C'est une situation des plus alarmantes que celle dépeinte par le Front des forces socialistes (FFS), lors de la session ordinaire de son conseil national tenue récemment au siège national du parti à Alger. Les débats engagés au cours de cette rencontre organique ont cerné tous les aspects de la vie nationale, où les militants et cadres de la formation de Hocine Aït Ahmed ont relevé les difficultés et les carences enregistrées, marquées notamment par une détresse sociale, une régression économique et un cafouillage politique. Le premier secrétaire du FFS a mis l'accent sur les « paradoxes » qui caractérisent le discours politique des officiels et la réalité du terrain. Karim Tabbou a notamment insisté sur les citoyens qui sont sortis « exsangues » d'un mois de Ramadhan particulièrement onéreux, d'une fête de l'Aïd et d'une rentrée scolaire qui ont saigné à blanc les bourses des Algériens. Pour le premier secrétaire national du vieux parti de l'opposition, « la grande affluence auprès des chorbas populaires et des restaurants de la rahma illustrent l'extrême détresse des Algériens », ce qui fait que la rentrée sociale est vécue dans un climat de « nervosité, de morosité et d'inquiétude ». Sur le plan politique, le constat du FFS est tout aussi alarmant. Platitude, immobilisme, verrouillage sont autant de qualificatifs de la scène politique nationale, marquée par des remous et des agitations sans pour autant changer la situation d'inertie qui prévalait. « Les forces du changement ont besoin d'un nouveau souffle, ce qui ne veut pas dire qu'elles étaient à bout de souffle, pour recréer de vrais espaces publics, donner du sens à l'action politique et répondre aux besoins de cette situation. Pour notre part, notre ambition est d'atteindre ces objectifs », a estimé Tabbou, annonçant de là même l'organisation prochaine d'une conférence nationale d'évaluation, afin de mesurer le chemin parcouru par la formation de Hocine Aït Ahmed durant ces dernières années, et l'état d'avancement des différents objectifs que s'est assignés le parti. Le nouveau souffle préconisé par le premier secrétaire national du FFS se veut un effort de plus pour aller de l'avant, afin « d'émerger des débats qui ont du sens », et mobiliser toutes forces vives du pays pour « initier des actions efficaces capables de faire avancer notre lutte pour la démocratie », a-t-il souhaité. Pour rappel, le président du FFS a, il y a quelques années, tenté d'amorcer une « initiative nationale d'envergure », en compagnie de grandes personnalités, l'ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche en l'occurrence et l'ex-SG du FLN Abdelhamid Mehri, dans la perspective de suggérer une alternative de changement politique. Le projet est resté sans suite. C'est une situation des plus alarmantes que celle dépeinte par le Front des forces socialistes (FFS), lors de la session ordinaire de son conseil national tenue récemment au siège national du parti à Alger. Les débats engagés au cours de cette rencontre organique ont cerné tous les aspects de la vie nationale, où les militants et cadres de la formation de Hocine Aït Ahmed ont relevé les difficultés et les carences enregistrées, marquées notamment par une détresse sociale, une régression économique et un cafouillage politique. Le premier secrétaire du FFS a mis l'accent sur les « paradoxes » qui caractérisent le discours politique des officiels et la réalité du terrain. Karim Tabbou a notamment insisté sur les citoyens qui sont sortis « exsangues » d'un mois de Ramadhan particulièrement onéreux, d'une fête de l'Aïd et d'une rentrée scolaire qui ont saigné à blanc les bourses des Algériens. Pour le premier secrétaire national du vieux parti de l'opposition, « la grande affluence auprès des chorbas populaires et des restaurants de la rahma illustrent l'extrême détresse des Algériens », ce qui fait que la rentrée sociale est vécue dans un climat de « nervosité, de morosité et d'inquiétude ». Sur le plan politique, le constat du FFS est tout aussi alarmant. Platitude, immobilisme, verrouillage sont autant de qualificatifs de la scène politique nationale, marquée par des remous et des agitations sans pour autant changer la situation d'inertie qui prévalait. « Les forces du changement ont besoin d'un nouveau souffle, ce qui ne veut pas dire qu'elles étaient à bout de souffle, pour recréer de vrais espaces publics, donner du sens à l'action politique et répondre aux besoins de cette situation. Pour notre part, notre ambition est d'atteindre ces objectifs », a estimé Tabbou, annonçant de là même l'organisation prochaine d'une conférence nationale d'évaluation, afin de mesurer le chemin parcouru par la formation de Hocine Aït Ahmed durant ces dernières années, et l'état d'avancement des différents objectifs que s'est assignés le parti. Le nouveau souffle préconisé par le premier secrétaire national du FFS se veut un effort de plus pour aller de l'avant, afin « d'émerger des débats qui ont du sens », et mobiliser toutes forces vives du pays pour « initier des actions efficaces capables de faire avancer notre lutte pour la démocratie », a-t-il souhaité. Pour rappel, le président du FFS a, il y a quelques années, tenté d'amorcer une « initiative nationale d'envergure », en compagnie de grandes personnalités, l'ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche en l'occurrence et l'ex-SG du FLN Abdelhamid Mehri, dans la perspective de suggérer une alternative de changement politique. Le projet est resté sans suite.