Des démarches ont été entreprises récemment par la commune de Toudja et l'association universitaire "Géhimab" auprès du ministère de la Culture en vue de faire du musée de Toudja un musée national. "Nous avons ficelé un dossier complet à cet effet", a souligné le professeur Aissani, président de l'association, et un des acteurs à l'origine de la mise sur pied de ce projet de musée, qui s'est révélé une totale réussite eu égard au nombre de visiteurs qu'il reçoit quotidiennement. "La semaine dernière, c'est une délégation de l'Union Européenne qui en a été l'hôte", a dit M.Aissani. Des démarches ont été entreprises récemment par la commune de Toudja et l'association universitaire "Géhimab" auprès du ministère de la Culture en vue de faire du musée de Toudja un musée national. "Nous avons ficelé un dossier complet à cet effet", a souligné le professeur Aissani, président de l'association, et un des acteurs à l'origine de la mise sur pied de ce projet de musée, qui s'est révélé une totale réussite eu égard au nombre de visiteurs qu'il reçoit quotidiennement. "La semaine dernière, c'est une délégation de l'Union Européenne qui en a été l'hôte", a dit M.Aissani. Unique en son genre dans le continent africain, le musée regroupe en fait tout un site archéologique et culturel dont les racines remontent jusqu'à l'an 145 de l'ère chrétienne, coïncidant avec l'arrivée des Romains dans la région et le lancement de la construction d'un aqueduc pour l'acheminement de l'eau de Toudja jusqu'à Bejaia sur une distance de près de 50 km. Sa réalisation est considérée, à ce jour, comme une prouesse technique et technologique, du fait des solutions apportées pour surmonter les contraintes du relief, fait de pentes et de côtes et qui empêchaient l'écoulement direct voire voie de la gravitation. Pour se faire, il a fallu joncher le parcours de moulins à eaux, de retenues, de ponts et de passages souterrains, le tout relié par un aqueduc à l'architecture impressionnante, étant édifié sur d'imposants piliers en pierre de taille. Toutes ces composantes sont en partie préservées et sauvegardées et viennent enrichir, le musée en lui-même, appelé communément "Axxam Ouamane". Il se décline en salles d'expositions toutes dédiées à la problématique de l'eau dans la région et à ses savoir-faire depuis l'antiquité, notamment l'invention des moulins à eau dont l'un a été reconstruit en toutes pièces. En fait, ce sont toutes ces pièces originales et leur importance qui peuvent constituer un intérêt d'ordre national voire international qui a fait germer l'idée de lui donner un statut national, a-t-on indiqué. L'opération nécessitant par ailleurs, l'adossement pour son fonctionnement et son rayonnement à un budget public pérenne. APS Unique en son genre dans le continent africain, le musée regroupe en fait tout un site archéologique et culturel dont les racines remontent jusqu'à l'an 145 de l'ère chrétienne, coïncidant avec l'arrivée des Romains dans la région et le lancement de la construction d'un aqueduc pour l'acheminement de l'eau de Toudja jusqu'à Bejaia sur une distance de près de 50 km. Sa réalisation est considérée, à ce jour, comme une prouesse technique et technologique, du fait des solutions apportées pour surmonter les contraintes du relief, fait de pentes et de côtes et qui empêchaient l'écoulement direct voire voie de la gravitation. Pour se faire, il a fallu joncher le parcours de moulins à eaux, de retenues, de ponts et de passages souterrains, le tout relié par un aqueduc à l'architecture impressionnante, étant édifié sur d'imposants piliers en pierre de taille. Toutes ces composantes sont en partie préservées et sauvegardées et viennent enrichir, le musée en lui-même, appelé communément "Axxam Ouamane". Il se décline en salles d'expositions toutes dédiées à la problématique de l'eau dans la région et à ses savoir-faire depuis l'antiquité, notamment l'invention des moulins à eau dont l'un a été reconstruit en toutes pièces. En fait, ce sont toutes ces pièces originales et leur importance qui peuvent constituer un intérêt d'ordre national voire international qui a fait germer l'idée de lui donner un statut national, a-t-on indiqué. L'opération nécessitant par ailleurs, l'adossement pour son fonctionnement et son rayonnement à un budget public pérenne. APS