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Bamako souffle le chaud et le froid
Otages français au nord du Mali
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 10 - 2010

Le gouvernement malien souffle le chaud et le froid. Il affirme n'avoir reçu aucune sollicitation officielle de la part de la France, mais se dit prêt à coopérer pleinement pour la libération des otages détenus par Aqmi depuis le 16 septembre dernier.
Le gouvernement malien souffle le chaud et le froid. Il affirme n'avoir reçu aucune sollicitation officielle de la part de la France, mais se dit prêt à coopérer pleinement pour la libération des otages détenus par Aqmi depuis le 16 septembre dernier.
Il précise même qu'aucune médiation n'est engagée pour lancer les pourparlers avec les ravisseurs, alors qu'un ancien rebelle touareg est annoncé auparavant pour entamer les négociations. En attendant, les otages français détenus dans le vaste désert de Timétrine au nord du Mali restent toujours entre les mains d'Aqmi, en dépit des efforts consentis par la France pour les libérer.
Le Mali affiche sa pleine disposition à coopérer avec la France pour la libération des otages, mais dément tout de même avoir envoyé un médiateur pour lancer les négociations, tel que rapporté par la presse de ce pays récemment. Le président malien, Amadou Toumani Touré, dans une interview accordée au journal français Le Figaro , a affirmé que son pays mettra tout en œuvre pour coopérer dans ce sens, laissant même entendre que les troupes armées françaises seraient les bienvenues dans la région. « Si nous ne trouvons pas une solution nous-mêmes aux problèmes du Sahel, d'autres viendront le faire à notre place. Et cela serait dommage », a précisé le président malien, tout en précisant la « clarté » de la position algérienne, hostile à toute intervention militaire occidentale. « Je le comprends et je leur donne raison dans une certaine mesure», a-t-il ajouté dans ce sens, appelant de là même à une large coopération entre les pays de la sous-région du Sahel dans le cadre de la lutte antiterroriste. Et de déplorer la défection de certains pays qui n'ont pas daigné répondre favorablement à l'organisation d'un sommet de chefs d'Etats sur la question, un projet qui traîne depuis plus de quatre ans.
Néanmoins, Amadou Toumani Touré s'est félicité de la mise en place d'un Comité d'état-major à Tamanrasset, non sans relever «un frémissement» pour la mise en marche de cette structure de lutte contre le terrorisme. Donc, le Mali se montre très flexible au sujet de la lutte antiterroriste et de la chasse aux éléments d'Aqmi qui écument ses territoires.
D'un côté, il soutient le rôle et la position de l'Algérie qui avait justement, récemment rappelé à l'ordre les pays concernés afin qu'ils satisfassent leurs engagements, et de l'autre il se montre d'une disponibilité accrue vis-à-vis de la France, leur conférant même le droit d'engager des manœuvres militaires dans la sous-région.
A présent, si les autorités françaises écartent toute intervention militaire, tout porte à croire qu'ils le feraient dès l'épilogue du feuilleton de rapt de ses ressortissants.
Il précise même qu'aucune médiation n'est engagée pour lancer les pourparlers avec les ravisseurs, alors qu'un ancien rebelle touareg est annoncé auparavant pour entamer les négociations. En attendant, les otages français détenus dans le vaste désert de Timétrine au nord du Mali restent toujours entre les mains d'Aqmi, en dépit des efforts consentis par la France pour les libérer.
Le Mali affiche sa pleine disposition à coopérer avec la France pour la libération des otages, mais dément tout de même avoir envoyé un médiateur pour lancer les négociations, tel que rapporté par la presse de ce pays récemment. Le président malien, Amadou Toumani Touré, dans une interview accordée au journal français Le Figaro , a affirmé que son pays mettra tout en œuvre pour coopérer dans ce sens, laissant même entendre que les troupes armées françaises seraient les bienvenues dans la région. « Si nous ne trouvons pas une solution nous-mêmes aux problèmes du Sahel, d'autres viendront le faire à notre place. Et cela serait dommage », a précisé le président malien, tout en précisant la « clarté » de la position algérienne, hostile à toute intervention militaire occidentale. « Je le comprends et je leur donne raison dans une certaine mesure», a-t-il ajouté dans ce sens, appelant de là même à une large coopération entre les pays de la sous-région du Sahel dans le cadre de la lutte antiterroriste. Et de déplorer la défection de certains pays qui n'ont pas daigné répondre favorablement à l'organisation d'un sommet de chefs d'Etats sur la question, un projet qui traîne depuis plus de quatre ans.
Néanmoins, Amadou Toumani Touré s'est félicité de la mise en place d'un Comité d'état-major à Tamanrasset, non sans relever «un frémissement» pour la mise en marche de cette structure de lutte contre le terrorisme. Donc, le Mali se montre très flexible au sujet de la lutte antiterroriste et de la chasse aux éléments d'Aqmi qui écument ses territoires.
D'un côté, il soutient le rôle et la position de l'Algérie qui avait justement, récemment rappelé à l'ordre les pays concernés afin qu'ils satisfassent leurs engagements, et de l'autre il se montre d'une disponibilité accrue vis-à-vis de la France, leur conférant même le droit d'engager des manœuvres militaires dans la sous-région.
A présent, si les autorités françaises écartent toute intervention militaire, tout porte à croire qu'ils le feraient dès l'épilogue du feuilleton de rapt de ses ressortissants.


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