Le langage diplomatique employé par le chef de l'Etat malien ne pose pas moins la question de savoir si le Mali ne serait-il prêt à céder aux pressions que pourraient exercées la France sur son pays pour faire libérer les sept otages qui ont été enlevés le 16 septembre à Arlit, dans le nord du Niger Le langage diplomatique employé par le chef de l'Etat malien ne pose pas moins la question de savoir si le Mali ne serait-il prêt à céder aux pressions que pourraient exercées la France sur son pays pour faire libérer les sept otages qui ont été enlevés le 16 septembre à Arlit, dans le nord du Niger «Nous allons réfléchir, nous allons discuter, nous verrons», a déclaré le président malien Amadou Toumani Touré en marge du sommet de la Francophonie qui a clôturé ses travaux ce week-end à Montreux (Suisse). Le langage diplomatique employé par le chef de l'Etat malien ne pose pas moins la question de savoir si le Mali ne serait-il prêt à céder aux pressions que pourraient exercées la France sur son pays pour faire libérer les sept otages - cinq Français, dont une femme, un Togolais et un Malgache – qui ont été enlevés le 16 septembre à Arlit, dans le nord du Niger, où ils travaillaient pour le groupe nucléaire Areva et un de ses sous-traitants, et détenus quelque part au Nord du Mali par Al Qaïda au Maghreb Islamique ? Les autorités maliennes seraient-elles tentés de suivre le même chemin que celui qu'elles ont emprunté pour libérer l'otage français Pierre Calmatte détenu par la branche maghrébine d'Al-Qaida et séquestré pendant trois mois dans le nord du Mali. Rappelons que Pierre Calmatte, 61 ans, qui s'est avéré par la suite, être un agent de la DGSE, avait été kidnappé en pleine nuit le 26 novembre 2009 dans un hôtel de Ménaka par des Maliens de la région qui l'auraient ensuite "vendu" à AQMI. Cette libération suit la remise en liberté de quatre islamistes réclamés par Al-Qaida, que le Mali a remis en liberté. Cette libération avait provoqué l'ire des autorités algériennes et mauritaniennes qui n'ont pas apprécié le geste des autorités maliennes. C'est bien à la demande de Paris que le Mali avait libéré l'hiver dernier les quatre activistes islamistes en échange de Pierre Calmatte aux mains d'Aqmi depuis fin 2009, a déclaré le chef de l'Etat malien qui réaffirme la volonté du Mali de coopérer avec la France dans cette affaire. S'exprimant en fin diplomate, il a indiqué qu'à aucun moment la France a préconisé l'envoi de militaires français dans son pays pour lutter contre Aqmi, et que les Etats de la région n'étaient «pas incapables de résoudre ces questions». Néanmoins le président malien laisse toutes les portes ouvertes. «Si la demande est faite, nous apprécierons», a-t-il indiqué. Ce n'est pas l'avis du ministre algérien des Affaires Etrangères, Mourad Medelci qui s'est exprimé dernièrement à la radio nationale. Répondant à une question sur la sécurité au Sahel, le chef de la diplomatie algérienne estimera qu'elle est du ressort des pays de cette région où des groupes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) multiplient leurs activités sous formes d'attentats ou d'enlèvements. "Nous sommes responsables de la sécurité, en tant que pays du Sahel, de tous ceux qui vivent dans cette zone où la situation est préoccupante". Selon lui, «L'Algérie n'a jamais dit que les pays qui ne font pas partie de cette zone n'étaient pas concernés (par la lutte contre le terrorisme). Si ces pays peuvent apporter leur aide, ils sont les bienvenus mais ils ne peuvent venir s'implanter chez nous pour apporter la solution». Une constante qui est affirmée depuis longtemps par Alger qui estime que la sécurité au Sahel relève des seuls Etats de la région, refusant toute ingérence des puissances étrangères qui n'ajouterait que davantage de problèmes dans cette zone où la situation est déjà tendue du faits des activités des groupes terroristes et du grand banditisme. «Nous allons réfléchir, nous allons discuter, nous verrons», a déclaré le président malien Amadou Toumani Touré en marge du sommet de la Francophonie qui a clôturé ses travaux ce week-end à Montreux (Suisse). Le langage diplomatique employé par le chef de l'Etat malien ne pose pas moins la question de savoir si le Mali ne serait-il prêt à céder aux pressions que pourraient exercées la France sur son pays pour faire libérer les sept otages - cinq Français, dont une femme, un Togolais et un Malgache – qui ont été enlevés le 16 septembre à Arlit, dans le nord du Niger, où ils travaillaient pour le groupe nucléaire Areva et un de ses sous-traitants, et détenus quelque part au Nord du Mali par Al Qaïda au Maghreb Islamique ? Les autorités maliennes seraient-elles tentés de suivre le même chemin que celui qu'elles ont emprunté pour libérer l'otage français Pierre Calmatte détenu par la branche maghrébine d'Al-Qaida et séquestré pendant trois mois dans le nord du Mali. Rappelons que Pierre Calmatte, 61 ans, qui s'est avéré par la suite, être un agent de la DGSE, avait été kidnappé en pleine nuit le 26 novembre 2009 dans un hôtel de Ménaka par des Maliens de la région qui l'auraient ensuite "vendu" à AQMI. Cette libération suit la remise en liberté de quatre islamistes réclamés par Al-Qaida, que le Mali a remis en liberté. Cette libération avait provoqué l'ire des autorités algériennes et mauritaniennes qui n'ont pas apprécié le geste des autorités maliennes. C'est bien à la demande de Paris que le Mali avait libéré l'hiver dernier les quatre activistes islamistes en échange de Pierre Calmatte aux mains d'Aqmi depuis fin 2009, a déclaré le chef de l'Etat malien qui réaffirme la volonté du Mali de coopérer avec la France dans cette affaire. S'exprimant en fin diplomate, il a indiqué qu'à aucun moment la France a préconisé l'envoi de militaires français dans son pays pour lutter contre Aqmi, et que les Etats de la région n'étaient «pas incapables de résoudre ces questions». Néanmoins le président malien laisse toutes les portes ouvertes. «Si la demande est faite, nous apprécierons», a-t-il indiqué. Ce n'est pas l'avis du ministre algérien des Affaires Etrangères, Mourad Medelci qui s'est exprimé dernièrement à la radio nationale. Répondant à une question sur la sécurité au Sahel, le chef de la diplomatie algérienne estimera qu'elle est du ressort des pays de cette région où des groupes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) multiplient leurs activités sous formes d'attentats ou d'enlèvements. "Nous sommes responsables de la sécurité, en tant que pays du Sahel, de tous ceux qui vivent dans cette zone où la situation est préoccupante". Selon lui, «L'Algérie n'a jamais dit que les pays qui ne font pas partie de cette zone n'étaient pas concernés (par la lutte contre le terrorisme). Si ces pays peuvent apporter leur aide, ils sont les bienvenus mais ils ne peuvent venir s'implanter chez nous pour apporter la solution». Une constante qui est affirmée depuis longtemps par Alger qui estime que la sécurité au Sahel relève des seuls Etats de la région, refusant toute ingérence des puissances étrangères qui n'ajouterait que davantage de problèmes dans cette zone où la situation est déjà tendue du faits des activités des groupes terroristes et du grand banditisme.