Si Mohand U M'hund, poète troubadour kabyle du XIXe siècle, n'en finit pas de faire des "émules" de par le monde. Des poètes d'origines diverses se sont relayé mercredi soir sur la scène du Centre culturel algérien (CCA) de Paris pour rendre un vibrant hommage à l'aède, qui en déclamant ses vers, qui en s'en inspirant pour faire dans la prose mais toujours à l'honneur de celui qu'on présente comme "L'éjecté de l'histoire". Sur fond de musique kabyle jouée au mandole par l'artiste Hamid Ouchène, ces ciseleurs du verbe décrivaient, avec force mots, le poète errant né en 1840-1845 à Larbaâ Nath Irathen, en grande Kabylie. Rebelle, insoumis et fière sont autant de qualificatifs que les animateurs de ce spectacle-lecture ont utilisés pour rendre hommage à Si Mohand U M'hand dont les Isfra (poèmes) traitant notamment de l'amour et de l'exil sont catalogués comme étant uniques en leur genre. L'aède aurait juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que seule la mémoire populaire puisse permettre de conserver son £uvre. Il a inspiré de nombreux artistes tant algériens que ceux reconnaissant l'universalité de sa pensée. Parmi ces derniers, Ivan Tetelbom, natif d'Azzefoun et dont le quotidien a fini, en lisant sa bio-express, par ressembler à celui de Mohand U M'hund car ayant connu lui aussi les souffrances de l'exil et les affres de la colonisation. Jean-Louis Charles, comédien, metteur en scène et professeur au théâtre de Nice a, pour sa part, évoqué les "travers" du poète dont son faible pour les belles femmes. Alliant merveilleusement le verbe à la gestuelle, il décrit Mohand UM'hund comme un personnage, qui malgré son statut de marginal repoussé tant par les siens que par l'occupant, demeurait fière et sage, une "sagesse de laquelle bourgeonnait la paix de son peuple". Ce spectacle-lecture, organisé dans le cadre du 4e Festival international de la poésie à Paris (29 septembre-3 octobre), sera en tournée en Algérie du 4 au 9 octobre successivement à Azzefoun, Aghribs et Tizi-Ouzou. APS Si Mohand U M'hund, poète troubadour kabyle du XIXe siècle, n'en finit pas de faire des "émules" de par le monde. Des poètes d'origines diverses se sont relayé mercredi soir sur la scène du Centre culturel algérien (CCA) de Paris pour rendre un vibrant hommage à l'aède, qui en déclamant ses vers, qui en s'en inspirant pour faire dans la prose mais toujours à l'honneur de celui qu'on présente comme "L'éjecté de l'histoire". Sur fond de musique kabyle jouée au mandole par l'artiste Hamid Ouchène, ces ciseleurs du verbe décrivaient, avec force mots, le poète errant né en 1840-1845 à Larbaâ Nath Irathen, en grande Kabylie. Rebelle, insoumis et fière sont autant de qualificatifs que les animateurs de ce spectacle-lecture ont utilisés pour rendre hommage à Si Mohand U M'hand dont les Isfra (poèmes) traitant notamment de l'amour et de l'exil sont catalogués comme étant uniques en leur genre. L'aède aurait juré de ne jamais répéter deux fois le même poème, de sorte que seule la mémoire populaire puisse permettre de conserver son £uvre. Il a inspiré de nombreux artistes tant algériens que ceux reconnaissant l'universalité de sa pensée. Parmi ces derniers, Ivan Tetelbom, natif d'Azzefoun et dont le quotidien a fini, en lisant sa bio-express, par ressembler à celui de Mohand U M'hund car ayant connu lui aussi les souffrances de l'exil et les affres de la colonisation. Jean-Louis Charles, comédien, metteur en scène et professeur au théâtre de Nice a, pour sa part, évoqué les "travers" du poète dont son faible pour les belles femmes. Alliant merveilleusement le verbe à la gestuelle, il décrit Mohand UM'hund comme un personnage, qui malgré son statut de marginal repoussé tant par les siens que par l'occupant, demeurait fière et sage, une "sagesse de laquelle bourgeonnait la paix de son peuple". Ce spectacle-lecture, organisé dans le cadre du 4e Festival international de la poésie à Paris (29 septembre-3 octobre), sera en tournée en Algérie du 4 au 9 octobre successivement à Azzefoun, Aghribs et Tizi-Ouzou. APS