M. Hamid Haddadi, un ancien cadre de l'Etat natif de la Casbah, a eu l'idée de créer cette association avec un groupe d'amis nostalgiques à la belle époque où Alger était une véritable perle, propre et vivante. L'association lutte, pourtant, pour faire renaître les bonnes valeurs et inculquer, notamment à nos enfants, des habitudes saines et ce, en leur faisant comprendre le sens du civisme. M. Hamid Haddadi, un ancien cadre de l'Etat natif de la Casbah, a eu l'idée de créer cette association avec un groupe d'amis nostalgiques à la belle époque où Alger était une véritable perle, propre et vivante. L'association lutte, pourtant, pour faire renaître les bonnes valeurs et inculquer, notamment à nos enfants, des habitudes saines et ce, en leur faisant comprendre le sens du civisme. La protection de l'environnement, des valeurs, du patrimoine est devenue, depuis des années déjà, la noble mission des membres de l'association El-Qalaâ de la wilaya d'Alger. Une association formée par un groupe de nostalgiques, tous natifs de la capitale, notamment la Casbah, Bab El-Oued et Alger-Centre. Trois communes que le président de l'association, M. Hamid Haddadi, considère comme étant le cœur de la capitale : «Avant, Alger était ces trois grandes communes.» El-Qalaâ a vu le jour le 16 janvier 2003 grâce à plus de 73 membres fondateurs. Tous des gens qui ne se retrouvaient plus dans leurs quartiers, vu la dégradation de la capitale. M. Hamid Haddadi, un ancien cadre de l'Etat natif de la Casbah, a eu l'idée de créer cette association avec un groupe d'amis nostalgiques à la belle époque où Alger était une véritable perle, propre et vivante. Artistes, médecins, enseignants, anciens scouts et responsables se sont tous entendus pour sauver ce qui reste de la capitale et sauver ainsi nos valeurs et notre mémoire. «Chaque membre de l'association avait un mal quelque part. Mal de voir son quartier perdre de sa beauté, de son histoire et de son civisme d'autrefois», nous dira M. Haddadi. Pour le choix du nom de l'association, M Haddadi nous a expliqué qu'«El-Qalaâ est un symbole de solidarité, et les membres de l'association sont tous soudés autour d'un principe et une conviction : redonner à Alger sa valeur». Sans aucune subvention étatique, l'association lutte, pourtant, pour faire renaître les bonnes valeurs et inculquer, notamment à nos enfants, des habitudes saines et ce, en leur faisant comprendre le sens du civisme, des bons réflexes pour protéger leur environnement vital. Alger la Blanche d'autrefois fut la fierté de tous les Algérois et tous les Algériens aussi. Le civisme régnait autrefois et Alger était une capitale de la culture et de l'art. «Nous avions les plus belles salles de cinéma, les plus beaux jardins et les meilleurs espaces publics, mais aujourd'hui hélas, notre cadre de vie et nos villes, notamment la capitale, ne cessent de se dégrader», nous dira M. Haddadi. «Malheureusement, Alger s'est métamorphosée aujourd'hui», ajoute t-il, en poussant un long soupir. Face à cette dégradation continuelle des communes de l'Algérois, notamment le cœur de la capitale, l'association El-Qalaâ a pensé à des activités qui visent particulièrement l'enfant qui sera «l'homme de demain», et depuis sa création, elle organise chaque année la manifestation appelée «Stop à la dégradation de ma cité», qui est une sorte de concours de dessins sur l'environnement pour enfants de 9 à 16 ans ; un concours qui allie la créativité et le sens de responsabilité chez l'enfant envers son quartier et sa ville en général, et aussi les gestes nécessaires dans l'hygiène de la vie quotidienne chez les enfants. Des manifestations pareilles sont chaque année organisées par ladite association en collaboration avec les autorités locales, notamment celles d'Alger- Centre, et les écoles de la capitale afin de sensibiliser les écoliers sur l'importance de l'hygiène dans notre vie et l'importance d'un environnement sain pour un lendemain meilleur et une vie plus agréable. L'association, avec le peu de moyens qu'elle a, fait face au laxisme et à l'incivisme de certains citoyens qui portent atteinte à l'environnement avec leur inconscience. Donc, l'association trouve impérieux de commencer la sensibilisation par les plus petits. Il est à noter que juste après sa création en mai 2003, l'association El-Qalaâ a commencé le travail et ce, en organisant des campagnes de sensibilisation et d'information sur le séisme. «Après le séisme de 2003, la population était traumatisée par l'ampleur de ce phénomène et nous avons essayé de contribuer au soulagement des peines des citoyens en leur expliquant que le phénomène est tout à fait naturel et qu'il n'y avait pas de raison de paniquer», nous a dit M Haddadi. C'était aussi une bonne occasion pour «lancer un appel aux bâtisseurs pour qu'ils accordent plus de considération à la vie humaine et respectent les normes de construction», ajoute M Haddadi. Depuis sa création, l'association active beaucoup pour lutter contre la violation des droits de notre environnement et le non-respect de nos villes, notre patrimoine et notre histoire. Plusieurs activités ont été, donc, organisées durant ses sept ans d'existence pour inculquer les valeurs de citoyenneté et introduire une éducation civique d'abord au sein de la famille et ensuite à l'école. La beauté et la propreté de la belle époque d'Alger ont cédé la place aujourd'hui à l'anarchie et l'insalubrité qui ont transformé la capitale en un grand dépotoir à ciel ouvert qui fait honte mais qui fait surtout très mal au cœur, notamment, de ces personnes qui ont vécu les années d'or de la capitale, à l'instar des membres d'El- Qalaâ. Ces derniers ne semblent pourtant pas découragés, bien au contraire, ils paraissent certains que si tout le monde mettait du sien, Alger retrouvera sa beauté et sa blancheur. Etant certains que la sensibilisation est le seul moyen de lutter contre le civisme, les membres de l'association n'épargnent aucun effort pour informer, sensibiliser et solliciter les autorités pour mettre fin à cette situation dramatique que vit Alger aujourd'hui. «Nous devons nous mobiliser tous avant que ça ne soit trop tard parce qu'il est inacceptable de léguer à nos enfants et aux générations futures une ville avec des problèmes aussi importants que la propreté et la sécurité», nous dira le président d'El-Qalaâ. L'association a, donc, commencé par la sensibilisation des comités de quartiers pour travailler ensemble pour l'intérêt des citoyens et servir de porte-parole de ces derniers chez les autorités locales pour une meilleure coordination et collaboration. «Tous pour une ville propre et pour les rues qui portent les noms de nos valeureux chouhadas» est devenu un autre slogan de l'association. «Nous travaillons sans discontinuité, et nous saisissons chaque occasion qui se présente pour sensibiliser le citoyen résidant à Alger ou de simple passage à prendre ses responsabilités pour que la ville d'Alger redevienne une ville propre et paisible et pour que les autorités prennent des décisions urgentes afin de mettre fin à ce désastre», ajoute le responsable. Mais pour arriver à cela, les autorités concernées sont appelées «à veiller à l'application des lois portant protection et préservation de l'environnement de la ville d'Alger ainsi que la santé et la sécurité des habitants», dira M. Haddadi. Et d'ajouter : «L'association double ses efforts pour sensibiliser la famille algéroise et surtout la maman qui est la première école suceptible de donner le meilleur exemple à ses enfants, en leur inculquant les valeurs de la citoyenneté et le respect aussi bien de soi que de l'autre.» Dans la même optique également, l'association a organisé plusieurs rencontres de sensibilisation contre les accidents de la route, ainsi que d'autres pour pour la réconciliation nationale, en rassemblant des enfants des victimes du terrorisme avec des enfants des terroristes sous le thème : «Papa plus jamais ça. Plus de veuves et d'orphelins dans nos rues» et ce, dans le but d'inculquer les valeurs du pardon et de la miséricorde dans l'âme de ces petits enfants qui sont tous victimes d'une situation d'insécurité douloureuse que nous avons, espérons-le tous, tourner sa page». Très nombreuses sont les activités de cette organisation qui est décidée de renouer avec la nature, la beauté, le patrimoine et, donc, la mémoire de la capitale mais aussi avec le civisme et les valeurs. L'association El-Qalaâ appelle les citoyens à réagir et à prendre une part active dans cette lutte «pacifique» pour mettre fin à ce désastre qui s'amplifie de jour en jour à Alger. Elle appelle tout un chacun à prendre conscience de ce qu'on peut arranger aujourd'hui, on le retrouvera demain. La protection de l'environnement, des valeurs, du patrimoine est devenue, depuis des années déjà, la noble mission des membres de l'association El-Qalaâ de la wilaya d'Alger. Une association formée par un groupe de nostalgiques, tous natifs de la capitale, notamment la Casbah, Bab El-Oued et Alger-Centre. Trois communes que le président de l'association, M. Hamid Haddadi, considère comme étant le cœur de la capitale : «Avant, Alger était ces trois grandes communes.» El-Qalaâ a vu le jour le 16 janvier 2003 grâce à plus de 73 membres fondateurs. Tous des gens qui ne se retrouvaient plus dans leurs quartiers, vu la dégradation de la capitale. M. Hamid Haddadi, un ancien cadre de l'Etat natif de la Casbah, a eu l'idée de créer cette association avec un groupe d'amis nostalgiques à la belle époque où Alger était une véritable perle, propre et vivante. Artistes, médecins, enseignants, anciens scouts et responsables se sont tous entendus pour sauver ce qui reste de la capitale et sauver ainsi nos valeurs et notre mémoire. «Chaque membre de l'association avait un mal quelque part. Mal de voir son quartier perdre de sa beauté, de son histoire et de son civisme d'autrefois», nous dira M. Haddadi. Pour le choix du nom de l'association, M Haddadi nous a expliqué qu'«El-Qalaâ est un symbole de solidarité, et les membres de l'association sont tous soudés autour d'un principe et une conviction : redonner à Alger sa valeur». Sans aucune subvention étatique, l'association lutte, pourtant, pour faire renaître les bonnes valeurs et inculquer, notamment à nos enfants, des habitudes saines et ce, en leur faisant comprendre le sens du civisme, des bons réflexes pour protéger leur environnement vital. Alger la Blanche d'autrefois fut la fierté de tous les Algérois et tous les Algériens aussi. Le civisme régnait autrefois et Alger était une capitale de la culture et de l'art. «Nous avions les plus belles salles de cinéma, les plus beaux jardins et les meilleurs espaces publics, mais aujourd'hui hélas, notre cadre de vie et nos villes, notamment la capitale, ne cessent de se dégrader», nous dira M. Haddadi. «Malheureusement, Alger s'est métamorphosée aujourd'hui», ajoute t-il, en poussant un long soupir. Face à cette dégradation continuelle des communes de l'Algérois, notamment le cœur de la capitale, l'association El-Qalaâ a pensé à des activités qui visent particulièrement l'enfant qui sera «l'homme de demain», et depuis sa création, elle organise chaque année la manifestation appelée «Stop à la dégradation de ma cité», qui est une sorte de concours de dessins sur l'environnement pour enfants de 9 à 16 ans ; un concours qui allie la créativité et le sens de responsabilité chez l'enfant envers son quartier et sa ville en général, et aussi les gestes nécessaires dans l'hygiène de la vie quotidienne chez les enfants. Des manifestations pareilles sont chaque année organisées par ladite association en collaboration avec les autorités locales, notamment celles d'Alger- Centre, et les écoles de la capitale afin de sensibiliser les écoliers sur l'importance de l'hygiène dans notre vie et l'importance d'un environnement sain pour un lendemain meilleur et une vie plus agréable. L'association, avec le peu de moyens qu'elle a, fait face au laxisme et à l'incivisme de certains citoyens qui portent atteinte à l'environnement avec leur inconscience. Donc, l'association trouve impérieux de commencer la sensibilisation par les plus petits. Il est à noter que juste après sa création en mai 2003, l'association El-Qalaâ a commencé le travail et ce, en organisant des campagnes de sensibilisation et d'information sur le séisme. «Après le séisme de 2003, la population était traumatisée par l'ampleur de ce phénomène et nous avons essayé de contribuer au soulagement des peines des citoyens en leur expliquant que le phénomène est tout à fait naturel et qu'il n'y avait pas de raison de paniquer», nous a dit M Haddadi. C'était aussi une bonne occasion pour «lancer un appel aux bâtisseurs pour qu'ils accordent plus de considération à la vie humaine et respectent les normes de construction», ajoute M Haddadi. Depuis sa création, l'association active beaucoup pour lutter contre la violation des droits de notre environnement et le non-respect de nos villes, notre patrimoine et notre histoire. Plusieurs activités ont été, donc, organisées durant ses sept ans d'existence pour inculquer les valeurs de citoyenneté et introduire une éducation civique d'abord au sein de la famille et ensuite à l'école. La beauté et la propreté de la belle époque d'Alger ont cédé la place aujourd'hui à l'anarchie et l'insalubrité qui ont transformé la capitale en un grand dépotoir à ciel ouvert qui fait honte mais qui fait surtout très mal au cœur, notamment, de ces personnes qui ont vécu les années d'or de la capitale, à l'instar des membres d'El- Qalaâ. Ces derniers ne semblent pourtant pas découragés, bien au contraire, ils paraissent certains que si tout le monde mettait du sien, Alger retrouvera sa beauté et sa blancheur. Etant certains que la sensibilisation est le seul moyen de lutter contre le civisme, les membres de l'association n'épargnent aucun effort pour informer, sensibiliser et solliciter les autorités pour mettre fin à cette situation dramatique que vit Alger aujourd'hui. «Nous devons nous mobiliser tous avant que ça ne soit trop tard parce qu'il est inacceptable de léguer à nos enfants et aux générations futures une ville avec des problèmes aussi importants que la propreté et la sécurité», nous dira le président d'El-Qalaâ. L'association a, donc, commencé par la sensibilisation des comités de quartiers pour travailler ensemble pour l'intérêt des citoyens et servir de porte-parole de ces derniers chez les autorités locales pour une meilleure coordination et collaboration. «Tous pour une ville propre et pour les rues qui portent les noms de nos valeureux chouhadas» est devenu un autre slogan de l'association. «Nous travaillons sans discontinuité, et nous saisissons chaque occasion qui se présente pour sensibiliser le citoyen résidant à Alger ou de simple passage à prendre ses responsabilités pour que la ville d'Alger redevienne une ville propre et paisible et pour que les autorités prennent des décisions urgentes afin de mettre fin à ce désastre», ajoute le responsable. Mais pour arriver à cela, les autorités concernées sont appelées «à veiller à l'application des lois portant protection et préservation de l'environnement de la ville d'Alger ainsi que la santé et la sécurité des habitants», dira M. Haddadi. Et d'ajouter : «L'association double ses efforts pour sensibiliser la famille algéroise et surtout la maman qui est la première école suceptible de donner le meilleur exemple à ses enfants, en leur inculquant les valeurs de la citoyenneté et le respect aussi bien de soi que de l'autre.» Dans la même optique également, l'association a organisé plusieurs rencontres de sensibilisation contre les accidents de la route, ainsi que d'autres pour pour la réconciliation nationale, en rassemblant des enfants des victimes du terrorisme avec des enfants des terroristes sous le thème : «Papa plus jamais ça. Plus de veuves et d'orphelins dans nos rues» et ce, dans le but d'inculquer les valeurs du pardon et de la miséricorde dans l'âme de ces petits enfants qui sont tous victimes d'une situation d'insécurité douloureuse que nous avons, espérons-le tous, tourner sa page». Très nombreuses sont les activités de cette organisation qui est décidée de renouer avec la nature, la beauté, le patrimoine et, donc, la mémoire de la capitale mais aussi avec le civisme et les valeurs. L'association El-Qalaâ appelle les citoyens à réagir et à prendre une part active dans cette lutte «pacifique» pour mettre fin à ce désastre qui s'amplifie de jour en jour à Alger. Elle appelle tout un chacun à prendre conscience de ce qu'on peut arranger aujourd'hui, on le retrouvera demain.