Pour Moussa Benhamadi, l'Etat algérien n'a «aucune intention de destabiliser Djezzy », affirmant que le gouvernement veut «récupérer l'entreprise dans les meilleures conditions possibles», sans toutefois avancer de date précise pour le rachat de l'entreprise Djezzy. Pour Moussa Benhamadi, l'Etat algérien n'a «aucune intention de destabiliser Djezzy », affirmant que le gouvernement veut «récupérer l'entreprise dans les meilleures conditions possibles», sans toutefois avancer de date précise pour le rachat de l'entreprise Djezzy. «Nous voulons préserver l‘entreprise Djezzy telle quelle. Préserver son réseau, son potentiel d‘encadrement, son personnel et son portefeuille clientèle également », a annoncé Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de la communication, invité hier de la Chaîne III de la radio nationale. A travers ces propos du premier responsable du secteur de la Postes et des Nouvelles technologies de l‘information, l‘Etat algérien donne des éclaicissements sur l‘avenir de l‘entreprise Djezzy. Pour Moussa Benhamadi, l‘Etat algérien n‘a « donc aucune intention de destabiliser Djezzy surtout qu‘il s‘agit d‘une affaire qui marche bien », affirmant que le gouvernement veut « récupérer l‘entreprise dans les meilleures conditions possibles », sans toutefois avancer de date précise pour le rachat de l‘entreprise Djezzy. « C‘est une question de temps », a-t-il finalement avoué, soulignant que « la décision politique a été prise pour l‘acquisition de Djezzy ». Reprenant les propos de son collègue des Finances, Karim Djoudi, il réitère que « le processus est engagé », exprimant le souhait « d‘aller vite ». Le gouvernement ne semble pas aller vers la précipitation, en ce sens que, avoue Moussa Benhamadi, « ce n‘est pas une affaire facile ». Le ministre estime qu‘ « il faut laisser le dossier se développer naturellement ». Rachat de l‘Eepad, le dossier est ouvert L‘autre société dans le collimateur des pouvoirs publics est le fournisseur d‘accès Internet privé Eepad. Moussa Benhamadi n‘exclut aucune éventualité même son rachat par l‘Etat. « Le dossier est ouvert », a expliqué le ministre qui précise que « tout était possible ». Selon, lui, « le dossier du litige entre Algérie Télécom et Eepad est encore au niveau de la justice », soulignant que « la justice a désigné un expert. Le gouvernement est dans l‘attente des conclusions de cet expert pour continuer à avancer dans le dossier », a-t-il soutenu. La licence pour la G3 en 2011 et l‘œil ouvert pour la G4 Autre grand chantier du secteur de la poste et des technologies de l‘information que s‘attèle à réaliser les pouvoirs publics : la téléphonie mobile de troisième générale (3G). La 3G permettra aux abonnés du mobile d‘accéder à Internet haut débit sur leurs téléphones portables. Ce chantier devrait voir le jour en 2011. « Le dossier de la 3G est en cours d‘élaboration au niveau du ministère. Nous allons préparer le cahier des charges et j‘espère que nous allons vendre la licence 3G à partir de 2011 », a déclaré le ministre qui n‘a pas précisé le nombre de licences 3G qui seront mises en vente par l‘Algérie. La G3 ne sera-t-il pas dépassé entre-temps et remplacé par la G4 ? Moussa Benhamadi relève que cette question pose débat actuellement au niveau mondial. Deux thèses développées par les informaticiens et les experts en télécommunications s‘affrontent, selon lui, pour qu‘«un des deux standards soit développé », n‘écartant pas pour l‘Algérie de passer vers la G4 au vu des « évolutions possibles », rappelant le souci du gouvernement « d‘optimiser tous les investissements ». En l‘état actuel des choses, Moussa Benhamadi relève que la licence G3 « intéresse beaucoup de monde et les opérateurs sont invités à venir investir dans ce domaine », et avance que le budget alloué par l‘opérateur historique pour atteindre des objectifs pour le quinquennal 2010-204 est de 230 milliards de dinars, puisés dans les fonds propres d‘AT et le recours au crédit bancaire en cas de besoin. En étant une SPA, AT ne peut accéder au financement public. Algérie Télécom s‘attelle également à élargir la qualité des services par l‘introduction du MSAN (réseau de très haut débit multiservices Internet et fixe). Il permet, affirme Moussa Benhamadi, « une meilleure disponibilité, des pannes moins fréquentes » et il est envisagé d‘étendre ce réseau, selon le ministre en « boucle mobile » (nouvelles cités et les foyers). Enjeu fondamental, la production des logiciels Revenant aux dispositions de la LFC 2010 qui exonère l‘Internet de la TVA, il estime que « c‘est une bonne chose », relevant « l‘effort du gouvernement pour améliorer la production du contenu ». Selon lui, l‘enjeu fondamental « est au niveau de la production de logiciels ». Les ERP, (progiciel de gestion intégré) selon lui, « coûtent chers ». Il souligne qu‘entre 9 mille et 10 mille ingénieurs informaticiens sont sortis de l‘université algérienne et ils seront 20 mille à l‘horizon 2014. Il estime qu‘il faut « valoriser » ce potentiel pour qu‘il y ait « un retour d‘investissement ». 30 milliards de dinars pour améliorer la qualité de service d‘Algérie Poste Abordant les carences et autres dysfonctionnement constatés à Algérie Poste, il avoue que les problèmes vont encore perdurer un certain temps, révélant que AP a engagé un budget de 30 milliards de dinars pour améliorer son réseau et la qualité de ses prestations de service. Au sujet du manque de liquidités dans les bureaux de postes, Moussa Benhamadi l‘attribue à divers facteurs, telle que la thésaurisation de masses monétaires par les citoyens, les billets de banque fortement détériorés et la non utilisations des TPE (terminal de paiement électroniques par ces mêmes citoyens. La solution ne peut venir que de la « dématérialisation des transactions », a-t-il soutenu, affirmant qu‘Algérie Poste prévoit d‘équiper ses 3.500 bureaux de poste de TPE à l‘horizon 2014 et ils seront près de 20 mille TPE à la disposition du public. Enfin, le ministre admet que la distribution du courrier pose problème. Il regrette l‘ancien temps des facteurs disciplinés et jouissant d‘une bonne moralité, des vertus que les jeunes d‘aujourd‘hui, se désole-t-il, sont loin de posséder. «Donnez-nous de jeunes de bonne éducation et de bonne moralité, nous vous donnerons d‘excellents facteurs », s‘est-il engagé. L‘appel est lancé, mais on ne sait pas à qui il est adressé. «Nous voulons préserver l‘entreprise Djezzy telle quelle. Préserver son réseau, son potentiel d‘encadrement, son personnel et son portefeuille clientèle également », a annoncé Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de la communication, invité hier de la Chaîne III de la radio nationale. A travers ces propos du premier responsable du secteur de la Postes et des Nouvelles technologies de l‘information, l‘Etat algérien donne des éclaicissements sur l‘avenir de l‘entreprise Djezzy. Pour Moussa Benhamadi, l‘Etat algérien n‘a « donc aucune intention de destabiliser Djezzy surtout qu‘il s‘agit d‘une affaire qui marche bien », affirmant que le gouvernement veut « récupérer l‘entreprise dans les meilleures conditions possibles », sans toutefois avancer de date précise pour le rachat de l‘entreprise Djezzy. « C‘est une question de temps », a-t-il finalement avoué, soulignant que « la décision politique a été prise pour l‘acquisition de Djezzy ». Reprenant les propos de son collègue des Finances, Karim Djoudi, il réitère que « le processus est engagé », exprimant le souhait « d‘aller vite ». Le gouvernement ne semble pas aller vers la précipitation, en ce sens que, avoue Moussa Benhamadi, « ce n‘est pas une affaire facile ». Le ministre estime qu‘ « il faut laisser le dossier se développer naturellement ». Rachat de l‘Eepad, le dossier est ouvert L‘autre société dans le collimateur des pouvoirs publics est le fournisseur d‘accès Internet privé Eepad. Moussa Benhamadi n‘exclut aucune éventualité même son rachat par l‘Etat. « Le dossier est ouvert », a expliqué le ministre qui précise que « tout était possible ». Selon, lui, « le dossier du litige entre Algérie Télécom et Eepad est encore au niveau de la justice », soulignant que « la justice a désigné un expert. Le gouvernement est dans l‘attente des conclusions de cet expert pour continuer à avancer dans le dossier », a-t-il soutenu. La licence pour la G3 en 2011 et l‘œil ouvert pour la G4 Autre grand chantier du secteur de la poste et des technologies de l‘information que s‘attèle à réaliser les pouvoirs publics : la téléphonie mobile de troisième générale (3G). La 3G permettra aux abonnés du mobile d‘accéder à Internet haut débit sur leurs téléphones portables. Ce chantier devrait voir le jour en 2011. « Le dossier de la 3G est en cours d‘élaboration au niveau du ministère. Nous allons préparer le cahier des charges et j‘espère que nous allons vendre la licence 3G à partir de 2011 », a déclaré le ministre qui n‘a pas précisé le nombre de licences 3G qui seront mises en vente par l‘Algérie. La G3 ne sera-t-il pas dépassé entre-temps et remplacé par la G4 ? Moussa Benhamadi relève que cette question pose débat actuellement au niveau mondial. Deux thèses développées par les informaticiens et les experts en télécommunications s‘affrontent, selon lui, pour qu‘«un des deux standards soit développé », n‘écartant pas pour l‘Algérie de passer vers la G4 au vu des « évolutions possibles », rappelant le souci du gouvernement « d‘optimiser tous les investissements ». En l‘état actuel des choses, Moussa Benhamadi relève que la licence G3 « intéresse beaucoup de monde et les opérateurs sont invités à venir investir dans ce domaine », et avance que le budget alloué par l‘opérateur historique pour atteindre des objectifs pour le quinquennal 2010-204 est de 230 milliards de dinars, puisés dans les fonds propres d‘AT et le recours au crédit bancaire en cas de besoin. En étant une SPA, AT ne peut accéder au financement public. Algérie Télécom s‘attelle également à élargir la qualité des services par l‘introduction du MSAN (réseau de très haut débit multiservices Internet et fixe). Il permet, affirme Moussa Benhamadi, « une meilleure disponibilité, des pannes moins fréquentes » et il est envisagé d‘étendre ce réseau, selon le ministre en « boucle mobile » (nouvelles cités et les foyers). Enjeu fondamental, la production des logiciels Revenant aux dispositions de la LFC 2010 qui exonère l‘Internet de la TVA, il estime que « c‘est une bonne chose », relevant « l‘effort du gouvernement pour améliorer la production du contenu ». Selon lui, l‘enjeu fondamental « est au niveau de la production de logiciels ». Les ERP, (progiciel de gestion intégré) selon lui, « coûtent chers ». Il souligne qu‘entre 9 mille et 10 mille ingénieurs informaticiens sont sortis de l‘université algérienne et ils seront 20 mille à l‘horizon 2014. Il estime qu‘il faut « valoriser » ce potentiel pour qu‘il y ait « un retour d‘investissement ». 30 milliards de dinars pour améliorer la qualité de service d‘Algérie Poste Abordant les carences et autres dysfonctionnement constatés à Algérie Poste, il avoue que les problèmes vont encore perdurer un certain temps, révélant que AP a engagé un budget de 30 milliards de dinars pour améliorer son réseau et la qualité de ses prestations de service. Au sujet du manque de liquidités dans les bureaux de postes, Moussa Benhamadi l‘attribue à divers facteurs, telle que la thésaurisation de masses monétaires par les citoyens, les billets de banque fortement détériorés et la non utilisations des TPE (terminal de paiement électroniques par ces mêmes citoyens. La solution ne peut venir que de la « dématérialisation des transactions », a-t-il soutenu, affirmant qu‘Algérie Poste prévoit d‘équiper ses 3.500 bureaux de poste de TPE à l‘horizon 2014 et ils seront près de 20 mille TPE à la disposition du public. Enfin, le ministre admet que la distribution du courrier pose problème. Il regrette l‘ancien temps des facteurs disciplinés et jouissant d‘une bonne moralité, des vertus que les jeunes d‘aujourd‘hui, se désole-t-il, sont loin de posséder. «Donnez-nous de jeunes de bonne éducation et de bonne moralité, nous vous donnerons d‘excellents facteurs », s‘est-il engagé. L‘appel est lancé, mais on ne sait pas à qui il est adressé.