Que devient l'Alliance présidentielle ? Une question qui revient sur les lèvres de beaucoup de citoyens et d'observateurs, tant ce groupe politique ne fait plus parler de lui. Il s'est totalement éclipsé de la scène nationale. Les leaders des trois partis politiques n'ont pas tenu de réunion au sommet depuis plus de six mois. La dernière rencontre à ce niveau remonte, en effet, au 3 février dernier lorsque le RND a pris le relais de la présidence tournante des mains du MSP. Pourtant, les statuts de l'Alliance présidentielle sont clairs puisqu'ils limitent la présidence tournante à une période de trois mois seulement. Une disposition, force est de le reconnaître, de moins en moins respectée. Pourquoi les leaders des trois partis, le FLN, le RND et le MSP, ne respectent plus ce délai de trois mois pour au moins essayer de sauver les apparences ? «C'est vrai que ce n'est pas la première fois qu'il y a un tel retard, mais je pense que cette situation est surtout due au calendrier des trois responsables, notamment le secrétaire général du RND, qui a des charges à assumer en tant que Premier ministre», a indiqué le chargé de la communication et de l'information au niveau du FLN, Kassa Aïssi. Ce dernier, joint hier par téléphone, ajoute, cependant, que cela «n'a aucune incidence puisque l'alliance présidentielle est surtout un cadre de concertation. Les trois partis œuvrent à la réussite du programme quinquennal du président de la République et sur ce plan, je pense que les choses se font». Notre interlocuteur fait allusion à la campagne menée par ces trois partis, notamment le FLN et le RND, pour expliquer les objectifs de ce plan quinquennal doté d'une faramineuse enveloppe financière de 286 milliards de dollars. En effet, si le parti de Ahmed Ouyahia a battu campagne en faveur de ce programme lors des meetings et autres rencontres organisés depuis son lancement, le FLN a, quant à lui, disséqué ce plan lors de l'Université d'été qui s'est tenue du 4 au 6 août dans la wilaya de Mostaganem. Le troisième partenaire au sein de cette Alliance, le MSP en l'occurrence, semble un cran au- dessus de ses deux partenaires bien que cette question eut été abordée dans les débats à Tlemcen où s'est tenue, vers la fin du mois de juillet, l'Université d'été de ce mouvement islamiste. Cela dit, comme l'ont d'ailleurs relevé bon nombre d‘observateurs, l'alliance présidentielle s'est beaucoup plus distinguée par sa discrétion depuis le sommet du 3 février. Car, à l'exception d'une ou deux activités, l'alliance présidentielle a surtout brillé par son absence. Ainsi, sous l'impulsion du secrétaire général du RND et néanmoins Premier ministre, Ahmed Ouyahia, les trois partis ont rendu public un communiqué conjoint, le 4 mars dernier, alors que la grève initiée par les syndicats du secteur de l'éducation battait son plein. A travers ce communiqué, l'Alliance présidentielle, qui a d'abord exprimé ses préoccupations, a surtout recommandé aux syndicats de mettre fin à leur mouvement de grève et de préserver ainsi les intérêts des élèves. Ses trois partis se sont aussi manifestés, à travers un meeting tenu au siège de l'UGTA, lorsque l'armada sioniste a attaqué la «Flottille de la liberté» qui voulait briser l'embargo inhumain imposé aux populations de Ghaza. Cette inertie traduit, en fait, le profond malaise que traverse ce groupe politique et ce, depuis pratiquement sa création à la veille des présidentielles de 2004. Pour preuve, depuis le sommet du 3 février, ces partis se sont périodiquement adressés des fléchettes. Abdelaziz Belkhadem s'en est pris à plusieurs reprises à son frère ennemi le RND en le qualifiant de «nouveau parti». Ahmed Ouyahia n'a pas manqué à son tour de critiquer la position du FLN à propos du projet de loi portant sur la criminalisation du colonialisme en déclarant que «certains font de l'histoire un fonds de commerce». En vérité, et c'est un secret de polichinelle, les trois partis ont rarement étaient sur les mêmes longueurs d'ondes car, à l'exception de leur soutien au programme du président de la République, tout semble les séparer. A l'approche des élections de 2012, tout porte à croire que la bataille sera rude entre ces trois partis qui ne manqueront pas alors d'utiliser tous les moyens pour discréditer leurs partenaires. Quant au prochain sommet qui se teindra comme toujours juste pour la forme, il aura certainement lieu avant la présentation, par le Premier ministre, du plan quinquennal devant le Parlement, soit, à en croire certaines sources, dans la deuxième moitié du mois de septembre. Que devient l'Alliance présidentielle ? Une question qui revient sur les lèvres de beaucoup de citoyens et d'observateurs, tant ce groupe politique ne fait plus parler de lui. Il s'est totalement éclipsé de la scène nationale. Les leaders des trois partis politiques n'ont pas tenu de réunion au sommet depuis plus de six mois. La dernière rencontre à ce niveau remonte, en effet, au 3 février dernier lorsque le RND a pris le relais de la présidence tournante des mains du MSP. Pourtant, les statuts de l'Alliance présidentielle sont clairs puisqu'ils limitent la présidence tournante à une période de trois mois seulement. Une disposition, force est de le reconnaître, de moins en moins respectée. Pourquoi les leaders des trois partis, le FLN, le RND et le MSP, ne respectent plus ce délai de trois mois pour au moins essayer de sauver les apparences ? «C'est vrai que ce n'est pas la première fois qu'il y a un tel retard, mais je pense que cette situation est surtout due au calendrier des trois responsables, notamment le secrétaire général du RND, qui a des charges à assumer en tant que Premier ministre», a indiqué le chargé de la communication et de l'information au niveau du FLN, Kassa Aïssi. Ce dernier, joint hier par téléphone, ajoute, cependant, que cela «n'a aucune incidence puisque l'alliance présidentielle est surtout un cadre de concertation. Les trois partis œuvrent à la réussite du programme quinquennal du président de la République et sur ce plan, je pense que les choses se font». Notre interlocuteur fait allusion à la campagne menée par ces trois partis, notamment le FLN et le RND, pour expliquer les objectifs de ce plan quinquennal doté d'une faramineuse enveloppe financière de 286 milliards de dollars. En effet, si le parti de Ahmed Ouyahia a battu campagne en faveur de ce programme lors des meetings et autres rencontres organisés depuis son lancement, le FLN a, quant à lui, disséqué ce plan lors de l'Université d'été qui s'est tenue du 4 au 6 août dans la wilaya de Mostaganem. Le troisième partenaire au sein de cette Alliance, le MSP en l'occurrence, semble un cran au- dessus de ses deux partenaires bien que cette question eut été abordée dans les débats à Tlemcen où s'est tenue, vers la fin du mois de juillet, l'Université d'été de ce mouvement islamiste. Cela dit, comme l'ont d'ailleurs relevé bon nombre d‘observateurs, l'alliance présidentielle s'est beaucoup plus distinguée par sa discrétion depuis le sommet du 3 février. Car, à l'exception d'une ou deux activités, l'alliance présidentielle a surtout brillé par son absence. Ainsi, sous l'impulsion du secrétaire général du RND et néanmoins Premier ministre, Ahmed Ouyahia, les trois partis ont rendu public un communiqué conjoint, le 4 mars dernier, alors que la grève initiée par les syndicats du secteur de l'éducation battait son plein. A travers ce communiqué, l'Alliance présidentielle, qui a d'abord exprimé ses préoccupations, a surtout recommandé aux syndicats de mettre fin à leur mouvement de grève et de préserver ainsi les intérêts des élèves. Ses trois partis se sont aussi manifestés, à travers un meeting tenu au siège de l'UGTA, lorsque l'armada sioniste a attaqué la «Flottille de la liberté» qui voulait briser l'embargo inhumain imposé aux populations de Ghaza. Cette inertie traduit, en fait, le profond malaise que traverse ce groupe politique et ce, depuis pratiquement sa création à la veille des présidentielles de 2004. Pour preuve, depuis le sommet du 3 février, ces partis se sont périodiquement adressés des fléchettes. Abdelaziz Belkhadem s'en est pris à plusieurs reprises à son frère ennemi le RND en le qualifiant de «nouveau parti». Ahmed Ouyahia n'a pas manqué à son tour de critiquer la position du FLN à propos du projet de loi portant sur la criminalisation du colonialisme en déclarant que «certains font de l'histoire un fonds de commerce». En vérité, et c'est un secret de polichinelle, les trois partis ont rarement étaient sur les mêmes longueurs d'ondes car, à l'exception de leur soutien au programme du président de la République, tout semble les séparer. A l'approche des élections de 2012, tout porte à croire que la bataille sera rude entre ces trois partis qui ne manqueront pas alors d'utiliser tous les moyens pour discréditer leurs partenaires. Quant au prochain sommet qui se teindra comme toujours juste pour la forme, il aura certainement lieu avant la présentation, par le Premier ministre, du plan quinquennal devant le Parlement, soit, à en croire certaines sources, dans la deuxième moitié du mois de septembre.