Un public nombreux a assisté à la 4e soirée du Festival arabe de Djemila (Sétif) qui se poursuit depuis le 22 juillet à l'antique Cuicul dont la scène a abrité la nuit dernière une pléiade de chanteurs algériens qui ont été à la hauteur de l'attente des présents. Malgré l'absence de Houari Dauphin pour des «raisons personnelles», cette soirée a fait vibrer le public, notamment les jeunes qui n'ont cessé de danser au rythme des chansons de Massi, Zahi Cheraiti, Naïma Ababsa et Cheba Djamila. C'est Zahi Cheraiti qui a ouvert le programme, en interprétant des chansons puisées du patrimoine lyrique chaoui avant de céder la place à cheb Massi qui, à son tour et grâce à ses chansons kabyles, a enflammé l'amphithéâtre romain. Pour sa part, Naïma Ababsa, issue d'une famille d'artistes, a prouvé, encore une fois, son talent en interprétant des chansons et morceaux inspirés du patrimoine naïli à l'instar de Touahcht bladi où elle exprime son attachement au pays natal. Le moment fort de cette soirée a été le passage sur scène de Cheba Djamila connue pour ses chansons très prisées par un large public, notamment dans les mariages dans la région est du pays. Elle a ainsi interprété ses «tubes» : Zaouali oua f'hel, Arkeb oua arouah, Aïnik M'leh à la grande joie du public, avant que Cheb Tarek monte sur scène pour interpréter des chansons sentimentales du regretté Cheb Hasni ainsi que les siennes, notamment celle dédiée à l'Equipe nationale de football intitulée Rana talain.