Le sénateur du territoire de Belfort Jean-Pierre Chevènement, celui que l'on surnomme parfois le Ché, ancien ministre de la défense du gouvernement socialiste de Michel Rocard, au terme de sa visite de quatre jours en Algérie a été reçu hier par le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Le sénateur du territoire de Belfort Jean-Pierre Chevènement, celui que l'on surnomme parfois le Ché, ancien ministre de la défense du gouvernement socialiste de Michel Rocard, au terme de sa visite de quatre jours en Algérie a été reçu hier par le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Jean-Pierre Chevènement a déclaré à la presse suite à l'entretien que lui a accordé le président Bouteflika que «les relations entre les deux pays sont très importantes et qu'il faut veiller à leur renforcement» et de poursuivre «il faut veiller à cette plante tant que l'on peut créer des contacts amicaux» Les entretiens entre les deux hommes ont porté sur les problèmes internationaux et la vie politique en général, ajoutant qu'il entretient une relation personnelle et très ancienne avec le président Bouteflika. Auparavant, l'ancien ministre de la Défense et de l'Intérieur a été également reçu par le vice-Premier ministre Mohamed-Yazid Zerhouni. Dans une déclaration faite à la presse, Chevènement admettra qu'il existe des «intolérances en France à l'égard de toutes les religions » mais que néanmoins étant un pays laïc «la France respecte toutes les religions» «L'islam est une religion qui est à égalité avec les autres religions à la table de la République de la France. C'est la deuxième religion en France», a-t-il ajouté. Il a aussi initié la création du Conseil français du Culte musulman en insistant toutefois sur la formation des imams du point de vue de la langue française et du droit. Le président du Mouvement républicain et citoyen dit croire en l'amitié entre l'Algérie et la France «Je crois qu'il faut porter un regard distancié par rapport à la situation de l'Algérie qui a souffert du terrorisme et je me réjouis de voir que cette période est derrière nous», a-t-il ajouté Après les entretiens avec le vice- Premier ministre, Chevènement a rencontré, mardi dernier, le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia avec lequel il a échangé des vues et des analyses sur des sujets d'intérêt commun en relation avec le partenariat algéro-français et sur les perspectives ouvertes pour des échanges fructueux en matière de coopération décentralisée Jean-Pierre Chevènement est venu en Algérie dans le cadre d'activités académiques initiées par l'ambassade de France à Alger. Sa première visite fut pour Oran où il donna sa première conférence sous le thème «République laïcité et religions» Il insistera sur le fait que «le dialogue des civilisations ne veut en aucune manière plaquer une identité sur une autre». L'ancien ministre a longuement parlé de la place de l'islam en France. «toutes les religions doivent exister et coexister» Il a également abordé la question du voile intégral. Il dira en substance que «la loi votée est la résultante de malentendus profonds» Il a également soulevé les questions sur le Proche-Orient, le désarmement et l'intégration des communautés étrangères dans la société française. Jean-Pierre Chevènement a déclaré à la presse suite à l'entretien que lui a accordé le président Bouteflika que «les relations entre les deux pays sont très importantes et qu'il faut veiller à leur renforcement» et de poursuivre «il faut veiller à cette plante tant que l'on peut créer des contacts amicaux» Les entretiens entre les deux hommes ont porté sur les problèmes internationaux et la vie politique en général, ajoutant qu'il entretient une relation personnelle et très ancienne avec le président Bouteflika. Auparavant, l'ancien ministre de la Défense et de l'Intérieur a été également reçu par le vice-Premier ministre Mohamed-Yazid Zerhouni. Dans une déclaration faite à la presse, Chevènement admettra qu'il existe des «intolérances en France à l'égard de toutes les religions » mais que néanmoins étant un pays laïc «la France respecte toutes les religions» «L'islam est une religion qui est à égalité avec les autres religions à la table de la République de la France. C'est la deuxième religion en France», a-t-il ajouté. Il a aussi initié la création du Conseil français du Culte musulman en insistant toutefois sur la formation des imams du point de vue de la langue française et du droit. Le président du Mouvement républicain et citoyen dit croire en l'amitié entre l'Algérie et la France «Je crois qu'il faut porter un regard distancié par rapport à la situation de l'Algérie qui a souffert du terrorisme et je me réjouis de voir que cette période est derrière nous», a-t-il ajouté Après les entretiens avec le vice- Premier ministre, Chevènement a rencontré, mardi dernier, le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia avec lequel il a échangé des vues et des analyses sur des sujets d'intérêt commun en relation avec le partenariat algéro-français et sur les perspectives ouvertes pour des échanges fructueux en matière de coopération décentralisée Jean-Pierre Chevènement est venu en Algérie dans le cadre d'activités académiques initiées par l'ambassade de France à Alger. Sa première visite fut pour Oran où il donna sa première conférence sous le thème «République laïcité et religions» Il insistera sur le fait que «le dialogue des civilisations ne veut en aucune manière plaquer une identité sur une autre». L'ancien ministre a longuement parlé de la place de l'islam en France. «toutes les religions doivent exister et coexister» Il a également abordé la question du voile intégral. Il dira en substance que «la loi votée est la résultante de malentendus profonds» Il a également soulevé les questions sur le Proche-Orient, le désarmement et l'intégration des communautés étrangères dans la société française.