Les suppléments de calcium que prennent des personnes généralement âgées pour combattre l'ostéoporose et prévenir les fractures qui en découlent, pourraient accroître le risque d'attaque cardiaque, selon une étude publiée vendredi par le British Medical Journal (BMJ). Les suppléments de calcium que prennent des personnes généralement âgées pour combattre l'ostéoporose et prévenir les fractures qui en découlent, pourraient accroître le risque d'attaque cardiaque, selon une étude publiée vendredi par le British Medical Journal (BMJ). Les résultats de cette analyse de onze essais incluant 12.000 personnes, suggèrent que la place du calcium dans le traitement de l'ostéoporose devrait être reconsidérée, selon les auteurs américains et néo-zélandais. Selon cette analyse, la prise de comprimés de calcium serait associée avec une augmentation du risque cardiaque d'environ 25-30%. Toutefois, l'analyse ne met pas en évidence d'augmentation significative de mortalité, souligne un éditorial du BMJ. Les comprimés de calcium sont couramment prescrits pour réduire le risque de fracture osseuse chez les personnes âgées, mais une récente étude indique qu'ils pourraient augmenter le nombre d'infarctus chez les femmes. Pour en savoir plus, l'équipe internationale emmenée par Ian Reid (université d'Auckland, Nouvelle-Zélande) a donc réalisé une méta-analyse (analyse d'une série d'études). L'augmentation modérée du risque cardiaque soulignée par les auteurs est indépendante de l'âge, du sexe, et du type de supplément. S'il s'agit d'une augmentation de risque modeste pour chaque individu, l'usage répandu des prescriptions de compléments de calcium pourrait se traduire par un poids plus grand de la maladie cardiaque sur des populations entières, avertissent les auteurs. Toutefois, une nourriture plus riche en calcium, de façon naturelle, n'a en revanche pas été associée à un risque accru de problèmes cardio-vasculaires. Dans un éditorial, John Cleland (université de Hull, Grande-Bretagne) note que - sans tenir compte d'un possible impact sur les taux d'attaques cardiaques, les suppléments de calcium sont de toute façon probablement peu efficaces pour réduire les fractures osseuses. Ces suppléments ne réduisent pas la mortalité, estiment-ils en relevant qu'au moins 20% des patients âgés meurent dans l'année de survenue d'une fracture de la hanche. Les résultats de cette analyse de onze essais incluant 12.000 personnes, suggèrent que la place du calcium dans le traitement de l'ostéoporose devrait être reconsidérée, selon les auteurs américains et néo-zélandais. Selon cette analyse, la prise de comprimés de calcium serait associée avec une augmentation du risque cardiaque d'environ 25-30%. Toutefois, l'analyse ne met pas en évidence d'augmentation significative de mortalité, souligne un éditorial du BMJ. Les comprimés de calcium sont couramment prescrits pour réduire le risque de fracture osseuse chez les personnes âgées, mais une récente étude indique qu'ils pourraient augmenter le nombre d'infarctus chez les femmes. Pour en savoir plus, l'équipe internationale emmenée par Ian Reid (université d'Auckland, Nouvelle-Zélande) a donc réalisé une méta-analyse (analyse d'une série d'études). L'augmentation modérée du risque cardiaque soulignée par les auteurs est indépendante de l'âge, du sexe, et du type de supplément. S'il s'agit d'une augmentation de risque modeste pour chaque individu, l'usage répandu des prescriptions de compléments de calcium pourrait se traduire par un poids plus grand de la maladie cardiaque sur des populations entières, avertissent les auteurs. Toutefois, une nourriture plus riche en calcium, de façon naturelle, n'a en revanche pas été associée à un risque accru de problèmes cardio-vasculaires. Dans un éditorial, John Cleland (université de Hull, Grande-Bretagne) note que - sans tenir compte d'un possible impact sur les taux d'attaques cardiaques, les suppléments de calcium sont de toute façon probablement peu efficaces pour réduire les fractures osseuses. Ces suppléments ne réduisent pas la mortalité, estiment-ils en relevant qu'au moins 20% des patients âgés meurent dans l'année de survenue d'une fracture de la hanche.