Le Comité national de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), a dénoncé, hier la « répression brutale, dure et féroce menée par les forces coloniales marocaines à El Ayoun occupée contre les membres de la 6e délégation des activistes sahraouis défenseurs des droits de l'Homme ». Le Comité national de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), a dénoncé, hier la « répression brutale, dure et féroce menée par les forces coloniales marocaines à El Ayoun occupée contre les membres de la 6e délégation des activistes sahraouis défenseurs des droits de l'Homme ». La délégation en question a subi la répression des autorités coloniales à son retour d'une visite aux camps de réfugiés sahraouis en Algérie après avoir participé aux travaux de l'université d'été de la jeunesse et des étudiants organisés à Alger. Dans ce sens, le CNASPS annonce qu'une session spéciale de « dénonciation et condamnation » se tiendra aujourd'hui par les participants à l'université d'été de la jeunesse et des étudiants sahraouis à Sidi Fredj (Alger). Cette session spéciale, annonce-t-on, verra la participation d'un panel d'ambassadeurs et membres du CNASPS. L'arrestation de trois des membres de la délégation par les forces marocaines, hier matin, en l'occurrence, Hasan Dah, Othman Tnakha et Sidi Sbaai, a également été dénoncée. La répression marocaine contre la population sahraouie dans les territoires occupés persiste encore, affichant de la sorte la volonté de la monarchie de poursuivre dans ses pratiques violant de ce fait les droits humains les plus élémentaires. En effet, les forces de sécurité marocaines à El Aioun, capitale occupée du Sahara Occidental, s'en sont encore une fois prises aux citoyens sahraouis venus à l'aéroport de la même ville accueillir les onze militants sahraouis de ladite délégation. Les évènements se sont produits dimanche soir, selon nos informations. De nombreux blessés de tous âge et de différentes nationalités ont été enregistrés. Parmi les blessés figurent deux Espagnols, à savoir Lourina Lopez, étudiante et Jose Viciente, professeur. La liste des blessés sahraouis, quant à elle, n'est pas des courtes. L'Association sahraouie des victimes des violations graves des droits humains (ASVDH), cite plusieurs noms, dont des militants membres du bureau de l'association. De son côté, la délégation des onze militants en question a eu droit à un accueil digne des autorités monarchiques, car ils ont été retenus et fouillés pendant une heure et demie, affirment les responsables de l'association dans leur communiqué. « La police en civil et en uniforme avait imposé un état de siège autour de l'aéroport de la ville d'El Ayoun », a-t-on précisé de même source, et ce, afin « d'empêcher les citoyens sahraouis et les défenseurs sahraouis des droits humains de venir accueillir la délégation », a-t-on ajouté. Ces mêmes militants ont également été confrontés à des insultes de tous genres, en sus des coups de matraque, explique-t-on. Ainsi, les intimidations des services de sécurité marocains, quand bien même en civil, ne se sont pas arrêtées là. Une fois la délégation arrivée à la maison où se tenait la réception, la police de la royauté en civil s'est fait une joie, affirme nos interlocuteurs, de violenter les membres de la délégation et leurs amis. « Le secrétaire général de l'ASVDH, Brahim Sabbar a été insulté. Des agents de sécurité ont saccagé sa voiture avant qu'il n'ait pu évacuer le lieu de la réception », indique l'ASVDH. Et d'ajouter que « le vice-président du Comité pour le droit à l'autodétermination, Hammad Hammad, a été attaqué. Sa voiture a été cassée par la police qui a ensuite rempli le moteur avec du sable ». La délégation en question a subi la répression des autorités coloniales à son retour d'une visite aux camps de réfugiés sahraouis en Algérie après avoir participé aux travaux de l'université d'été de la jeunesse et des étudiants organisés à Alger. Dans ce sens, le CNASPS annonce qu'une session spéciale de « dénonciation et condamnation » se tiendra aujourd'hui par les participants à l'université d'été de la jeunesse et des étudiants sahraouis à Sidi Fredj (Alger). Cette session spéciale, annonce-t-on, verra la participation d'un panel d'ambassadeurs et membres du CNASPS. L'arrestation de trois des membres de la délégation par les forces marocaines, hier matin, en l'occurrence, Hasan Dah, Othman Tnakha et Sidi Sbaai, a également été dénoncée. La répression marocaine contre la population sahraouie dans les territoires occupés persiste encore, affichant de la sorte la volonté de la monarchie de poursuivre dans ses pratiques violant de ce fait les droits humains les plus élémentaires. En effet, les forces de sécurité marocaines à El Aioun, capitale occupée du Sahara Occidental, s'en sont encore une fois prises aux citoyens sahraouis venus à l'aéroport de la même ville accueillir les onze militants sahraouis de ladite délégation. Les évènements se sont produits dimanche soir, selon nos informations. De nombreux blessés de tous âge et de différentes nationalités ont été enregistrés. Parmi les blessés figurent deux Espagnols, à savoir Lourina Lopez, étudiante et Jose Viciente, professeur. La liste des blessés sahraouis, quant à elle, n'est pas des courtes. L'Association sahraouie des victimes des violations graves des droits humains (ASVDH), cite plusieurs noms, dont des militants membres du bureau de l'association. De son côté, la délégation des onze militants en question a eu droit à un accueil digne des autorités monarchiques, car ils ont été retenus et fouillés pendant une heure et demie, affirment les responsables de l'association dans leur communiqué. « La police en civil et en uniforme avait imposé un état de siège autour de l'aéroport de la ville d'El Ayoun », a-t-on précisé de même source, et ce, afin « d'empêcher les citoyens sahraouis et les défenseurs sahraouis des droits humains de venir accueillir la délégation », a-t-on ajouté. Ces mêmes militants ont également été confrontés à des insultes de tous genres, en sus des coups de matraque, explique-t-on. Ainsi, les intimidations des services de sécurité marocains, quand bien même en civil, ne se sont pas arrêtées là. Une fois la délégation arrivée à la maison où se tenait la réception, la police de la royauté en civil s'est fait une joie, affirme nos interlocuteurs, de violenter les membres de la délégation et leurs amis. « Le secrétaire général de l'ASVDH, Brahim Sabbar a été insulté. Des agents de sécurité ont saccagé sa voiture avant qu'il n'ait pu évacuer le lieu de la réception », indique l'ASVDH. Et d'ajouter que « le vice-président du Comité pour le droit à l'autodétermination, Hammad Hammad, a été attaqué. Sa voiture a été cassée par la police qui a ensuite rempli le moteur avec du sable ».