La confrontation entre les riverains de Diar El-Kef à Bab El Oued et les forces de l'ordre a tourné au drame. Blessé par balle, un jeune adolescent de 17 ans, a succombé à ses blessures, sur le chemin vers l'hôpital. C'est ce qu'a indiqué la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), dans un communiqué rendu public jeudi dernier. Tout a commencé quand des éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Bab El Oued, en mission de sécurisation au niveau de la cité Diar El-Kef (ex-Carrière Jaubert), ont constaté la présence de sept jeunes personnes en possession d'armes blanches, qui tentaient d'agresser une jeune fille, précise la DGSN. Au cours de l'intervention, ces jeunes ont lancé des jets de pierres en direction des policiers. C'est alors que certains policiers ont fait usage de leurs armes de dotation, précise-t-on de même source, atteignant un adolescent au niveau de la tête, dans des circonstances que l'enquête déterminera. La victime a été évacué aussitôt vers l'hôpital de Mohame-Lamine-Debaghine (Ex-Maillot), dans un état comateux. Le procureur de la République, près le tribunal de Bab El Oued, a toutefois ordonné l'ouverture d'une enquête judiciaire pour déterminer les circonstance exactes de cet incident. L'affaire a été confiée à la division Centre de police judiciaire qui, dans le cadre d'une enquête préliminaire, a procédé aux constatations d'usage et à l'audition des policiers auteurs de tirs, ajoute-t-on de même source. Il faut dire que ce regrettable incident risque, encore une fois, de remonter à bloc les riverains de ce vieux bidonville de la capitale. A peine les tensions apaisées suite au relogement d'une centaine de familles y habitant, la colère des familles restantes, toujours en attente de logement, risque de faire surface. Il se veut à titre d'exemple, les batailles sanglantes qui ont éclaté cet été, entre les jeunes de Diar El-Kaf et ceux de Climat-de-France. Les premiers ont coûte que coûte tenu à venger l'un des leurs, tué froidement par les seconds. La ville de Bab El Oued a connu, durant cette période, une tension externe nécessitant la présence sur les lieux des forces antiémeute 24H/24H. Les accrochages entre résidants et services de police ne sont pas récents, dans cette vielle citée. Contrariés par la non-prise en charge de leurs revendications liées au relogement, les habitant de Diar El-Kef, se révoltent dès que l'occasion se présente, exprimant leur ras-le-bol d'une situation sociale qui perdure depuis des années. Ceci dit, les affrontements les plus marquants remontent à février 2009. Bab El Oued avait vécu quatre jours et nuits d'affrontements entre la bande du quartier Groupe Taine et celle de Diar El-Kef. Une guéguerre qui a éclaté pour un terrain de football (stade de la Concorde à Triolet), qui avait fait près d'une trentaine de blessés et de lourds dégâts matériels. I. A. La confrontation entre les riverains de Diar El-Kef à Bab El Oued et les forces de l'ordre a tourné au drame. Blessé par balle, un jeune adolescent de 17 ans, a succombé à ses blessures, sur le chemin vers l'hôpital. C'est ce qu'a indiqué la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), dans un communiqué rendu public jeudi dernier. Tout a commencé quand des éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Bab El Oued, en mission de sécurisation au niveau de la cité Diar El-Kef (ex-Carrière Jaubert), ont constaté la présence de sept jeunes personnes en possession d'armes blanches, qui tentaient d'agresser une jeune fille, précise la DGSN. Au cours de l'intervention, ces jeunes ont lancé des jets de pierres en direction des policiers. C'est alors que certains policiers ont fait usage de leurs armes de dotation, précise-t-on de même source, atteignant un adolescent au niveau de la tête, dans des circonstances que l'enquête déterminera. La victime a été évacué aussitôt vers l'hôpital de Mohame-Lamine-Debaghine (Ex-Maillot), dans un état comateux. Le procureur de la République, près le tribunal de Bab El Oued, a toutefois ordonné l'ouverture d'une enquête judiciaire pour déterminer les circonstance exactes de cet incident. L'affaire a été confiée à la division Centre de police judiciaire qui, dans le cadre d'une enquête préliminaire, a procédé aux constatations d'usage et à l'audition des policiers auteurs de tirs, ajoute-t-on de même source. Il faut dire que ce regrettable incident risque, encore une fois, de remonter à bloc les riverains de ce vieux bidonville de la capitale. A peine les tensions apaisées suite au relogement d'une centaine de familles y habitant, la colère des familles restantes, toujours en attente de logement, risque de faire surface. Il se veut à titre d'exemple, les batailles sanglantes qui ont éclaté cet été, entre les jeunes de Diar El-Kaf et ceux de Climat-de-France. Les premiers ont coûte que coûte tenu à venger l'un des leurs, tué froidement par les seconds. La ville de Bab El Oued a connu, durant cette période, une tension externe nécessitant la présence sur les lieux des forces antiémeute 24H/24H. Les accrochages entre résidants et services de police ne sont pas récents, dans cette vielle citée. Contrariés par la non-prise en charge de leurs revendications liées au relogement, les habitant de Diar El-Kef, se révoltent dès que l'occasion se présente, exprimant leur ras-le-bol d'une situation sociale qui perdure depuis des années. Ceci dit, les affrontements les plus marquants remontent à février 2009. Bab El Oued avait vécu quatre jours et nuits d'affrontements entre la bande du quartier Groupe Taine et celle de Diar El-Kef. Une guéguerre qui a éclaté pour un terrain de football (stade de la Concorde à Triolet), qui avait fait près d'une trentaine de blessés et de lourds dégâts matériels. I. A.