Les habitants de Keddara, une localité située à une trentaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, ont fermé, dans la matinée d'hier, la RN 29 pour exprimer leur colère contre l'indifférence affichée par les autorités locales quant à la résolution de leurs problèmes. En effet, ils s'insurgent contre les désagréments causés par l'exploitation effrénée des neuf carrières d'agrégats situées sur les hauteurs du mont de Bouzegza. Ils protestent contre les nuisances sonores provoquées par les détonations des explosifs utilisés dans l'extraction de sable au niveau desdites carrières. D'autre part, les manifestants se disent gênés par le ballet incessant des camions de gros tonnage transportant du sable. Ce même ballet, selon les protestataires, a provoqué la détérioration de l'unique route qui mène à leur localité. Les protestataires expriment ainsi leur colère contre la poussière provoquée par le va-et-vient des camions et par les explosifs utilisés dans l'extraction du sable. «Cette poussière provoque plusieurs maladies, notamment respiratoires, et plusieurs habitants sont déjà malades et sont devenus asthmatiques», nous dira un protestataire. Hier, ces derniers ont exigé le déplacement du premier responsable de la wilaya pour lui faire transmettre directement leurs doléances. Selon une source locale, des responsables de la direction de l'énergie et des mines se sont déplacés sur les lieux de la protestation pour convaincre les manifestants de mettre un terme à leur action et privilégier le dialogue pour la résolution de leurs problèmes. Cette action de rue a, faut-il le dire, créé une anarchie indescriptible au niveau dudit axe routier et des automobilistes ont rebroussé chemin. Par ailleurs, il est à rappeler que cette action est la troisième du genre organisée par les habitants de Keddara, qui se disent las d'attendre les promesses des autorités locales. La première action avait été organisée en octobre 2009, la deuxième en juin dernier et rien n'a été fait pour satisfaire les revendications des habitants. Il semble que le fossé se creuse de plus en plus entre les responsables et les administrés. Les habitants de Keddara, une localité située à une trentaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, ont fermé, dans la matinée d'hier, la RN 29 pour exprimer leur colère contre l'indifférence affichée par les autorités locales quant à la résolution de leurs problèmes. En effet, ils s'insurgent contre les désagréments causés par l'exploitation effrénée des neuf carrières d'agrégats situées sur les hauteurs du mont de Bouzegza. Ils protestent contre les nuisances sonores provoquées par les détonations des explosifs utilisés dans l'extraction de sable au niveau desdites carrières. D'autre part, les manifestants se disent gênés par le ballet incessant des camions de gros tonnage transportant du sable. Ce même ballet, selon les protestataires, a provoqué la détérioration de l'unique route qui mène à leur localité. Les protestataires expriment ainsi leur colère contre la poussière provoquée par le va-et-vient des camions et par les explosifs utilisés dans l'extraction du sable. «Cette poussière provoque plusieurs maladies, notamment respiratoires, et plusieurs habitants sont déjà malades et sont devenus asthmatiques», nous dira un protestataire. Hier, ces derniers ont exigé le déplacement du premier responsable de la wilaya pour lui faire transmettre directement leurs doléances. Selon une source locale, des responsables de la direction de l'énergie et des mines se sont déplacés sur les lieux de la protestation pour convaincre les manifestants de mettre un terme à leur action et privilégier le dialogue pour la résolution de leurs problèmes. Cette action de rue a, faut-il le dire, créé une anarchie indescriptible au niveau dudit axe routier et des automobilistes ont rebroussé chemin. Par ailleurs, il est à rappeler que cette action est la troisième du genre organisée par les habitants de Keddara, qui se disent las d'attendre les promesses des autorités locales. La première action avait été organisée en octobre 2009, la deuxième en juin dernier et rien n'a été fait pour satisfaire les revendications des habitants. Il semble que le fossé se creuse de plus en plus entre les responsables et les administrés.