M. Benatallah a instruit le consul général d'Algérie à Djeddah « de procéder, auprès des autorités saoudiennes, à toutes les démarches nécessaires afin d'élucider, dans les plus brefs délais, les circonstances de cet assassinat ». Il a, par ailleurs, appelé la communauté algérienne en Arabie saoudite, à « garder leur calme », en réitérant « le ferme engagement du gouvernement à ne ménager aucun effort pour assurer la protection des ressortissants algériens là où ils se trouvent ». L'affaire du viol présumé puis du meurtre, à La Mecque, de la jeune franco-algérienne âgée de 15 ans, continue d'éveiller l'interrogation sur ce qui s'est réellement passé, dans la nuit du mercredi à jeudi dernier. Plusieurs versions existent cependant et laissent le doute planer. La jeune fille, venue de Marseille, accompagnant son père, originaire de Tlemcen, pour l'accomplissement de la Omra, aurait selon les dires, été retrouvée morte sur le toit d'un immeuble adjacent à son hôtel, après avoir chuté du 16e étage pour atterrir sur le 12é, contrairement à la première version des faits selon laquelle, ses agresseurs l'auraient jeté par le balcon de sa chambre d'hôtel après l'avoir violé, tel que relaté par les médias algériens. Les autorités saoudiennes ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de la mort de l'adolescente, au lendemain (jeudi). Selon les quotidiens arabophones saoudiens, dont El Watan, l'examen médico-légal aurait démontré que la victime n'a subi aucun viol, si ce n'est quelques fractures dans sa colonne vertébrale et sa jambe gauche, dues à sa chute. Selon le même quotidien qui cite le porte-parole de la police de La Mecque, le commandant Abdel Mohsen, les premiers éléments de l'enquête ont permis de savoir que la fille était en relation sentimentale avec l'un des suspects. Le porte-parole de la police, a déclaré que « deux employés de l'hôtel en situation irrégulière, de nationalité arabe, ont été appréhendés et sont interrogés ». De nouveaux faits, explique le journal, ont également indiqué que la victime était une karatéka, ce qui exclut l'éventualité qu'elle s'est laissée agressée aisément. Pour l'instant aucune autre information n'est venue contredire la version officielle donnée par la police saoudienne, en charge de l'enquête. Côté algérien, l'affaire suscite encore l'émoi de la société civile, au moment où le gouvernement a annoncé suivre l'affaire de tout près. Les services du secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale établie à l'étranger, ont indiqué, avant-hier, que Halim Benatallah « suit en permanence et avec un grand intérêt les suites de l'assassinat de la jeune fille ». A cet effet, a-t-on ajouté, M. Benatallah a instruit le consul général d'Algérie à Djeddah « de procéder, auprès des autorités saoudiennes, à toutes les démarches nécessaires afin d'élucider, dans les plus brefs délais, les circonstances de cet assassinat ». Il a, par ailleurs, appelé la communauté algérienne en Arabie saoudite, à « garder leur calme », en réitérant « le ferme engagement du gouvernement à ne ménager aucun effort pour assurer la protection des ressortissants algériens là où ils se trouvent ».Quelque 300 ressortissants algériens se sont rassemblés devant l'hôtel, mercredi soir réclamant une enquête sur les circonstances de la mort de la jeune fille. Le consul général d'Algérie en Arabie saoudite, Salah Al-Atiya, rappelons-le, s'est dépêché en urgence sur les lieux afin de calmer les esprits. M. B. M. Benatallah a instruit le consul général d'Algérie à Djeddah « de procéder, auprès des autorités saoudiennes, à toutes les démarches nécessaires afin d'élucider, dans les plus brefs délais, les circonstances de cet assassinat ». Il a, par ailleurs, appelé la communauté algérienne en Arabie saoudite, à « garder leur calme », en réitérant « le ferme engagement du gouvernement à ne ménager aucun effort pour assurer la protection des ressortissants algériens là où ils se trouvent ». L'affaire du viol présumé puis du meurtre, à La Mecque, de la jeune franco-algérienne âgée de 15 ans, continue d'éveiller l'interrogation sur ce qui s'est réellement passé, dans la nuit du mercredi à jeudi dernier. Plusieurs versions existent cependant et laissent le doute planer. La jeune fille, venue de Marseille, accompagnant son père, originaire de Tlemcen, pour l'accomplissement de la Omra, aurait selon les dires, été retrouvée morte sur le toit d'un immeuble adjacent à son hôtel, après avoir chuté du 16e étage pour atterrir sur le 12é, contrairement à la première version des faits selon laquelle, ses agresseurs l'auraient jeté par le balcon de sa chambre d'hôtel après l'avoir violé, tel que relaté par les médias algériens. Les autorités saoudiennes ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de la mort de l'adolescente, au lendemain (jeudi). Selon les quotidiens arabophones saoudiens, dont El Watan, l'examen médico-légal aurait démontré que la victime n'a subi aucun viol, si ce n'est quelques fractures dans sa colonne vertébrale et sa jambe gauche, dues à sa chute. Selon le même quotidien qui cite le porte-parole de la police de La Mecque, le commandant Abdel Mohsen, les premiers éléments de l'enquête ont permis de savoir que la fille était en relation sentimentale avec l'un des suspects. Le porte-parole de la police, a déclaré que « deux employés de l'hôtel en situation irrégulière, de nationalité arabe, ont été appréhendés et sont interrogés ». De nouveaux faits, explique le journal, ont également indiqué que la victime était une karatéka, ce qui exclut l'éventualité qu'elle s'est laissée agressée aisément. Pour l'instant aucune autre information n'est venue contredire la version officielle donnée par la police saoudienne, en charge de l'enquête. Côté algérien, l'affaire suscite encore l'émoi de la société civile, au moment où le gouvernement a annoncé suivre l'affaire de tout près. Les services du secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale établie à l'étranger, ont indiqué, avant-hier, que Halim Benatallah « suit en permanence et avec un grand intérêt les suites de l'assassinat de la jeune fille ». A cet effet, a-t-on ajouté, M. Benatallah a instruit le consul général d'Algérie à Djeddah « de procéder, auprès des autorités saoudiennes, à toutes les démarches nécessaires afin d'élucider, dans les plus brefs délais, les circonstances de cet assassinat ». Il a, par ailleurs, appelé la communauté algérienne en Arabie saoudite, à « garder leur calme », en réitérant « le ferme engagement du gouvernement à ne ménager aucun effort pour assurer la protection des ressortissants algériens là où ils se trouvent ».Quelque 300 ressortissants algériens se sont rassemblés devant l'hôtel, mercredi soir réclamant une enquête sur les circonstances de la mort de la jeune fille. Le consul général d'Algérie en Arabie saoudite, Salah Al-Atiya, rappelons-le, s'est dépêché en urgence sur les lieux afin de calmer les esprits. M. B.