Les répercussions des rapts d'étrangers dans le Sahel sont négatives pour le tourisme saharien, a fait savoir Yves Godeau, président de l'Association des tours opérateurs français. Rencontré au salon professionnel du tourisme « Top résa 2010 », qui s'est achevé vendredi dernier à Paris, le spécialistes des circuits sahariens, estime à ce titre la baisse de la fréquentation des destinations sahariennes à 70% en moins. Une baisse réelle qui trouve une explication directe dans la détérioration du climat sécuritaire dans la région du Sahel. « Il y a des zones qui nous paraissent encore fréquentables et d'autres pas. Les zones les plus sûres sont le pays Dogo au Mali, et puis les zones autour de Tamanrasset et de Djanet qui sont classées zones vertes en dépit des rapts qui ont eu lieu ces derniers jours », assure-t-il. Ce professionnel du tourisme nuance ainsi la menace en fonction des zones qui composent la région du Sahel. Il avance que Djanet, Timimoun et Tamanrasset restent toutefois des zones sécurisées en comparaison d'autres régions, et parfois le risque varie dans un même pays, fait-il savoir. Il prend alors comme exemple la région du Hoggar et du Tassili qui reste une zone fermée au tourisme.Néanmoins, en dépit de la nuance de notre source, sur le terrain la réalité suit une tendance à la baisse tous azimuts. C'est suivant cette même tendance que les responsables de la compagnie Point Afrique ont décidé d'annuler six destinations sur spet qui desservent le Sahara, dont Tamanrasset, Djanet et Timimoun. Celui qui « ne veut pas être un pourvoyeur d'otages », motive cette décision par l'insécurité prévalant dans la région sahélienne au grand dam de la population locale qui vit quasi exclusivement du tourisme. L'indigence aidant, cette situation dramatique tend à pousser la population touareg dans les rets inextricables du terrorisme. « En effet, il y a une baisse considérable de la demande. Comme il y a plus de clients, ils ne sont plus en mesure de supporter des vols spécifiques pour ces zones », confirme Yves Godeau qui représente aussi le label « Agir pour un tourisme responsable ». Ajoutant que les opérateurs français qu'il représente vont rester dans le circuit des zones sûres. « Si l'on veut encore desservir Djanet et Tam on peut compter que sur les vols réguliers». En définitive, le voyagiste ne cède pas à l'alarmisme ambiant et tente de nuancer la menace zone par zone. Là où d'autres ont décidé de plier bagages, le représentant des tours opérateurs français restent encore dans le circuit en se rabattant sur les zones sécurisées. « La présence de l'armée algérienne dans les zones de Djanet et de Tam fait que le tourisme reste sécurisé dans cette région », ajoutant que « la menace dans cette région n'est pas aussi grande qu'à Paris ». Les répercussions des rapts d'étrangers dans le Sahel sont négatives pour le tourisme saharien, a fait savoir Yves Godeau, président de l'Association des tours opérateurs français. Rencontré au salon professionnel du tourisme « Top résa 2010 », qui s'est achevé vendredi dernier à Paris, le spécialistes des circuits sahariens, estime à ce titre la baisse de la fréquentation des destinations sahariennes à 70% en moins. Une baisse réelle qui trouve une explication directe dans la détérioration du climat sécuritaire dans la région du Sahel. « Il y a des zones qui nous paraissent encore fréquentables et d'autres pas. Les zones les plus sûres sont le pays Dogo au Mali, et puis les zones autour de Tamanrasset et de Djanet qui sont classées zones vertes en dépit des rapts qui ont eu lieu ces derniers jours », assure-t-il. Ce professionnel du tourisme nuance ainsi la menace en fonction des zones qui composent la région du Sahel. Il avance que Djanet, Timimoun et Tamanrasset restent toutefois des zones sécurisées en comparaison d'autres régions, et parfois le risque varie dans un même pays, fait-il savoir. Il prend alors comme exemple la région du Hoggar et du Tassili qui reste une zone fermée au tourisme.Néanmoins, en dépit de la nuance de notre source, sur le terrain la réalité suit une tendance à la baisse tous azimuts. C'est suivant cette même tendance que les responsables de la compagnie Point Afrique ont décidé d'annuler six destinations sur spet qui desservent le Sahara, dont Tamanrasset, Djanet et Timimoun. Celui qui « ne veut pas être un pourvoyeur d'otages », motive cette décision par l'insécurité prévalant dans la région sahélienne au grand dam de la population locale qui vit quasi exclusivement du tourisme. L'indigence aidant, cette situation dramatique tend à pousser la population touareg dans les rets inextricables du terrorisme. « En effet, il y a une baisse considérable de la demande. Comme il y a plus de clients, ils ne sont plus en mesure de supporter des vols spécifiques pour ces zones », confirme Yves Godeau qui représente aussi le label « Agir pour un tourisme responsable ». Ajoutant que les opérateurs français qu'il représente vont rester dans le circuit des zones sûres. « Si l'on veut encore desservir Djanet et Tam on peut compter que sur les vols réguliers». En définitive, le voyagiste ne cède pas à l'alarmisme ambiant et tente de nuancer la menace zone par zone. Là où d'autres ont décidé de plier bagages, le représentant des tours opérateurs français restent encore dans le circuit en se rabattant sur les zones sécurisées. « La présence de l'armée algérienne dans les zones de Djanet et de Tam fait que le tourisme reste sécurisé dans cette région », ajoutant que « la menace dans cette région n'est pas aussi grande qu'à Paris ».