Les efforts déployés par l'Algérie en matière de santé et d'éducation ont permis d'enregistrer des résultats satisfaisants qui la placent sur la voie des pays pouvant atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à l'échéance de 2015, a souligné, à New York, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Les efforts déployés par l'Algérie en matière de santé et d'éducation ont permis d'enregistrer des résultats satisfaisants qui la placent sur la voie des pays pouvant atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à l'échéance de 2015, a souligné, à New York, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Intervenant lors de la table ronde consacrée aux objectifs OMD en matière de santé et d'éducation, organisée dans le cadre de la tenue de la 65e session de l'assemblée générale de l'Onu, le ministre a indiqué qu'en matière de mortalité infantile, une baisse notable de cette catégorie de mortalité est constatée puisque son taux est passé de 46,8 pour 1.000 en 1990 à 25,5 et devrait s'établir à 15,5 pour 1.000 à l'horizon 2015, pour un objectif OMD fixé par la communauté internationale à 15,6 pour 1.000. Dans la lutte contre la mortalité maternelle, le pays a également enregistré des progressions assez importantes grâce aux mesures prises dans le sens de l'amélioration des conditions de prise en charge des femmes enceintes, a-t-il noté. Ainsi, le taux de mortalité maternelle qui était estimé à 215 pour 100 mille en 1992 est passé à 86,2 pour 100 mille en 2008, et devrait se situer à 57,5 en 2015, rendant possible la réalisation de cet objectif. L'Algérie à l'avant-garde en matière de lutte contre la tuberculose S'exprimant sur le VIH/Sida, M. Medelci a fait savoir que l'Algérie était un pays à profil épidémiologique bas avec une séroprévalence de l'ordre de 0,1 pc tandis que les traitements sont dispensés aux malades à titre gracieux. Pour ce qui est de la tuberculose, l'Algérie est largement à l'avant-garde en matière de lutte contre cette maladie dont la présence est faible, a-t-il signalé. S'agissant du paludisme, à l'exception de quelques cas importés qui sont signalés dans le sud du pays, l'Algérie reste à l'abri de cette maladie. Traitant ces points à une échelle internationale, le ministre a regretté que malgré quelques signes prometteurs d'un engagement en faveur des OMD sur la santé pris lors du Sommet du G8 à Muskoka (Canada) en juin 2010 afin de mobiliser 5 milliards de dollars en cinq ans pour la consolidation de la santé maternelle et infantile dans les pays pauvres, les mesures préconisées jusqu' à présent ne peuvent permettre l'atteinte des objectifs assignés dans les délais fixés. Une impulsion doit donc être donnée aux efforts déjà engagés en vue d'accélérer les progrès nécessaires pour atteindre ces objectifs. Abordant l'objectif OMD relatif à l'éducation, le ministre a relevé qu'en Algérie, l'éducation n'a pas cessé de constituer une priorité pour l'Etat, se traduisant par des résultats remarquables en la matière. En effet, le taux de scolarisation des enfants âgés de six ans est passé de 93% en 1999 à 97,96 % en 2009. Ce qui traduit l'atteinte de l'objectif fixé, s'est-il réjoui. Plusieurs pays, notamment ceux de l'Afrique subsaharienne, se retrouvent confrontés aux mêmes difficultés. Elargissant son évaluation au niveau des pays en développement, le ministre a observé que même si le taux de scolarisation dans le primaire est passé à plus de 90 % au cours des dix dernières années dans cette catégorie de pays, l'évolution de la scolarisation des enfants est caractérisée par certaines lenteurs et d'importantes disparités entre les pays et les régions. Il est largement admis que la fracture entre les zones urbaines et rurales dans le domaine des connaissances et de l'instruction est le principal obstacle à la concrétisation de l'éducation primaire universelle d'ici à 2015, selon lui. Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a observé que la dynamique enclenchée depuis l'adoption de la Déclaration du millénaire en 2000 a permis d'enregistrer des avancées dans de nombreux pays en développement dans les domaines de la santé et de l'éducation. L'Afrique confrontée aux difficultés du système de santé Il reste cependant que plusieurs pays, notamment ceux de l'Afrique subsaharienne, se retrouvent confrontés aux mêmes difficultés pour améliorer leur système de santé et d'éducation. Citant les chiffres de l'OMS, il a indiquée que près de neuf millions d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année et que rien qu'en 2008, un enfant sur sept décédait avant d'atteindre ses cinq ans en Afrique subsaharienne, et un enfant sur six en Afrique centrale et de l'ouest. En outre, la mortalité maternelle est l'objectif qui a enregistré le moins de résultats positifs dans le monde, a déploré le ministre qui a précisé que la moitié des décès dans le monde survient en Afrique ou près de la moitié des accouchements se déroulent sans l'aide d'un personnel spécialisé. 33,4 millions de personnes infectées par le sida L'autre problème relevé par le ministre est celui de la pandémie VIH/sida pour lequel l'année 2008 a recensé plus de 33,4 millions de personnes infectées et deux millions de décès dont 280 mille enfants, ajoutant que les deux-tiers des personnes infectées dans le mode vivent en Afrique subsaharienne et dont 6,7 millions ont besoin de traitements antirétroviraux. Au cours de cette table ronde, M. Medelci a saisi l'occasion pour proposer que pour plus d'efficacité, l'évaluation des OMD par les Nations unies devrait être effectuée annuellement au lieu d'une périodicité quinquennale, et ce, vu l'approche de l'échéance de 2015. Cette proposition a été également évoquée par le ministre au cours d'un déjeuner offert par la chancelière allemande, Angela Merkel, aux chefs de délégation des pays africains. Il est à rappeler qu'à travers les huit objectifs OMD définis il y a dix ans, les pays membres et les partenaires du développement se sont engagés à éliminer l'extrême pauvreté et la faim et à améliorer sensiblement le bien-être et la situation économique des populations pauvres de la planète à l'horizon 2015. Ces huit critères reposent sur la réduction de l'extrême pauvreté et la faim, l'éducation primaire pour tous, la promotion de l'égalité des sexes et l'autodétermination des femmes, la réduction de la mortalité infantile, l'amélioration de la sante maternelle, la lutte contre le VIH-SIDA, le paludisme et d'autres maladies, la préservation de l'environnement et la mise en place d'un partenariat mondial. Intervenant lors de la table ronde consacrée aux objectifs OMD en matière de santé et d'éducation, organisée dans le cadre de la tenue de la 65e session de l'assemblée générale de l'Onu, le ministre a indiqué qu'en matière de mortalité infantile, une baisse notable de cette catégorie de mortalité est constatée puisque son taux est passé de 46,8 pour 1.000 en 1990 à 25,5 et devrait s'établir à 15,5 pour 1.000 à l'horizon 2015, pour un objectif OMD fixé par la communauté internationale à 15,6 pour 1.000. Dans la lutte contre la mortalité maternelle, le pays a également enregistré des progressions assez importantes grâce aux mesures prises dans le sens de l'amélioration des conditions de prise en charge des femmes enceintes, a-t-il noté. Ainsi, le taux de mortalité maternelle qui était estimé à 215 pour 100 mille en 1992 est passé à 86,2 pour 100 mille en 2008, et devrait se situer à 57,5 en 2015, rendant possible la réalisation de cet objectif. L'Algérie à l'avant-garde en matière de lutte contre la tuberculose S'exprimant sur le VIH/Sida, M. Medelci a fait savoir que l'Algérie était un pays à profil épidémiologique bas avec une séroprévalence de l'ordre de 0,1 pc tandis que les traitements sont dispensés aux malades à titre gracieux. Pour ce qui est de la tuberculose, l'Algérie est largement à l'avant-garde en matière de lutte contre cette maladie dont la présence est faible, a-t-il signalé. S'agissant du paludisme, à l'exception de quelques cas importés qui sont signalés dans le sud du pays, l'Algérie reste à l'abri de cette maladie. Traitant ces points à une échelle internationale, le ministre a regretté que malgré quelques signes prometteurs d'un engagement en faveur des OMD sur la santé pris lors du Sommet du G8 à Muskoka (Canada) en juin 2010 afin de mobiliser 5 milliards de dollars en cinq ans pour la consolidation de la santé maternelle et infantile dans les pays pauvres, les mesures préconisées jusqu' à présent ne peuvent permettre l'atteinte des objectifs assignés dans les délais fixés. Une impulsion doit donc être donnée aux efforts déjà engagés en vue d'accélérer les progrès nécessaires pour atteindre ces objectifs. Abordant l'objectif OMD relatif à l'éducation, le ministre a relevé qu'en Algérie, l'éducation n'a pas cessé de constituer une priorité pour l'Etat, se traduisant par des résultats remarquables en la matière. En effet, le taux de scolarisation des enfants âgés de six ans est passé de 93% en 1999 à 97,96 % en 2009. Ce qui traduit l'atteinte de l'objectif fixé, s'est-il réjoui. Plusieurs pays, notamment ceux de l'Afrique subsaharienne, se retrouvent confrontés aux mêmes difficultés. Elargissant son évaluation au niveau des pays en développement, le ministre a observé que même si le taux de scolarisation dans le primaire est passé à plus de 90 % au cours des dix dernières années dans cette catégorie de pays, l'évolution de la scolarisation des enfants est caractérisée par certaines lenteurs et d'importantes disparités entre les pays et les régions. Il est largement admis que la fracture entre les zones urbaines et rurales dans le domaine des connaissances et de l'instruction est le principal obstacle à la concrétisation de l'éducation primaire universelle d'ici à 2015, selon lui. Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a observé que la dynamique enclenchée depuis l'adoption de la Déclaration du millénaire en 2000 a permis d'enregistrer des avancées dans de nombreux pays en développement dans les domaines de la santé et de l'éducation. L'Afrique confrontée aux difficultés du système de santé Il reste cependant que plusieurs pays, notamment ceux de l'Afrique subsaharienne, se retrouvent confrontés aux mêmes difficultés pour améliorer leur système de santé et d'éducation. Citant les chiffres de l'OMS, il a indiquée que près de neuf millions d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année et que rien qu'en 2008, un enfant sur sept décédait avant d'atteindre ses cinq ans en Afrique subsaharienne, et un enfant sur six en Afrique centrale et de l'ouest. En outre, la mortalité maternelle est l'objectif qui a enregistré le moins de résultats positifs dans le monde, a déploré le ministre qui a précisé que la moitié des décès dans le monde survient en Afrique ou près de la moitié des accouchements se déroulent sans l'aide d'un personnel spécialisé. 33,4 millions de personnes infectées par le sida L'autre problème relevé par le ministre est celui de la pandémie VIH/sida pour lequel l'année 2008 a recensé plus de 33,4 millions de personnes infectées et deux millions de décès dont 280 mille enfants, ajoutant que les deux-tiers des personnes infectées dans le mode vivent en Afrique subsaharienne et dont 6,7 millions ont besoin de traitements antirétroviraux. Au cours de cette table ronde, M. Medelci a saisi l'occasion pour proposer que pour plus d'efficacité, l'évaluation des OMD par les Nations unies devrait être effectuée annuellement au lieu d'une périodicité quinquennale, et ce, vu l'approche de l'échéance de 2015. Cette proposition a été également évoquée par le ministre au cours d'un déjeuner offert par la chancelière allemande, Angela Merkel, aux chefs de délégation des pays africains. Il est à rappeler qu'à travers les huit objectifs OMD définis il y a dix ans, les pays membres et les partenaires du développement se sont engagés à éliminer l'extrême pauvreté et la faim et à améliorer sensiblement le bien-être et la situation économique des populations pauvres de la planète à l'horizon 2015. Ces huit critères reposent sur la réduction de l'extrême pauvreté et la faim, l'éducation primaire pour tous, la promotion de l'égalité des sexes et l'autodétermination des femmes, la réduction de la mortalité infantile, l'amélioration de la sante maternelle, la lutte contre le VIH-SIDA, le paludisme et d'autres maladies, la préservation de l'environnement et la mise en place d'un partenariat mondial.