Après huit jours de grève de la faim pour revendiquer des emplois, les jeunes chômeurs de Hassi-R'Mel, ont suspendu leur action, hier, nous dira Chakib Harrat, porte-parole des protestataires, contacté hier par le Midi Libre. Ces jeunes, qui au début de leur mouvement, étaient à sept avant d'atteindre trente-sept au cours du deuxième jour, ont décidé, selon notre interlocuteur, de quitter le siège de la daïra après avoir signé un procès-verbal. Mais la grève ne s'arrêtera pas, selon M. Harrat, du moins nous dit-il, pas avant la satisfaction totale de leurs revendications. Dans le cas contraire, ce mouvement pacifique sera, toujours selon M. Harrat, «renforcé par des centaines de jeunes se trouvant dans la même situation dans toute la daïra de Hassi-R'Mel». «Nous avons été rassurés par le chef de daïra de Hassi R'Mel et le P/APC que nous n'avons d'ailleurs pu voir qu'aujourd'hui, tous les deux nous ont affirmés avoir installé une commission d'enquête pour étudier les possibilités d'embauche de ces jeunes chômeurs au sein des sociétés publiques de la wilaya». Une promesse qui laisse sceptique M. Herrat qui affirme « que c'est là une façon de calmer les esprits et gagner du temps », « les responsables locaux auraient pu contacter les sociétés publiques par téléphone pour voir s'il y a des postes de travail à pourvoir, mais pour gagner du temps, ils nous ressortent cette histoire de commission d'enquête». Le porte-parole des grévistes de la faim n'a pas hésité à dénoncer le mutisme des hautes autorités lesquelles, selon lui « à part de simples promesses et une commission bidon sans aucune prérogative, n'ont rien fait pour débloquer sérieusement la situation ». M. Herrat a aussi reitéré son appel sur la nécessité de « l'envoi d'une commission d'enquête ministérielle pour faire toute la lumière sur les dépassement commis par l'Agence nationale de l'emploi de la wilaya de Laghouat ». M. Harrat a également rappelé la décision des jeunes chômeurs de tenir un sit-in devant le Palais du gouvernement à Alger, si les promesses des responsables ne sont pas concrétisées dans les meilleurs délais. Après huit jours de grève de la faim pour revendiquer des emplois, les jeunes chômeurs de Hassi-R'Mel, ont suspendu leur action, hier, nous dira Chakib Harrat, porte-parole des protestataires, contacté hier par le Midi Libre. Ces jeunes, qui au début de leur mouvement, étaient à sept avant d'atteindre trente-sept au cours du deuxième jour, ont décidé, selon notre interlocuteur, de quitter le siège de la daïra après avoir signé un procès-verbal. Mais la grève ne s'arrêtera pas, selon M. Harrat, du moins nous dit-il, pas avant la satisfaction totale de leurs revendications. Dans le cas contraire, ce mouvement pacifique sera, toujours selon M. Harrat, «renforcé par des centaines de jeunes se trouvant dans la même situation dans toute la daïra de Hassi-R'Mel». «Nous avons été rassurés par le chef de daïra de Hassi R'Mel et le P/APC que nous n'avons d'ailleurs pu voir qu'aujourd'hui, tous les deux nous ont affirmés avoir installé une commission d'enquête pour étudier les possibilités d'embauche de ces jeunes chômeurs au sein des sociétés publiques de la wilaya». Une promesse qui laisse sceptique M. Herrat qui affirme « que c'est là une façon de calmer les esprits et gagner du temps », « les responsables locaux auraient pu contacter les sociétés publiques par téléphone pour voir s'il y a des postes de travail à pourvoir, mais pour gagner du temps, ils nous ressortent cette histoire de commission d'enquête». Le porte-parole des grévistes de la faim n'a pas hésité à dénoncer le mutisme des hautes autorités lesquelles, selon lui « à part de simples promesses et une commission bidon sans aucune prérogative, n'ont rien fait pour débloquer sérieusement la situation ». M. Herrat a aussi reitéré son appel sur la nécessité de « l'envoi d'une commission d'enquête ministérielle pour faire toute la lumière sur les dépassement commis par l'Agence nationale de l'emploi de la wilaya de Laghouat ». M. Harrat a également rappelé la décision des jeunes chômeurs de tenir un sit-in devant le Palais du gouvernement à Alger, si les promesses des responsables ne sont pas concrétisées dans les meilleurs délais.