Depuis le début du phénomène dans la wilaya de Tizi Ouzou, en 2005, on a enregistré une soixantaine de kidnappings dont trois tentatives déjouées. Dans la région d'Ath Douala, la population est toujours sans aucune nouvelle du commerçant ayant fait l'objet d'un enlèvement il y a maintenant onze jours. Il est difficile d'obtenir des informations au sujet de cet enlèvement qui a suscité une première réaction dans la région samedi dernier. Il a fallu attendre près d'une semaine pour que la population réagisse afin de voir quelles sont les actions à entreprendre pour exiger des ravisseurs la libération de leur otage sain et sauf. Une assemblée générale a regroupé donc samedi passé plusieurs représentants de comités de villages de la commune d'Ath Aissi en présence du président de l'Assemblée populaire communale. Au cours de ce regroupement, la question délicate a été débattue pendant des heures et il a été convenu de la création d'un comité ad hoc qui aura à suivre l'affaire H24. L'une des premières actions auxquelles il sera appelé est une journée de protestation qui verra l'ensemble des commerces de la région d'Ath Aissi et Ath Douala observer une grève ainsi que les administrations. Un rassemblement appuiera cette manifestation. La date de ces actions n'a pas encore été arrêtée. Mais tout porte à croire qu'elle aura lieu au plus tard en début de semaine prochaine. Par ailleurs, la seule information que nous avons pu obtenir au sujet du sort du commerçant enlevé à Tala Bounane, et qui est, du reste, à prendre avec des pincettes tant elle n'a pas été confirmée officiellement, c'est le contact qui aurait été établi entre la famille du citoyen enlevé et les ravisseurs. On croit savoir donc qu'au troisième jour du rapt, c'est-à-dire mardi passé, un coup de fil aurait été reçu par un membre de la famille de B.R., âgé de 62 ans et il semblerait qu'une rançon aurait été exigée en contrepartie d'une éventuelle libération. Aucune autre information n'était disponible jusqu'à lundi en milieu d'après midi. Au sujet des kidnappings, il a été enregistré ces derniers temps dans la wilaya, des actions de mobilisation générale impliquant citoyens et comités de village. La dernière en date est l'élan de solidarité né suite au rapt d'un commerçant dans la région de Fréha. Avant cela, c'est toute la région de Boghni qui s'était mobilisée dans le but de libérer un otage. Ces faits remontent au mois d'avril dernier qui a vu des centaines de citoyens se lever comme un seul homme afin d'exiger que leur concitoyen soit relâché sans aucune condition. Mais c'est la région d'Iflissen près de Tigzirt sur mer qui, la première, a donné l'exemple, en novembre 2009, suite au kidnapping ayant visé un restaurateur. L'ensemble des villages de la région se sont impliqués dans l'action. Cette dernière a porté ses fruits au bout de la troisième journée puisque le commerçant en question a renoué avec les siens sans avoir versé la rançon exigée qui s'élevait à pas moins de sept cent millions de centimes. Le phénomène des kidnappings a commencé dans la wilaya de Tizi Ouzou en 2005. Des commerçants de la daïra de Maatkas étaient enlevés et n'étaient libérés qu'après versement de sommes d'argent dont les ravisseurs arrêtaient le montant. Après six opérations dans cette région, d'autres localités de la même wilaya ont été contaminées par les actions de kidnappings, à l'instar de Boghni, Ait Yahia Moussa, Ath Douala, Ouacif, Iflissen et Fréha. Selon les forces de sécurité, la quasi-totalité de ces enlèvements est l'œuvre des groupes terroristes armés. D'ailleurs, à maintes reprises, des procès ont eu lieu au tribunal criminel de Tizi Ouzou où les auteurs présumés de ces rapts ont été jugés et condamnés par contumace. Leur identification s'est souvent faite par les otages eux-mêmes. Le dernier acte date de samedi dernier. Un citoyen, également commerçant de son état, a été intercepté à 22 heures dans un faux barrage dressé par un groupe d'individus armés, près de la ville de Tizi Ouzou, plus exactement au village Azib Ahmed, au sud du chef lieu. Grâce à sa vigilance et à son courage, il a réussi à forcer sur le barrage. Même s'il a été blessé légèrement par balle, il a pu toutefois échapper au rapt. Depuis le début du phénomène dans la wilaya de Tizi Ouzou, en 2005, on a enregistré une soixantaine de kidnappings dont trois tentatives déjouées. Dans la région d'Ath Douala, la population est toujours sans aucune nouvelle du commerçant ayant fait l'objet d'un enlèvement il y a maintenant onze jours. Il est difficile d'obtenir des informations au sujet de cet enlèvement qui a suscité une première réaction dans la région samedi dernier. Il a fallu attendre près d'une semaine pour que la population réagisse afin de voir quelles sont les actions à entreprendre pour exiger des ravisseurs la libération de leur otage sain et sauf. Une assemblée générale a regroupé donc samedi passé plusieurs représentants de comités de villages de la commune d'Ath Aissi en présence du président de l'Assemblée populaire communale. Au cours de ce regroupement, la question délicate a été débattue pendant des heures et il a été convenu de la création d'un comité ad hoc qui aura à suivre l'affaire H24. L'une des premières actions auxquelles il sera appelé est une journée de protestation qui verra l'ensemble des commerces de la région d'Ath Aissi et Ath Douala observer une grève ainsi que les administrations. Un rassemblement appuiera cette manifestation. La date de ces actions n'a pas encore été arrêtée. Mais tout porte à croire qu'elle aura lieu au plus tard en début de semaine prochaine. Par ailleurs, la seule information que nous avons pu obtenir au sujet du sort du commerçant enlevé à Tala Bounane, et qui est, du reste, à prendre avec des pincettes tant elle n'a pas été confirmée officiellement, c'est le contact qui aurait été établi entre la famille du citoyen enlevé et les ravisseurs. On croit savoir donc qu'au troisième jour du rapt, c'est-à-dire mardi passé, un coup de fil aurait été reçu par un membre de la famille de B.R., âgé de 62 ans et il semblerait qu'une rançon aurait été exigée en contrepartie d'une éventuelle libération. Aucune autre information n'était disponible jusqu'à lundi en milieu d'après midi. Au sujet des kidnappings, il a été enregistré ces derniers temps dans la wilaya, des actions de mobilisation générale impliquant citoyens et comités de village. La dernière en date est l'élan de solidarité né suite au rapt d'un commerçant dans la région de Fréha. Avant cela, c'est toute la région de Boghni qui s'était mobilisée dans le but de libérer un otage. Ces faits remontent au mois d'avril dernier qui a vu des centaines de citoyens se lever comme un seul homme afin d'exiger que leur concitoyen soit relâché sans aucune condition. Mais c'est la région d'Iflissen près de Tigzirt sur mer qui, la première, a donné l'exemple, en novembre 2009, suite au kidnapping ayant visé un restaurateur. L'ensemble des villages de la région se sont impliqués dans l'action. Cette dernière a porté ses fruits au bout de la troisième journée puisque le commerçant en question a renoué avec les siens sans avoir versé la rançon exigée qui s'élevait à pas moins de sept cent millions de centimes. Le phénomène des kidnappings a commencé dans la wilaya de Tizi Ouzou en 2005. Des commerçants de la daïra de Maatkas étaient enlevés et n'étaient libérés qu'après versement de sommes d'argent dont les ravisseurs arrêtaient le montant. Après six opérations dans cette région, d'autres localités de la même wilaya ont été contaminées par les actions de kidnappings, à l'instar de Boghni, Ait Yahia Moussa, Ath Douala, Ouacif, Iflissen et Fréha. Selon les forces de sécurité, la quasi-totalité de ces enlèvements est l'œuvre des groupes terroristes armés. D'ailleurs, à maintes reprises, des procès ont eu lieu au tribunal criminel de Tizi Ouzou où les auteurs présumés de ces rapts ont été jugés et condamnés par contumace. Leur identification s'est souvent faite par les otages eux-mêmes. Le dernier acte date de samedi dernier. Un citoyen, également commerçant de son état, a été intercepté à 22 heures dans un faux barrage dressé par un groupe d'individus armés, près de la ville de Tizi Ouzou, plus exactement au village Azib Ahmed, au sud du chef lieu. Grâce à sa vigilance et à son courage, il a réussi à forcer sur le barrage. Même s'il a été blessé légèrement par balle, il a pu toutefois échapper au rapt.