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Abderrezak Mokri confirme l'échec de l'Alliance présidentielle
Le vice-président du MSP était l'invité hier de la radio nationale
Publié dans La Tribune le 14 - 11 - 2010


Photo : Riad
Par Faouzia Ababsa
Le vice-président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) était hier l'invité de l'émission hebdomadaire «Politique» de la Chaîne III. M. Abderrezak Mokri s'est exprimé sur un certain nombre de sujets d'actualité, dont le Sahara occidental, le terrorisme dans le Sahel et, bien entendu, sur l'Alliance présidentielle. Sur ce dernier point, il dira que tout le monde, y compris les partis qui la composent, a constaté qu'elle n'a pas évolué. «Elle est stationnée dans le parc de son appellation», a indiqué l'intervenant. Non sans préciser que cette alliance est née à la veille des élections d'avril 2004. Mais elle n'agit malheureusement qu'à l'occasion des échéances présidentielles. L'alliance composée du MSP, du FLN et du RND n'a pas réussi à développer un projet politique pour «mener l'Algérie vers des horizons meilleurs. Nous représentons un rassemblement de trois partis qui n'agissent que lors de la présidentielle». L'Alliance présidentielle est censée porter sur le terrain le programme du Président et non pas avoir des projets à elle. Ce n'est pas l'avis de
M. Mokri qui avait participé à l'élaboration de la plate-forme de l'alliance. Il estime que la défense du programme présidentiel était l'un des points du document. Les trois partis avaient aussi convenu d'œuvrer au développement de la démocratie, de se concerter sur les questions importantes de l'Algérie et de participer à la gestion des affaires du pays à tous les niveaux. «Nous n'avons pas réussi à discuter une seule fois de ces chantiers. Nos rencontres étaient protocolaires et se tenaient souvent en retard.» Selon l'invité de la radio, l'alliance ne se fait qu'au niveau des directions ou au Parlement. C'est évident en ce sens que c'est beaucoup plus la solidarité gouvernementale qui est mise en avant dans ce genre de situation. Toutefois, reconnaît M. Mokri, c'est au niveau local que l'alliance n'a pas fonctionné. «Nous n'avons pas agi en tant qu'allié, dès lors que des partis de l'alliance ont travaillé avec d'autres partis. De plus, nous n'avons pas pu éviter le vagabondage politique, puisque des militants des partis de l'alliance quittent pour d'autres formations politiques.» Cependant, l'Alliance présidentielle n'a pas eu que des mauvais côtés, le vice-président du MSP estimant que les trois partis ont introduit à travers elle la culture du travail collectif et des alliances. «L'alliance a été très utile, notamment durant la fitna qui a eu lieu en 2004.» Interrogé sur les prochaines échéances électorales et la position de son parti quant à la révision de la loi électorale, Abderrezak Mokri dira que le MSP a proposé une refonte totale du texte et non une révision partielle des dispositions. «Mais il n'y a eu aucun écho.» Et l'intervenant d'ajouter : «Au-delà du texte de loi qui ne suffit pas à lui seul, il faudrait pouvoir s'acheminer vers un paysage démocratique, vers des élections libres, sans immixtion de l'administration qui doit rester neutre et ne pas privilégier les partis au pouvoir. Que celui qui aura la majorité prenne le soin et la responsabilité de gouverner. Quant à la minorité, elle a la responsabilité de contrôler le gouvernement et de proposer l'alternative.» Le vice-président du MSP, dont le parti se projette déjà vers 2014, a revendiqué l'alternance au pouvoir. «Il faut aller vers des débats d'idées et de programmes qui n'existent pas pour le moment. L'essentiel de la loi de finances, par exemple, est contenu dans la LFC qui, elle, n'est pas débattue puisque promulguée par ordonnance.» Mais cela n'a pas empêché le groupe parlementaire du parti dirigé par Bouguerra Soltani de la voter au même titre que ses autres partenaires dans l'Alliance présidentielle. A propos de la lutte contre la corruption, M. Mokri dira qu'il ne s'agit pas de mettre en place des mécanismes de contrôle. Il faut, selon lui, l'engagement de tout le monde, à commencer par le Parlement qui ne fait pas usage de ses prérogatives. «Il faut un pouvoir et un contre-pouvoir», conclura-t-il sur ce sujet. A propos du terrorisme dans la région du Sahel, Abderrezak Mokri ira droit au but. «Ce qui se passe dans notre Sud est louche. Là où il y a El Qaïda, il y a du pétrole. Et là où il y a le pétrole, il y a les Etats-Unis», tranchera-t-il comme pour confirmer ce que beaucoup d'analystes ont constaté, à savoir qu'El Qaïda est la pure création des Etats-Unis. Louisa Hanoune, on s'en souvient, avait déclaré à l'occasion d'une conférence de presse que c'est le Pentagone qui avait annoncé la création et l'existence d'El Qaïda. Sur la question du Sahara occidental, il faut dire que Abderrezak Mokri était très mal à l'aise. Il a été jusqu'à dire que, s'il avait su que l'émission radiophonique allait aborder le sujet, il aurait décliné l'invitation. Mais il répondra quand même en donnant la position de son parti. Une position somme toute ambiguë. Il dira qu'il ne fallait pas mettre sur un pied d'égalité la question palestinienne et celle du Sahara occidental. Sachant que, dans les deux cas de figure, il s'agit d'un problème d'occupation et de colonisation. Il placera donc la Palestine sur le plan strictement religieux. Le dirigeant du MSP tentera quand même de jouer sur les mots avant de dire que son parti était pour l'autodétermination des peuples. Une phrase encore floue qui mettra dans la gêne l'invité de la radio.


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