Les travailleurs de Dubaï Port World (DPW) El-Djazair n'arrivent toujours pas à statuer sur la suite à donner à leur mouvement de grève. La réunion interne entre les syndicalistes de cette entreprise n'a débouché sur aucune solution concrète. Un membre dudit syndicat a affirmé, hier, que le recours à la grève est désormais entériné par les travailleurs, sans toutefois fixer d'échéance pour leur mouvement. En effet, les dockers tergiversent à trancher sur la question. Après moult tractations, ils ne parviennent toujours pas à trouver un terrain d'entente avec leur administration émiratie qui assure la gestion et l'exploitation du terminal à containers au port d'Alger. La dernière réunion de concertation de jeudi dernier a accentué le différend entre les deux parties. Dubaï Port World El-Djazair n'a consenti que 6% d'augmentation des salaires, alors que les dockers en revendiquaient entre 12 et 24 %. Il en est de même pour les indemnités et autres primes qui ont buté sur l'intransigeance de l'administration du port. Qu'en est-il à présent ? « Nous avons convenu de maintenir le principe de grève, reste seulement le rapport de l'huissier de justice pour fixer la date du débrayage », nous a affirmé, hier, une source syndicale bien au fait des événements. En effet, la direction de DPW El-Djazair n'aurait pas consenti à payer les frais de l'huissier, d'où la tergiversation des dockers. Néanmoins, les travailleurs se sont engagés à s'acquitter desdits frais eux-mêmes si l'administration venait à persister dans son refus. Aussi, les dockers envisagent-ils de transmettre un rapport « bien détaillé » de la situation à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et à l'Inspection de travail, avant de décider d'un débrayage. Ainsi donc, le statu quo régne au sein de DPW El-Djazair, où les travailleurs maintiennent leur menace de grève, sans pouvoir se décider à passer à l'acte dans l'immédiat, vu la confusion qui entoure la question. Pour rappel, le ministère du Commerce a rappelé à l'ordre la direction de DPW El-Djazair ces dernières semaines, lorsqu'il a été constaté un ralentissement de l'activité au port d'Alger. De son côté, la Centrale syndicale a fait de même envers les dockers, dans le souci de maintenir l'ordre dans cette infrastructure névralgique, notamment à l'approche du mois de ramadhan. Et depuis, la tension a baissé d'un cran et la tendance est plutôt à l'apaisement. Ceci dit, les dockers n'ont pas encore dit leur dernier mot, en dépit des hésitations affichées. Reste à savoir, à présent , si les travailleurs iront jusqu'au bout de leur logique, ou succomberont-ils aux pressions. Les travailleurs de Dubaï Port World (DPW) El-Djazair n'arrivent toujours pas à statuer sur la suite à donner à leur mouvement de grève. La réunion interne entre les syndicalistes de cette entreprise n'a débouché sur aucune solution concrète. Un membre dudit syndicat a affirmé, hier, que le recours à la grève est désormais entériné par les travailleurs, sans toutefois fixer d'échéance pour leur mouvement. En effet, les dockers tergiversent à trancher sur la question. Après moult tractations, ils ne parviennent toujours pas à trouver un terrain d'entente avec leur administration émiratie qui assure la gestion et l'exploitation du terminal à containers au port d'Alger. La dernière réunion de concertation de jeudi dernier a accentué le différend entre les deux parties. Dubaï Port World El-Djazair n'a consenti que 6% d'augmentation des salaires, alors que les dockers en revendiquaient entre 12 et 24 %. Il en est de même pour les indemnités et autres primes qui ont buté sur l'intransigeance de l'administration du port. Qu'en est-il à présent ? « Nous avons convenu de maintenir le principe de grève, reste seulement le rapport de l'huissier de justice pour fixer la date du débrayage », nous a affirmé, hier, une source syndicale bien au fait des événements. En effet, la direction de DPW El-Djazair n'aurait pas consenti à payer les frais de l'huissier, d'où la tergiversation des dockers. Néanmoins, les travailleurs se sont engagés à s'acquitter desdits frais eux-mêmes si l'administration venait à persister dans son refus. Aussi, les dockers envisagent-ils de transmettre un rapport « bien détaillé » de la situation à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et à l'Inspection de travail, avant de décider d'un débrayage. Ainsi donc, le statu quo régne au sein de DPW El-Djazair, où les travailleurs maintiennent leur menace de grève, sans pouvoir se décider à passer à l'acte dans l'immédiat, vu la confusion qui entoure la question. Pour rappel, le ministère du Commerce a rappelé à l'ordre la direction de DPW El-Djazair ces dernières semaines, lorsqu'il a été constaté un ralentissement de l'activité au port d'Alger. De son côté, la Centrale syndicale a fait de même envers les dockers, dans le souci de maintenir l'ordre dans cette infrastructure névralgique, notamment à l'approche du mois de ramadhan. Et depuis, la tension a baissé d'un cran et la tendance est plutôt à l'apaisement. Ceci dit, les dockers n'ont pas encore dit leur dernier mot, en dépit des hésitations affichées. Reste à savoir, à présent , si les travailleurs iront jusqu'au bout de leur logique, ou succomberont-ils aux pressions.