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«S'inspirer de ses idoles ne fait de mal à personne»
Cheb Arras à propos des reprises
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 07 - 2010

Le phénomène de "reprise" ne constitue pas en soi "un grand danger" pour l'avenir de la chanson algérienne, a indiqué jeudi cheb Arras, chanteur connu dans le style sétifien, en marge de la 7e soirée du festival arabe de Djemila (Sétif) à laquelle il a pris part. "Un jeune chanteur qui vient débuter sa carrière artistique a le droit de s'inspirer théoriquement mais aussi pratiquement des expériences de ses +idoles+ qui l'ont précédé dans ce domaine", a souligné cet artiste qui a réussi avec beaucoup d'aisance à enflammer la salle en offrant le meilleur de lui même à un public venu en masse l'apprécier. Natif de la ville de Sidi El Kheir, ce chanteur à la voix chaude et généreuse, très spécifique aux aèdes des Hauts-Plateaux et connaissant très bien les penchants de son public, a choisi les meilleurs morceaux pour enchanter son monde à l'occasion de cette sixième édition du festival arabe de Djemila. Dans une tentative de "positiver" encore plus la question des reprises dont est victime le style staifi notamment, cheb Arras a souligné que "cela pourrait être bénéfique pour le propriétaire de la chanson qui se félicitera sans doute de voir son produit artistique circuler dans tous les recoins". De l'avis de ce chanteur, il s'agit d'"un véritable coup de publicité qui contribuera à la promotion des œuvres artistiques concoctées par les artistes de renommée". La phase des reprises "demeure indispensable" dans le parcours artistique des jeunes chanteurs, a-t-il argumenté, précisant que cela permettra aux en herbe "d'améliorer davantage leur style tout en découvrant des tendances qui vont mieux avec leur tempérament". Toutefois, cheb Arras a appelé les jeunes artistes à "ne pas tomber dans le piège de la facilité", considérant que le passage obligé des reprises devrait être "une étape de transition ni plus ni moins". Sur cette question, la doyenne de la chanson sétifienne, cheba Djamila, n'a pas été du tout de l'avis du chanteur Arras. "Les ravages occasionnés par le phénomène des reprises de chansons demeurent insurmontables pour l'artiste et pour l'art en lui-même", a-t-elle tranché. "Ce phénomène a complètement bouleversé la bascule des valeurs artistiques. Des pseudo artistes ont puisé dans ce mode et se sont fait un nom sur le dos des artistes avérés. C'est malhonnête. On devrait réguler une fois pour toute ce créneau", a-t-elle dit. Cheb Bilel, qui a tiré à boulets rouges sur le phénomène du plagiat, s'est montré néanmoins compréhensif par rapport à la question des reprises. "La majorité des artistes ont procédé à des reprises et cela ne les a pas empêché de se faire un nom" en se frayant un passage dans le style de son choix, a-t-il souligné. Abordant la question de la chanson taxée d' "indécente" qui pollue actuellement le climat de la scène artistique algérienne, cheb Arras s'est montré catégorique : «ma réputaion dépasse tout calcul de fortune», entendant par là que le choix des textes doit être exigé pour tout artiste».
APS
Le phénomène de "reprise" ne constitue pas en soi "un grand danger" pour l'avenir de la chanson algérienne, a indiqué jeudi cheb Arras, chanteur connu dans le style sétifien, en marge de la 7e soirée du festival arabe de Djemila (Sétif) à laquelle il a pris part. "Un jeune chanteur qui vient débuter sa carrière artistique a le droit de s'inspirer théoriquement mais aussi pratiquement des expériences de ses +idoles+ qui l'ont précédé dans ce domaine", a souligné cet artiste qui a réussi avec beaucoup d'aisance à enflammer la salle en offrant le meilleur de lui même à un public venu en masse l'apprécier. Natif de la ville de Sidi El Kheir, ce chanteur à la voix chaude et généreuse, très spécifique aux aèdes des Hauts-Plateaux et connaissant très bien les penchants de son public, a choisi les meilleurs morceaux pour enchanter son monde à l'occasion de cette sixième édition du festival arabe de Djemila. Dans une tentative de "positiver" encore plus la question des reprises dont est victime le style staifi notamment, cheb Arras a souligné que "cela pourrait être bénéfique pour le propriétaire de la chanson qui se félicitera sans doute de voir son produit artistique circuler dans tous les recoins". De l'avis de ce chanteur, il s'agit d'"un véritable coup de publicité qui contribuera à la promotion des œuvres artistiques concoctées par les artistes de renommée". La phase des reprises "demeure indispensable" dans le parcours artistique des jeunes chanteurs, a-t-il argumenté, précisant que cela permettra aux en herbe "d'améliorer davantage leur style tout en découvrant des tendances qui vont mieux avec leur tempérament". Toutefois, cheb Arras a appelé les jeunes artistes à "ne pas tomber dans le piège de la facilité", considérant que le passage obligé des reprises devrait être "une étape de transition ni plus ni moins". Sur cette question, la doyenne de la chanson sétifienne, cheba Djamila, n'a pas été du tout de l'avis du chanteur Arras. "Les ravages occasionnés par le phénomène des reprises de chansons demeurent insurmontables pour l'artiste et pour l'art en lui-même", a-t-elle tranché. "Ce phénomène a complètement bouleversé la bascule des valeurs artistiques. Des pseudo artistes ont puisé dans ce mode et se sont fait un nom sur le dos des artistes avérés. C'est malhonnête. On devrait réguler une fois pour toute ce créneau", a-t-elle dit. Cheb Bilel, qui a tiré à boulets rouges sur le phénomène du plagiat, s'est montré néanmoins compréhensif par rapport à la question des reprises. "La majorité des artistes ont procédé à des reprises et cela ne les a pas empêché de se faire un nom" en se frayant un passage dans le style de son choix, a-t-il souligné. Abordant la question de la chanson taxée d' "indécente" qui pollue actuellement le climat de la scène artistique algérienne, cheb Arras s'est montré catégorique : «ma réputaion dépasse tout calcul de fortune», entendant par là que le choix des textes doit être exigé pour tout artiste».
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