«Photographier la guerre d'Algérie» est un titre à retenir cet été. Ce catalogue qui joint la passion photographique à l'actualité historique, est sans aucun doute une œuvre à "déguster" en ces journées estivales ou être un cadeau de choix à offrir à ses amis. Constitué de 185 photographies et documents plusieurs grands noms se sont associés pour à la réalisation de cette œuvre. Vous y trouverez Laurent Gervereau, Benjamin Stora, Fabrice d' Almeida, Marie Chominot et Abdelmadjid Merdaci. Avec cet ouvrage, les auteurs espèrent attirer la curiosité des lecteurs à travers des textes souples et fluides, illustré de photos réalistes et pleines d'émotion. Raconter l'histoire de notre pays n'est pas chose facile et ce n'est surtout pas l'historien Benjamin Stora qui dira le contraire. Les cinq auteurs ont ainsi privilégié la photographie pour raconter un événement délicat et encore d'actualisé «la Guerre d'Algérie» tout en espérant faire comprendre l'enchaînement des événements attendu que pour eux : «Nous en avons fini, avec la Première Guerre mondiale, de la peinture de bataille. Parce que la nature même de ce conflit ne provoque pas cette abondance d'actualités filmées propre à la Deuxième Guerre mondiale. Parce qu'il faut attendre le Vietnam pour que les reportages télévisés se mettent à prendre le pas sur la photo de presse. Il existe donc une importance particulière de la photographie pour cette période. Elle occupe les magazines et un hebdomadaire à succès comme "Paris-Match" peut se permettre de disposer d'équipes permanentes sur le terrain.» En d'autres termes, priorité ici à la photographie. Des images mieux que des mots pour raconter la souffrance d'un peuple. Avec beaucoup de recul, énormément de professionnalisme et d'objectivité puisque nous trouvons ici un «certain nombre de travaux de recherche, de matériel public ou privé, il était temps de réaliser un bilan», que les auteurs ont voulu, avant toute autre chose, «pluriels». Cet ouvrage met en exergue également le talent artistique de plusieurs personnes : travail collectif ou individuel : «C'est l'un des traits novateurs de ce livre, nous apporter ici ces vues de l'autre camp, essentielles. Ces photos exhumées, inédites ou célèbres, ces photos décryptées, commentées, légendées, restituent une partie de la réalité d'une époque» diront les auteurs dans leur éditorial. C'est également un devoir de mémoire que de rapporter et de raconter les événements, il faut dire que ce catalogue est une véritable richesse pour nos enfants et étudiants car il rassemble des albums personnels, des affiches de l'époque, des extraits de presse, de tirages d'époque et des agrandissements modernes… Une œuvre dans laquelle nous découvrons les plus grand reporters de l'époque à l'instar de Nicolas Tikhomiroff, Raymond Depardon et Marc Riboud. Ou encore la découverte , enfin, du reportage du Néerlandais Kryn Taconis (1918-1979) sur l'Armée de libération algérienne en 1957 - censuré en France, parce que l'agence Magnum craignait un plastiquage, mais édité aux Pays-Bas - en même temps que des photographies inédites d'octobre 1961, propriété du journal France Soir et déposées à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris. «Photographier la guerre d'Algérie» est un titre à retenir cet été. Ce catalogue qui joint la passion photographique à l'actualité historique, est sans aucun doute une œuvre à "déguster" en ces journées estivales ou être un cadeau de choix à offrir à ses amis. Constitué de 185 photographies et documents plusieurs grands noms se sont associés pour à la réalisation de cette œuvre. Vous y trouverez Laurent Gervereau, Benjamin Stora, Fabrice d' Almeida, Marie Chominot et Abdelmadjid Merdaci. Avec cet ouvrage, les auteurs espèrent attirer la curiosité des lecteurs à travers des textes souples et fluides, illustré de photos réalistes et pleines d'émotion. Raconter l'histoire de notre pays n'est pas chose facile et ce n'est surtout pas l'historien Benjamin Stora qui dira le contraire. Les cinq auteurs ont ainsi privilégié la photographie pour raconter un événement délicat et encore d'actualisé «la Guerre d'Algérie» tout en espérant faire comprendre l'enchaînement des événements attendu que pour eux : «Nous en avons fini, avec la Première Guerre mondiale, de la peinture de bataille. Parce que la nature même de ce conflit ne provoque pas cette abondance d'actualités filmées propre à la Deuxième Guerre mondiale. Parce qu'il faut attendre le Vietnam pour que les reportages télévisés se mettent à prendre le pas sur la photo de presse. Il existe donc une importance particulière de la photographie pour cette période. Elle occupe les magazines et un hebdomadaire à succès comme "Paris-Match" peut se permettre de disposer d'équipes permanentes sur le terrain.» En d'autres termes, priorité ici à la photographie. Des images mieux que des mots pour raconter la souffrance d'un peuple. Avec beaucoup de recul, énormément de professionnalisme et d'objectivité puisque nous trouvons ici un «certain nombre de travaux de recherche, de matériel public ou privé, il était temps de réaliser un bilan», que les auteurs ont voulu, avant toute autre chose, «pluriels». Cet ouvrage met en exergue également le talent artistique de plusieurs personnes : travail collectif ou individuel : «C'est l'un des traits novateurs de ce livre, nous apporter ici ces vues de l'autre camp, essentielles. Ces photos exhumées, inédites ou célèbres, ces photos décryptées, commentées, légendées, restituent une partie de la réalité d'une époque» diront les auteurs dans leur éditorial. C'est également un devoir de mémoire que de rapporter et de raconter les événements, il faut dire que ce catalogue est une véritable richesse pour nos enfants et étudiants car il rassemble des albums personnels, des affiches de l'époque, des extraits de presse, de tirages d'époque et des agrandissements modernes… Une œuvre dans laquelle nous découvrons les plus grand reporters de l'époque à l'instar de Nicolas Tikhomiroff, Raymond Depardon et Marc Riboud. Ou encore la découverte , enfin, du reportage du Néerlandais Kryn Taconis (1918-1979) sur l'Armée de libération algérienne en 1957 - censuré en France, parce que l'agence Magnum craignait un plastiquage, mais édité aux Pays-Bas - en même temps que des photographies inédites d'octobre 1961, propriété du journal France Soir et déposées à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris.