D'ici cinq années, l'Algérie aura plus de 40 millions d'habitants et une masse importante de jeunes demandeurs d'emploi et d'une main d'œuvre qualifiée à placer sachant que le marché du travail devient, de plus en plus, rétréci pour offrir massivement des postes de travail.L'atelier de formation sur ‘'l'administration du travail et la bonne gouvernance'' organisé par le ministère du Travail et de la sécurité sociale en collaboration avec le Bureau international du Travail basé à Genève (Suisse), hier à Sidi Fredj, s'est fixé de multiples objectifs pour atténuer la lancinante question du sous-emploi. Cette table ronde animée par des experts spécialistes des questions et affaires inhérentes aux missions et aux fonctions techniques de l'administration du travail vise, notamment, à discuter et analyser les composantes du système d'administration du travail moderne cohérent et coordonné fondé sur une organisation scientifique du travail. Il s'agit aussi d'expliciter les concepts contenus dans les normes internationales en comparaison avec ceux utilisés dans la législation algérienne. Les experts se sont également penchés sur les échanges des expériences des différents pays participants à cette importante rencontre et ce dans le contexte de la mondialisation et des nouvelles technologies de l'information et de la communication.Des intervenants recommandent la prolifération des agences de placement dans les différentes régions du pays afin de contribuer activement à la résorption du chômage sachant que la population active est en constante augmentation. En fait, l'Algérie à l' intention de multiplier les organismes de placement des travailleurs en conformité avec les exigences et les impératifs du marché du travail.Pour le ministre du Travail et de la sécurité sociale, «le processus d'intermédiation constitue, e n effet, un élément important de la prise en charge des déséquilibres du marché du travail, des dysfonctionnements éventuels et la priorisation de certains segments de la population, notamment les jeunes demandeurs d'emploi, les femmes et les personnes aux besoins spécifiques».En plus des dix agences privées chargées de l'intermédiation de l'emploi en Algérie déjà opérationnels, selon le ministre du Travail et de la sécurité, l'Etat continue de promouvoir le marché de l'emploi par le biais de la lutte contre le chômage en actionnant les dispositifs spécialisés, tels que l'ANEM, l'ANSEJ et la CNAC (caisse nationale d'assurance chômage). Ainsi, Tayeb Louh, a mis l'accent sur «la nécessité de développer le rôle de l'intermédiation pour équilibrer le principe de l'offre et de la demande sur le marché de l'emploi en Algérie». «Le vaste programme destiné à l'amélioration des prestations de l'agence nationale de l'emploi consiste à moderniser les méthodes de gestion et de l'informatisation des différents services et la densification du réseau des structures locales passant de 150 agences en 2006 à 205 agences en 2009, mais ce chiffre sera porté à 240 d'ici quatre année» a souligné Tayeb Louh.La politique du gouvernement en matière d'emploi s'est également caractérisée, selon Louh, par une augmentation de l'enregistrement de la demande d'emploi estimée à environ 924 000 l'année précédente. A noter aussi une nette amélioration du placement classique ayant atteint près de 200 000 postes de travail en 2009, contre 64 000 en 2005». Devant des délégués venus des pays maghrébins (Maroc, Tunise) du Moyen-Orient (Liban Syrie et Jordanie) et d'Europe, (France, Italie et Espagne), le directeur du Centre arabe pour l'administration du travail, Mohamed Kchaou, a justifié la hausse du chômage dans les pays en développement par l'accentuation de la crise économique et financière mondiale qui met en danger la stabilité et la cohésion sociale». D'ici cinq années, l'Algérie aura plus de 40 millions d'habitants et une masse importante de jeunes demandeurs d'emploi et d'une main d'œuvre qualifiée à placer sachant que le marché du travail devient, de plus en plus, rétréci pour offrir massivement des postes de travail.L'atelier de formation sur ‘'l'administration du travail et la bonne gouvernance'' organisé par le ministère du Travail et de la sécurité sociale en collaboration avec le Bureau international du Travail basé à Genève (Suisse), hier à Sidi Fredj, s'est fixé de multiples objectifs pour atténuer la lancinante question du sous-emploi. Cette table ronde animée par des experts spécialistes des questions et affaires inhérentes aux missions et aux fonctions techniques de l'administration du travail vise, notamment, à discuter et analyser les composantes du système d'administration du travail moderne cohérent et coordonné fondé sur une organisation scientifique du travail. Il s'agit aussi d'expliciter les concepts contenus dans les normes internationales en comparaison avec ceux utilisés dans la législation algérienne. Les experts se sont également penchés sur les échanges des expériences des différents pays participants à cette importante rencontre et ce dans le contexte de la mondialisation et des nouvelles technologies de l'information et de la communication.Des intervenants recommandent la prolifération des agences de placement dans les différentes régions du pays afin de contribuer activement à la résorption du chômage sachant que la population active est en constante augmentation. En fait, l'Algérie à l' intention de multiplier les organismes de placement des travailleurs en conformité avec les exigences et les impératifs du marché du travail.Pour le ministre du Travail et de la sécurité sociale, «le processus d'intermédiation constitue, e n effet, un élément important de la prise en charge des déséquilibres du marché du travail, des dysfonctionnements éventuels et la priorisation de certains segments de la population, notamment les jeunes demandeurs d'emploi, les femmes et les personnes aux besoins spécifiques».En plus des dix agences privées chargées de l'intermédiation de l'emploi en Algérie déjà opérationnels, selon le ministre du Travail et de la sécurité, l'Etat continue de promouvoir le marché de l'emploi par le biais de la lutte contre le chômage en actionnant les dispositifs spécialisés, tels que l'ANEM, l'ANSEJ et la CNAC (caisse nationale d'assurance chômage). Ainsi, Tayeb Louh, a mis l'accent sur «la nécessité de développer le rôle de l'intermédiation pour équilibrer le principe de l'offre et de la demande sur le marché de l'emploi en Algérie». «Le vaste programme destiné à l'amélioration des prestations de l'agence nationale de l'emploi consiste à moderniser les méthodes de gestion et de l'informatisation des différents services et la densification du réseau des structures locales passant de 150 agences en 2006 à 205 agences en 2009, mais ce chiffre sera porté à 240 d'ici quatre année» a souligné Tayeb Louh.La politique du gouvernement en matière d'emploi s'est également caractérisée, selon Louh, par une augmentation de l'enregistrement de la demande d'emploi estimée à environ 924 000 l'année précédente. A noter aussi une nette amélioration du placement classique ayant atteint près de 200 000 postes de travail en 2009, contre 64 000 en 2005». Devant des délégués venus des pays maghrébins (Maroc, Tunise) du Moyen-Orient (Liban Syrie et Jordanie) et d'Europe, (France, Italie et Espagne), le directeur du Centre arabe pour l'administration du travail, Mohamed Kchaou, a justifié la hausse du chômage dans les pays en développement par l'accentuation de la crise économique et financière mondiale qui met en danger la stabilité et la cohésion sociale».