Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a procédé, jeudi à Alger, à l'installation de la Commission nationale de promotion de l'emploi. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a procédé, jeudi à Alger, à l'installation de la Commission nationale de promotion de l'emploi. Ce nouvel instrument constitue un espace multisectoriel de concertation, d'évaluation et de proposition nécessaires dans la mise en œuvre de la politique nationale de l'emploi. Il vient de parachever le processus de mise en œuvre de l'ensemble des sept axes du plan d'action pour la promotion de l'emploi et de la lutte contre le chômage initié par le secteur du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale et adopté en 2008. Cette commission est chargée de suivre et d'évaluer l'application des plans et programmes de promotion de l'emploi et des programmes sectoriels, ainsi que la régulation du marché du travail, notamment en ce qui concerne le développement des qualifications et l'adéquation formation-emploi. Elle est également chargée de suivre l'amélioration du système d'information statistique sur le marché du travail, notamment celle relative à la création de postes d'emploi dans les différents secteurs d'activités, ainsi que les fluctuations du marché du travail, les indicateurs de travail et l'harmonisation des indicateurs du marché du travail. Elle s'occupe aussi de l'étude et de l'évaluation de la mise en œuvre du plan d'action pour la promotion de l'emploi et de la lutte contre le chômage. Présidée par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, cette commission comprend les représentants des secteurs et des organismes et institutions spécialisés ayant une relation avec l'emploi. Ses membres sont nommés par arrêté du ministre pour une durée de quatre ans. Au niveau local, la Commission nationale s'appuie sur des comités locaux de wilaya de promotion de l'emploi présidés par les walis, et qui auront pour missions la mise en œuvre des orientations et des décisions prises par la Commission nationale, le développement des initiatives locales de promotion de l'emploi, en tenant compte des spécificités de chaque wilaya, la proposition de toute mesure visant l'amélioration des programmes de promotion de l'emploi. Ce nouvel instrument traduit "la ferme volonté des pouvoirs publics de prioriser la question de l'emploi dans les politiques de développement". A noter qu'un rapport annuel sera rédigé et destiné au Premier ministre par la Commission sur l'application du plan d'action pour la promotion de l'emploi et de la lutte contre le chômage. Par ailleurs, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, les années précédentes ont enregistré un taux annuel de croissance hors hydrocarbures de 6%, alors que les années à venir connaîtront, avec l'application du plan d'action pour la promotion de l'emploi et de la lutte contre le chômage, un taux plus élevé estimé, par le ministre, à « plus de 6% ». M. Louh, a souligné jeudi, dans ce contexte, que la loi de finances complémentaire 2009 et la loi de finances 2010 ont consolidé le concept de substitution de la production nationale à l'importation par l'encouragement de celle-ci et en prenant des mesures incitatives en faveur des entreprises pour la création d'emplois, à savoir des réductions des taxes, des taux d'intérêts sur les crédits et autres. Le marché de l'emploi, a-t-il ajouté, est «très encourageant» actuellement en Algérie dans la mesure, a-t-il dit, où il n'y a pas de licenciements de travailleurs, ajoutant que 300 mille demandes d'emploi sont enregistrées chaque année dont 120 mille concernent des diplômés. Pour ce qui est de la formation, il a estimé qu'il y a lieu d'impliquer toutes les parties concernées par la promotion de l'emploi, en renforçant les liens entre les différents secteurs tels que l'enseignement et la formation professionnels, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique pour l'adéquation formation-emploi et sa mise à niveau par rapport aux besoins du marché national de l'emploi. Par ailleurs, le ministre a indiqué qu'il serait impossible d'importer encore des véhicules sans, pour autant, lier cette opération à la création d'usines de montage de voitures et de pièces automobiles dans le pays en vue de la création d'emplois. M. B. Ce nouvel instrument constitue un espace multisectoriel de concertation, d'évaluation et de proposition nécessaires dans la mise en œuvre de la politique nationale de l'emploi. Il vient de parachever le processus de mise en œuvre de l'ensemble des sept axes du plan d'action pour la promotion de l'emploi et de la lutte contre le chômage initié par le secteur du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale et adopté en 2008. Cette commission est chargée de suivre et d'évaluer l'application des plans et programmes de promotion de l'emploi et des programmes sectoriels, ainsi que la régulation du marché du travail, notamment en ce qui concerne le développement des qualifications et l'adéquation formation-emploi. Elle est également chargée de suivre l'amélioration du système d'information statistique sur le marché du travail, notamment celle relative à la création de postes d'emploi dans les différents secteurs d'activités, ainsi que les fluctuations du marché du travail, les indicateurs de travail et l'harmonisation des indicateurs du marché du travail. Elle s'occupe aussi de l'étude et de l'évaluation de la mise en œuvre du plan d'action pour la promotion de l'emploi et de la lutte contre le chômage. Présidée par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, cette commission comprend les représentants des secteurs et des organismes et institutions spécialisés ayant une relation avec l'emploi. Ses membres sont nommés par arrêté du ministre pour une durée de quatre ans. Au niveau local, la Commission nationale s'appuie sur des comités locaux de wilaya de promotion de l'emploi présidés par les walis, et qui auront pour missions la mise en œuvre des orientations et des décisions prises par la Commission nationale, le développement des initiatives locales de promotion de l'emploi, en tenant compte des spécificités de chaque wilaya, la proposition de toute mesure visant l'amélioration des programmes de promotion de l'emploi. Ce nouvel instrument traduit "la ferme volonté des pouvoirs publics de prioriser la question de l'emploi dans les politiques de développement". A noter qu'un rapport annuel sera rédigé et destiné au Premier ministre par la Commission sur l'application du plan d'action pour la promotion de l'emploi et de la lutte contre le chômage. Par ailleurs, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, les années précédentes ont enregistré un taux annuel de croissance hors hydrocarbures de 6%, alors que les années à venir connaîtront, avec l'application du plan d'action pour la promotion de l'emploi et de la lutte contre le chômage, un taux plus élevé estimé, par le ministre, à « plus de 6% ». M. Louh, a souligné jeudi, dans ce contexte, que la loi de finances complémentaire 2009 et la loi de finances 2010 ont consolidé le concept de substitution de la production nationale à l'importation par l'encouragement de celle-ci et en prenant des mesures incitatives en faveur des entreprises pour la création d'emplois, à savoir des réductions des taxes, des taux d'intérêts sur les crédits et autres. Le marché de l'emploi, a-t-il ajouté, est «très encourageant» actuellement en Algérie dans la mesure, a-t-il dit, où il n'y a pas de licenciements de travailleurs, ajoutant que 300 mille demandes d'emploi sont enregistrées chaque année dont 120 mille concernent des diplômés. Pour ce qui est de la formation, il a estimé qu'il y a lieu d'impliquer toutes les parties concernées par la promotion de l'emploi, en renforçant les liens entre les différents secteurs tels que l'enseignement et la formation professionnels, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique pour l'adéquation formation-emploi et sa mise à niveau par rapport aux besoins du marché national de l'emploi. Par ailleurs, le ministre a indiqué qu'il serait impossible d'importer encore des véhicules sans, pour autant, lier cette opération à la création d'usines de montage de voitures et de pièces automobiles dans le pays en vue de la création d'emplois. M. B.