Le premier colloque organisé par le HCA sur les royaumes amazighs de la période musulmane se tiendra les 1er et 2 décembre de l'année en cours au chef lieu de la wilaya de Biskra. Le premier colloque organisé par le HCA sur les royaumes amazighs de la période musulmane se tiendra les 1er et 2 décembre de l'année en cours au chef lieu de la wilaya de Biskra. Comme prévu, la journée d'étude organisée par le Haut commissariat à l'amazighité autour du royaume de Koukou a drainé grand monde. Cette page névralgique de l'histoire de la région de Kabylie et de l'Algérie a été occultée pendant longtemps. Le HCA a eu donc le mérite de faire un premier pas pour la déterrer en attendant d'organiser le premier colloque sur les royaumes amazighs de la période musulmane. Ce dernier se tiendra les 1er et 2 décembre de l'année en cours au chef lieu de la wilaya de Biskra. La journée d'étude de jeudi dernier à la maison de la culture de Tizi Ouzou a été donc un jalon pour la réécriture de l'histoire : « Nous souhaitons qu'à travers cette rencontre qui a réuni un ensemble d'historiens, d'universitaires et de chercheurs, dépoussiérer quelque peu cette mémoire, cette Histoire, notre Histoire que nous assumons, que nous revendiquons et que nous devons faire connaitre aux générations présentes et futures », a affirmé d'emblée Hamid Bilek, sous directeur du patrimoine culturel au Haut Commissariat à l'amazighité. Dans son intervention, ce cadre de cette institution qui œuvre à la réhabilitation de l'amazighité depuis sa création en 1995 par décret présidentiel a ajouté que, "hormis quelques toponymes comme la colline des hauteurs de Bab El Oued (djebel Koukou), quelques ¨patronymes (At El Kadi, Igechtoulen, Iboukhtouchen, Ath Ghobri…), quelques bouts de murailles, quelques mausolées dédiés aux Ath El Kadi, à travers notamment la Kabylie (au village Achalam nath Ghobri et Koukou), peu de choses d'autres, dans les récits, les écrits et dans les traces et autres vestiges, évoquent le nom de ce royaume ». Hamid Bilek a regretté qu' « on ne trouve nulle trace dans les manuels scolaires et universitaires, encore moins lors des rencontres et colloques organisés pour revisiter et vulgariser l'histoire de ce royaume amazigh du XVI siècle qui a résisté aux assauts espagnols et à l'hégémonie turque en défendant bravement son territoire, ses biens et sa liberté malgré la suprématie et la supériorité militaire de ces différents occupants ». L'organisation d'une journée d'étude sur le royaume de Koukou intervient après d'autres activités scientifiques initiées par la même institution et ayant un rapport avec l'apport des amazighs à la civilisation universelle et les amazighs et l'Islam, quatorze siècles d'Histoire. Les organisateurs ont indiqué que c'est la somme des Histoires régionales qui fait l'Histoire nationale. Plusieurs conférenciers et écrivains ont apporté des éclairages au sujet du royaume de Koukou. C'est au XIV et XV siècles qui ont vu le Maghreb sombrer dans une période de décadence de ses trois grandes dynasties. Les Mérinides à l'Ouest, les Abd el Ouadides au Centre et les Hafsides à l'Est. Ces dernières étaient en phase de déchéance et de décrépitude. C'est alors que d'autres forces, d'autres chefs et d'autres tribus ont émergé pour prendre en charge leurs destinées au niveau local. Des chefs auparavant vassaux de grands royaumes, organisés généralement autour des zaouias, indépendants les uns des autres, ont pris le relais. Rappelons que la journée d'étude du HCA a commencé par la projection d'un reportage réalisé par la télévision algérienne, intitulé « Carte postale des régions de Koukou, Achalam et Aourir ». Parmi les conférences auxquels le public a eu droit, on peut citer : « Le royaume de Koukou, chronologie et géographie des lieux » (par Oulhadj Ait Djoudi), « La conjoncture nationale et internationale de la création du royaume de Koukou » (par Arezki Chouitem), « Le royaume de Koukou, aspects historiques et anecdotiques » (par Mohamed Benmeddour), « Le royaume de Koukou, une réaction patriotique inaccomplie" (par Younes Adli). D'autre sujets ont aussi été développés comme l'histoire du royaume de Koukou, le royaume des Ath Abbas et influence du mouvement intellectuel des Bibans et enfin, le royaume de Koukou et ses relations avec les principaux pouvoirs politiques présents en Kabylie. L.B. Comme prévu, la journée d'étude organisée par le Haut commissariat à l'amazighité autour du royaume de Koukou a drainé grand monde. Cette page névralgique de l'histoire de la région de Kabylie et de l'Algérie a été occultée pendant longtemps. Le HCA a eu donc le mérite de faire un premier pas pour la déterrer en attendant d'organiser le premier colloque sur les royaumes amazighs de la période musulmane. Ce dernier se tiendra les 1er et 2 décembre de l'année en cours au chef lieu de la wilaya de Biskra. La journée d'étude de jeudi dernier à la maison de la culture de Tizi Ouzou a été donc un jalon pour la réécriture de l'histoire : « Nous souhaitons qu'à travers cette rencontre qui a réuni un ensemble d'historiens, d'universitaires et de chercheurs, dépoussiérer quelque peu cette mémoire, cette Histoire, notre Histoire que nous assumons, que nous revendiquons et que nous devons faire connaitre aux générations présentes et futures », a affirmé d'emblée Hamid Bilek, sous directeur du patrimoine culturel au Haut Commissariat à l'amazighité. Dans son intervention, ce cadre de cette institution qui œuvre à la réhabilitation de l'amazighité depuis sa création en 1995 par décret présidentiel a ajouté que, "hormis quelques toponymes comme la colline des hauteurs de Bab El Oued (djebel Koukou), quelques ¨patronymes (At El Kadi, Igechtoulen, Iboukhtouchen, Ath Ghobri…), quelques bouts de murailles, quelques mausolées dédiés aux Ath El Kadi, à travers notamment la Kabylie (au village Achalam nath Ghobri et Koukou), peu de choses d'autres, dans les récits, les écrits et dans les traces et autres vestiges, évoquent le nom de ce royaume ». Hamid Bilek a regretté qu' « on ne trouve nulle trace dans les manuels scolaires et universitaires, encore moins lors des rencontres et colloques organisés pour revisiter et vulgariser l'histoire de ce royaume amazigh du XVI siècle qui a résisté aux assauts espagnols et à l'hégémonie turque en défendant bravement son territoire, ses biens et sa liberté malgré la suprématie et la supériorité militaire de ces différents occupants ». L'organisation d'une journée d'étude sur le royaume de Koukou intervient après d'autres activités scientifiques initiées par la même institution et ayant un rapport avec l'apport des amazighs à la civilisation universelle et les amazighs et l'Islam, quatorze siècles d'Histoire. Les organisateurs ont indiqué que c'est la somme des Histoires régionales qui fait l'Histoire nationale. Plusieurs conférenciers et écrivains ont apporté des éclairages au sujet du royaume de Koukou. C'est au XIV et XV siècles qui ont vu le Maghreb sombrer dans une période de décadence de ses trois grandes dynasties. Les Mérinides à l'Ouest, les Abd el Ouadides au Centre et les Hafsides à l'Est. Ces dernières étaient en phase de déchéance et de décrépitude. C'est alors que d'autres forces, d'autres chefs et d'autres tribus ont émergé pour prendre en charge leurs destinées au niveau local. Des chefs auparavant vassaux de grands royaumes, organisés généralement autour des zaouias, indépendants les uns des autres, ont pris le relais. Rappelons que la journée d'étude du HCA a commencé par la projection d'un reportage réalisé par la télévision algérienne, intitulé « Carte postale des régions de Koukou, Achalam et Aourir ». Parmi les conférences auxquels le public a eu droit, on peut citer : « Le royaume de Koukou, chronologie et géographie des lieux » (par Oulhadj Ait Djoudi), « La conjoncture nationale et internationale de la création du royaume de Koukou » (par Arezki Chouitem), « Le royaume de Koukou, aspects historiques et anecdotiques » (par Mohamed Benmeddour), « Le royaume de Koukou, une réaction patriotique inaccomplie" (par Younes Adli). D'autre sujets ont aussi été développés comme l'histoire du royaume de Koukou, le royaume des Ath Abbas et influence du mouvement intellectuel des Bibans et enfin, le royaume de Koukou et ses relations avec les principaux pouvoirs politiques présents en Kabylie. L.B.