Pour sa première édition, le salon international des énergies renouvelables et de la maîtrise d'énergie (SIEREME 2010) a choisi la capitale Alger pour abriter son exposition. Prévu au palais des expositions Safex d'Alger, du 11 au 15 octobre prochain, ce salon regroupera une centaines d'exposants, fournisseurs et prestataires de services du domaine, dont une trentaine d'étrangers. Selon ses organisateurs, notamment la société Batimatec Expo, en collaboration avec l'APRUE (Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie), cette manifestation des industries se veut une occasion pour la vulgarisation de la maîtrise de l'énergie, son exploitation efficace et les équipements adéquats, et ce, auprès des ménages algériens. « Le grand public est invité à ce salon pour s'enquérir des dernières nouveautés liées aux technologies énergétiques, notamment les chauffe-eau solaires et autres équipements électroniques à base d'énergie solaire, dont le gain financier est estimé entre 30 et 40% », a souligné M. Bouzriba, président de l'Aprue. Ça sera également une occasion pour les jeunes entreprises algériennes de se frotter aux entreprises expérimentées dans le domaine et éventuellement développer des relations partenariales. La présence d'organismes et centres de recherches et de formation offrira des solutions tant attendues en matière de développement des compétences nationales et de maîtrise de projets énergétiques. Des solutions qui pourront contribuer à l'émergence progressive d'une industrie nationale qui prendra en charge la fabrication des équipements de la filière. Le potentiel des énergies renouvelables, particulièrement l'énergie solaire, en Algérie, est parmi les plus élevés dans le monde. Le gisement solaire constitue une richesse pour le pays, dépassant ainsi les 5 milliards de GWh. La durée d'insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les 2 mille heures annuellement et peut dépasser les 3.900 heures sur les Hauts-Plateaux et le Sahara. Outre l'énergie solaire, l'Algérie dispose d'autres sources d'énergie renouvelable telles que l'énergie éolienne, géothermique, de hydroélectricité et l'énergie biomasse. Cependant, l'intérêt pour le développement des énergies renouvelables a été perçu très tôt en Algérie, avec la création de l'institut de l'énergie solaire dès 1962. Cette volonté s'est traduite, au fil du temps, par la mise en place d'organisations spécialisées pour soutenir la recherche et le développement dans le domaine, la mise en place d'un cadre institutionnel nécessaire à l'impulsion de véritable programmes de développement des énergies renouvelables et la création de PME/PMI de services spécialisés dans l'installation et la maintenance des équipements adéquats. Or, cette richesse naturelle demeure mal exploitée au niveau national. Le directeur du centre de développement des énergies renouvelables (CDER), M. Belhamel, estime que l'exploitation des énergies renouvelables en Algérie tarde à se faire «convenablement » à cause du manque d'équipements nécessaires. « Les équipements solaires sont coûteux, personne ne s'aventure dans leur importation. Il faudra que l'Etat intervienne pour subventionner ces équipements », a-t-il dit. Le SIEREM va permettre, poursuit-il, d'ouvrir un atelier pour aider, justement, les jeunes entreprises nationales à bénéficier d'un soutien financier pour amorcer ce processus qui va créer de l'emploi innovant et participer dans la production d'équipements solaires et les rendre ainsi disponibles au grand public. A. B. Pour sa première édition, le salon international des énergies renouvelables et de la maîtrise d'énergie (SIEREME 2010) a choisi la capitale Alger pour abriter son exposition. Prévu au palais des expositions Safex d'Alger, du 11 au 15 octobre prochain, ce salon regroupera une centaines d'exposants, fournisseurs et prestataires de services du domaine, dont une trentaine d'étrangers. Selon ses organisateurs, notamment la société Batimatec Expo, en collaboration avec l'APRUE (Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie), cette manifestation des industries se veut une occasion pour la vulgarisation de la maîtrise de l'énergie, son exploitation efficace et les équipements adéquats, et ce, auprès des ménages algériens. « Le grand public est invité à ce salon pour s'enquérir des dernières nouveautés liées aux technologies énergétiques, notamment les chauffe-eau solaires et autres équipements électroniques à base d'énergie solaire, dont le gain financier est estimé entre 30 et 40% », a souligné M. Bouzriba, président de l'Aprue. Ça sera également une occasion pour les jeunes entreprises algériennes de se frotter aux entreprises expérimentées dans le domaine et éventuellement développer des relations partenariales. La présence d'organismes et centres de recherches et de formation offrira des solutions tant attendues en matière de développement des compétences nationales et de maîtrise de projets énergétiques. Des solutions qui pourront contribuer à l'émergence progressive d'une industrie nationale qui prendra en charge la fabrication des équipements de la filière. Le potentiel des énergies renouvelables, particulièrement l'énergie solaire, en Algérie, est parmi les plus élevés dans le monde. Le gisement solaire constitue une richesse pour le pays, dépassant ainsi les 5 milliards de GWh. La durée d'insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les 2 mille heures annuellement et peut dépasser les 3.900 heures sur les Hauts-Plateaux et le Sahara. Outre l'énergie solaire, l'Algérie dispose d'autres sources d'énergie renouvelable telles que l'énergie éolienne, géothermique, de hydroélectricité et l'énergie biomasse. Cependant, l'intérêt pour le développement des énergies renouvelables a été perçu très tôt en Algérie, avec la création de l'institut de l'énergie solaire dès 1962. Cette volonté s'est traduite, au fil du temps, par la mise en place d'organisations spécialisées pour soutenir la recherche et le développement dans le domaine, la mise en place d'un cadre institutionnel nécessaire à l'impulsion de véritable programmes de développement des énergies renouvelables et la création de PME/PMI de services spécialisés dans l'installation et la maintenance des équipements adéquats. Or, cette richesse naturelle demeure mal exploitée au niveau national. Le directeur du centre de développement des énergies renouvelables (CDER), M. Belhamel, estime que l'exploitation des énergies renouvelables en Algérie tarde à se faire «convenablement » à cause du manque d'équipements nécessaires. « Les équipements solaires sont coûteux, personne ne s'aventure dans leur importation. Il faudra que l'Etat intervienne pour subventionner ces équipements », a-t-il dit. Le SIEREM va permettre, poursuit-il, d'ouvrir un atelier pour aider, justement, les jeunes entreprises nationales à bénéficier d'un soutien financier pour amorcer ce processus qui va créer de l'emploi innovant et participer dans la production d'équipements solaires et les rendre ainsi disponibles au grand public. A. B.