Rayonnant de couleurs, remarquablement servi par la maîtrise et l'amplitude des mouvements de ses danseurs, le ballet syrien «Enana» a ouvert en beauté le 6e Festival arabe de Djemila, jeudi soir, sur le site archéologique de l'antique Cuicul, à une cinquantaine de kilomètres de Sétif. Cette troupe créée en 1999 à Damas, très connue et appréciée dans tout le monde arabe, a présenté à cette occasion sa toute dernière production, Zenoubia, reine de l'Orient, devant un nombreux public, ravi et subjugué à la fois. "Zenoubia est une femme arabe simple, naturelle, non vindicative mais qui se mua, du fait de la tyrannie romaine, en farouche résistante, défendant, au prix de sa vie, sa dignité et la liberté, la sienne et celle de son pays", avait expliqué au cours d'une conférence de presse Jihad Mouflah, président et metteur en scène de la troupe «Enana». Au cours de cette rencontre avec la presse, ce chorégraphe avait fait part de son "souhait" de monter une grande fresque théâtrale dédiée à la résistance de l'Emir Abdelkader qui reste, a-t-il dit, un "grand symbole de la résistance arabe contre l'oppression". Le représentant du ministère de la Culture et le wali de Sétif ont estimé, au cours de la cérémonie d'ouverture de ce festival qui se poursuivra jusqu'au 31 juillet, que cet événement culturel a aujourd'hui "acquis une grande renommée au niveau international et arabe". Plusieurs grands noms de la chanson arabe, tels que le Tunisien Saber Ribaï, le Libanais Assi Al Hilani, la Marocaine Latifa Raafat, la Saoudienne Waad ou encore le Syrien li El Dik, se produiront sur la scène de Djemila aux côtés d'artistes algériens à l'image de Abdou Driassa, Lotfi Double-Canon, Hakim Salhi et autre Naïma Ababssa. En plus des soirées programmées sur le magnifique site archéologique, remarquablement conservé de Djemila, les organisateurs du festival, en l'occurrence l'Office national de la culture et de l'information (Onci) et la wilaya de Sétif, ont également prévu une "kheïma" des arts et de la mémoire qui abritera, quotidiennement, des manifestations littéraires, poétiques, ainsi que des conférences en relation avec ce grand événement annuel dédié à l'art et à la culture arabes. APS Rayonnant de couleurs, remarquablement servi par la maîtrise et l'amplitude des mouvements de ses danseurs, le ballet syrien «Enana» a ouvert en beauté le 6e Festival arabe de Djemila, jeudi soir, sur le site archéologique de l'antique Cuicul, à une cinquantaine de kilomètres de Sétif. Cette troupe créée en 1999 à Damas, très connue et appréciée dans tout le monde arabe, a présenté à cette occasion sa toute dernière production, Zenoubia, reine de l'Orient, devant un nombreux public, ravi et subjugué à la fois. "Zenoubia est une femme arabe simple, naturelle, non vindicative mais qui se mua, du fait de la tyrannie romaine, en farouche résistante, défendant, au prix de sa vie, sa dignité et la liberté, la sienne et celle de son pays", avait expliqué au cours d'une conférence de presse Jihad Mouflah, président et metteur en scène de la troupe «Enana». Au cours de cette rencontre avec la presse, ce chorégraphe avait fait part de son "souhait" de monter une grande fresque théâtrale dédiée à la résistance de l'Emir Abdelkader qui reste, a-t-il dit, un "grand symbole de la résistance arabe contre l'oppression". Le représentant du ministère de la Culture et le wali de Sétif ont estimé, au cours de la cérémonie d'ouverture de ce festival qui se poursuivra jusqu'au 31 juillet, que cet événement culturel a aujourd'hui "acquis une grande renommée au niveau international et arabe". Plusieurs grands noms de la chanson arabe, tels que le Tunisien Saber Ribaï, le Libanais Assi Al Hilani, la Marocaine Latifa Raafat, la Saoudienne Waad ou encore le Syrien li El Dik, se produiront sur la scène de Djemila aux côtés d'artistes algériens à l'image de Abdou Driassa, Lotfi Double-Canon, Hakim Salhi et autre Naïma Ababssa. En plus des soirées programmées sur le magnifique site archéologique, remarquablement conservé de Djemila, les organisateurs du festival, en l'occurrence l'Office national de la culture et de l'information (Onci) et la wilaya de Sétif, ont également prévu une "kheïma" des arts et de la mémoire qui abritera, quotidiennement, des manifestations littéraires, poétiques, ainsi que des conférences en relation avec ce grand événement annuel dédié à l'art et à la culture arabes. APS