dédoublement, si elle venait à être réalisée, détruira donc toutes ces habitations si ce n'est plus et avalera de bons pans de terres des citoyens riverains. Connaissant la rareté des superficies utiles à l'agriculture et à l'habitat dans cette région de la haute vallée de la Soummam, la grogne et le refus des citoyens sont de suite compris. Quelques temps après le blocage de la circulation par ces citoyens, jeunes pour la majorité, en procédant à la baisse des nombreuses barrières des passages à niveau - car dans la localité ils pullulent-, les autorités locales se sont rendues sur les lieux. Le chef de la daïra de Tazmalt accompagné du premier vice-président de la commune et de quelques adjoints est allé à la rencontre de ces administrés. Sur place, un groupe représentatif s'est improvisé pour prendre langue avec le représentant de l'Etat et c'est ainsi qu'un grand déballage a eu lieu sur l'accotement de cette route toujours bloquée sous un soleil de plomb. Doléances multiples, palabres, récits antérieurs, mises au point et beaucoup d'autres conversations ont eu lieu sans que cela n'aboutisse au résultat que le millier ou plus d'usagers de la route attendent, à savoir l'ouverture de cette voie. Du côté de ces responsables, les réponses données ont été axées sur le côté loi et réglementation que les citoyens ont du mal à comprendre ou ne veulent pas les entendre de cette oreille car le plus souvent elles ne sont que de belles esquives à des problèmes réels. Parler d'enquête commodo-incommodo par plus de quarante degrés de température à un fellah qui risque de voir sa maison détruite prochainement au profit du rail n'est pas chose aisée.