Le lancement de la campagne nationale labours-semailles, donné cette année à partir de la commune de Sétif jeudi dernier, revêt un cachet particulier, puisqu'elle s'inscrit dans la dynamique engagée durant les deux dernières années pendant lesquelles a été confirmée la politique du Renouveau agricole et rural et où les réformes initiées dans le secteur de l'agriculture sont jugées satisfaisantes. Le lancement de la campagne nationale labours-semailles, donné cette année à partir de la commune de Sétif jeudi dernier, revêt un cachet particulier, puisqu'elle s'inscrit dans la dynamique engagée durant les deux dernières années pendant lesquelles a été confirmée la politique du Renouveau agricole et rural et où les réformes initiées dans le secteur de l'agriculture sont jugées satisfaisantes. «Les deux campagnes agricoles précédentes ont été non seulement positives dans leurs résultats, mais elles ont été aussi riches en enseignements », dira le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. Il s'agit pour lui d'instaurer une nouvelle politique basée sur l'augmentation de la production des produits de large consommation, l'accroissement des rendements et la diminution de la dépendence extérieure. "Notre intérêt est d'accompagner dans le sens durable nos agriculteurs pour qu'ils puissent garantir un bénéfice au secteur de l'agriculture", a-t-il mentionné devant les partenaires du secteur. Cela pour rappeler la décision de l'effacement de la totalité de la dette des agriculteurs et des éleveurs qui s'élève à 41 milliards DA, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika,. à l'occasion de la Rencontre nationale sur le renouveau de l'économie agricole et le renouveau rural, qui s'est tenue en avril dernier à Biskra. Rachid Benaïssa a insisté à Sétif sur l'accroissement de la production et l'amélioration du taux de productivité pour augmenter les rendements des céréales (blé et orge) et de la pomme de terre. Le plus important dans le programme quinquennal agricole 2010-2014 a trait à la mécanisation des activités de l'agriculture en introduisant des moyens et des technologies mieux adaptées à la spécificité du sol algérien pour un meilleur rendement à l'hectare. Les pouvoirs publics ont consacré une enveloppe financière de l'ordre de 24 milliards de dinars. Aussi les céréaliculteurs sont encouragés à produire plus, par la possibilité de recevoir un appui financier évalué à 50 % pour ceux qui prouvent leur adhésion au dispositif d'irrigation d'appoint, ce qui permet d'obtenir des rendements estimés à plus de 75 quintaux à l'hectare, contre 12 quintaux seulement en raison de la technique d'irrigation basée uniquement sur les pluies jugés insuffisantes en raison de la faible pluviométrie dans certaines régions des Hauts-Plateaux. Parfois, a-t-il expliqué, « nous trouvons dans une même région un céréaliculteur qui produit 50q/ha et un autre 10q/ha, alors que le premier a moins de moyens que le deuxième ». Par ailleurs, les coopératives d'agriculture et d'élevage seront éligibles au bénéfice des dispositifs publics d'aide à l'insertion professionnelle mis en place en faveur du secteur économique. Elles pourraient ainsi bénéficier du concours de cadres universitaires dont l'essentiel du salaire sera temporairement pris en charge par l'Etat. L'enjeu est de préserver l'indépendance nationale qui nécessite la garantie de la sécurité alimentaire. a-t-il déclaré L'essentiel pour le ministre de l'Agriculture consiste surtout à assurer la sécurité alimentaire et réduire la facture d'importation de produits agricoles grâce aux mécanismes nécessaires à l'amélioration des liaisons entre les secteurs agricoles et les industries agroalimentaires par un vaste recentrage des moyens en terme de développement équitable, cohérent et harmonieux des territoires, d'abord, en termes d'articulation et de renforcement de l'intégration de la dynamique agricole à la politique rurale, ensuite, et enfin, en matière de recherche, de développement et de valorisation des ressources humaine ainsi que la mise en place d'une politique qui repose sur les principes de l'économie fondée sur la connaissance comme première solution adoptee pour la mise en place d'un programme de renforcement des capacités humaines et d'appui technique. Abordant la question de la sécurité alimentaire du pays, Rachid Benaissa relève que la situation demeure excessivement dépendante de l'extérieur, avec une facture de près de 8 milliards de dollars en 2008, De ce fait, le nouveau dispositif de la politique du Renouveau agricole et rural invite les investisseurs étrangers ainsi que les différents partenaires du secteur à s'engager dans la production agricole en Algérie, y compris l'élevage. La politique de renouveau rural ouvre donc des perspectives prometteuses de développement des territoires ruraux, car ses objectifs visent avant tout la modernisation des villages par le rapprochement des principaux acteurs du développement de l'économie agricole et la mise en place des mécanismes nécessaires à l'amélioration des liaisons entre les secteurs agricoles et les industries agroalimentaires.» Parmi les points évoqués à Sétif dans le cadre de la politique du Renouveau agricole et rural, inscrite dans la perspective de l'accroissement de la production et l'amélioration du taux de productivité, le ministre a évoqué la mise en œuvre de 48 contrats de performance avec toutes les wilayas, dont les objectifs sont fixés selon les spécificités et les potentialités des régions pour la période 2010-2014. A propos des nouvelles mesures engagées par les pouvoirs publics pour la réussite de la politique du Renouveau agricole figure la nouvelle loi sur le foncier agricole. Le ministre a précisé que «la loi est un évènement très important pour notre agriculture car il vient clarifier les conditions d'utilisation des terres et mettre fin à une grande période de tâtonnement et de doute ». Il s'agit en fait d'un nouveau texte de loi qui devrait relancer tout le système de production agricole en Algérie. L'application de cette nouvelle loi sur les terres du domaine privé de l'Etat devrait, selon le ministère de l'Agriculture, fluidifier les transactions financières, encourager les investissements de production et de modernisation des équipements agricoles, mais, surtout assainir la situation de milliers d'exploitations agricoles laissées à l'abandon depuis des années. A. B. «Les deux campagnes agricoles précédentes ont été non seulement positives dans leurs résultats, mais elles ont été aussi riches en enseignements », dira le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. Il s'agit pour lui d'instaurer une nouvelle politique basée sur l'augmentation de la production des produits de large consommation, l'accroissement des rendements et la diminution de la dépendence extérieure. "Notre intérêt est d'accompagner dans le sens durable nos agriculteurs pour qu'ils puissent garantir un bénéfice au secteur de l'agriculture", a-t-il mentionné devant les partenaires du secteur. Cela pour rappeler la décision de l'effacement de la totalité de la dette des agriculteurs et des éleveurs qui s'élève à 41 milliards DA, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika,. à l'occasion de la Rencontre nationale sur le renouveau de l'économie agricole et le renouveau rural, qui s'est tenue en avril dernier à Biskra. Rachid Benaïssa a insisté à Sétif sur l'accroissement de la production et l'amélioration du taux de productivité pour augmenter les rendements des céréales (blé et orge) et de la pomme de terre. Le plus important dans le programme quinquennal agricole 2010-2014 a trait à la mécanisation des activités de l'agriculture en introduisant des moyens et des technologies mieux adaptées à la spécificité du sol algérien pour un meilleur rendement à l'hectare. Les pouvoirs publics ont consacré une enveloppe financière de l'ordre de 24 milliards de dinars. Aussi les céréaliculteurs sont encouragés à produire plus, par la possibilité de recevoir un appui financier évalué à 50 % pour ceux qui prouvent leur adhésion au dispositif d'irrigation d'appoint, ce qui permet d'obtenir des rendements estimés à plus de 75 quintaux à l'hectare, contre 12 quintaux seulement en raison de la technique d'irrigation basée uniquement sur les pluies jugés insuffisantes en raison de la faible pluviométrie dans certaines régions des Hauts-Plateaux. Parfois, a-t-il expliqué, « nous trouvons dans une même région un céréaliculteur qui produit 50q/ha et un autre 10q/ha, alors que le premier a moins de moyens que le deuxième ». Par ailleurs, les coopératives d'agriculture et d'élevage seront éligibles au bénéfice des dispositifs publics d'aide à l'insertion professionnelle mis en place en faveur du secteur économique. Elles pourraient ainsi bénéficier du concours de cadres universitaires dont l'essentiel du salaire sera temporairement pris en charge par l'Etat. L'enjeu est de préserver l'indépendance nationale qui nécessite la garantie de la sécurité alimentaire. a-t-il déclaré L'essentiel pour le ministre de l'Agriculture consiste surtout à assurer la sécurité alimentaire et réduire la facture d'importation de produits agricoles grâce aux mécanismes nécessaires à l'amélioration des liaisons entre les secteurs agricoles et les industries agroalimentaires par un vaste recentrage des moyens en terme de développement équitable, cohérent et harmonieux des territoires, d'abord, en termes d'articulation et de renforcement de l'intégration de la dynamique agricole à la politique rurale, ensuite, et enfin, en matière de recherche, de développement et de valorisation des ressources humaine ainsi que la mise en place d'une politique qui repose sur les principes de l'économie fondée sur la connaissance comme première solution adoptee pour la mise en place d'un programme de renforcement des capacités humaines et d'appui technique. Abordant la question de la sécurité alimentaire du pays, Rachid Benaissa relève que la situation demeure excessivement dépendante de l'extérieur, avec une facture de près de 8 milliards de dollars en 2008, De ce fait, le nouveau dispositif de la politique du Renouveau agricole et rural invite les investisseurs étrangers ainsi que les différents partenaires du secteur à s'engager dans la production agricole en Algérie, y compris l'élevage. La politique de renouveau rural ouvre donc des perspectives prometteuses de développement des territoires ruraux, car ses objectifs visent avant tout la modernisation des villages par le rapprochement des principaux acteurs du développement de l'économie agricole et la mise en place des mécanismes nécessaires à l'amélioration des liaisons entre les secteurs agricoles et les industries agroalimentaires.» Parmi les points évoqués à Sétif dans le cadre de la politique du Renouveau agricole et rural, inscrite dans la perspective de l'accroissement de la production et l'amélioration du taux de productivité, le ministre a évoqué la mise en œuvre de 48 contrats de performance avec toutes les wilayas, dont les objectifs sont fixés selon les spécificités et les potentialités des régions pour la période 2010-2014. A propos des nouvelles mesures engagées par les pouvoirs publics pour la réussite de la politique du Renouveau agricole figure la nouvelle loi sur le foncier agricole. Le ministre a précisé que «la loi est un évènement très important pour notre agriculture car il vient clarifier les conditions d'utilisation des terres et mettre fin à une grande période de tâtonnement et de doute ». Il s'agit en fait d'un nouveau texte de loi qui devrait relancer tout le système de production agricole en Algérie. L'application de cette nouvelle loi sur les terres du domaine privé de l'Etat devrait, selon le ministère de l'Agriculture, fluidifier les transactions financières, encourager les investissements de production et de modernisation des équipements agricoles, mais, surtout assainir la situation de milliers d'exploitations agricoles laissées à l'abandon depuis des années. A. B.