Le président soudanais accuse les anciens rebelles du Sud de revenir sur les termes de l'accord de paix qui a mis fin à la guerre civile au Soudan et évoque le risque d'une reprise du conflit si plusieurs points de désaccord ne sont pas réglés avant le référendum de janvier. Le président soudanais accuse les anciens rebelles du Sud de revenir sur les termes de l'accord de paix qui a mis fin à la guerre civile au Soudan et évoque le risque d'une reprise du conflit si plusieurs points de désaccord ne sont pas réglés avant le référendum de janvier. Les propos d'Omar Al Bechir, entrent dans le cadre d'une guerre des mots entre les autorités de Khartoum au Nord et le Mouvement de libération du peuple soudanais (SPLM) qui est majoritaire dans le Sud. "Il (Bachir) a dit qu'un nouveau conflit entre le Nord et le Sud pourrait se produire si ces questions ne sont pas réglées avant le référendum et que ce conflit sera encore plus grave que celui qui a eu lieu avant la signature de l'Accord général de paix", indique l'agence de presse Suna. Khartoum et les rebelles du SPLM avaient signé un accord de paix en 2005 établissant une frontière entre les deux territoires et instaurant le statut de région autonome au Sud-Soudan. L'accord prévoyait également l'organisation d'un référendum d'autodétermination pour établir si le Sud, qui dispose de richesses pétrolières dans son sous-sol, devient un nouvel Etat à part entière ou s'il reste lié au Nord. Malgré des mois de négociations, aucun accord n'a été dégagé sur le lieu d'établissement de la frontière commune, le partage des ressources pétrolières, le partage des eaux du Nil et celui de la dette du pays. Bachir, qui a réaffirmé son engagement à organiser la consultation référendaire, a également déploré que le président du Sud-Soudan, Salva Kiir, se soit récemment prononcé en public pour la scission.Un conseiller de Kiir a précisé que ce dernier n'entendait pas donner de consigne de vote mais qu'il voulait faire valoir que le Nord n'a pas réussi à présenter l'unité comme une perspective attractive pour les électeurs du Sud.. Omar al Bechir s'exprimait alors que des représentants des 15 membres du Conseil de sécurité de l'Onu achevaient une visite au Soudan pour exhorter les deux camps à éviter une nouvelle guerre civile et à s'assurer que le référendum ait lieu à la date prévue. Des diplomates appartenant à la mission onusienne ont précisé que le président Kiir leur a demandé un déploiement de Casques bleus le long de la zone tampon entre les deux parties du pays.Une nouvelle guerre civile dans cet Etat le plus vaste du continent pourrait avoir des répercussions chez ses voisins et menacer l'équilibre économique de la région. Les propos d'Omar Al Bechir, entrent dans le cadre d'une guerre des mots entre les autorités de Khartoum au Nord et le Mouvement de libération du peuple soudanais (SPLM) qui est majoritaire dans le Sud. "Il (Bachir) a dit qu'un nouveau conflit entre le Nord et le Sud pourrait se produire si ces questions ne sont pas réglées avant le référendum et que ce conflit sera encore plus grave que celui qui a eu lieu avant la signature de l'Accord général de paix", indique l'agence de presse Suna. Khartoum et les rebelles du SPLM avaient signé un accord de paix en 2005 établissant une frontière entre les deux territoires et instaurant le statut de région autonome au Sud-Soudan. L'accord prévoyait également l'organisation d'un référendum d'autodétermination pour établir si le Sud, qui dispose de richesses pétrolières dans son sous-sol, devient un nouvel Etat à part entière ou s'il reste lié au Nord. Malgré des mois de négociations, aucun accord n'a été dégagé sur le lieu d'établissement de la frontière commune, le partage des ressources pétrolières, le partage des eaux du Nil et celui de la dette du pays. Bachir, qui a réaffirmé son engagement à organiser la consultation référendaire, a également déploré que le président du Sud-Soudan, Salva Kiir, se soit récemment prononcé en public pour la scission.Un conseiller de Kiir a précisé que ce dernier n'entendait pas donner de consigne de vote mais qu'il voulait faire valoir que le Nord n'a pas réussi à présenter l'unité comme une perspective attractive pour les électeurs du Sud.. Omar al Bechir s'exprimait alors que des représentants des 15 membres du Conseil de sécurité de l'Onu achevaient une visite au Soudan pour exhorter les deux camps à éviter une nouvelle guerre civile et à s'assurer que le référendum ait lieu à la date prévue. Des diplomates appartenant à la mission onusienne ont précisé que le président Kiir leur a demandé un déploiement de Casques bleus le long de la zone tampon entre les deux parties du pays.Une nouvelle guerre civile dans cet Etat le plus vaste du continent pourrait avoir des répercussions chez ses voisins et menacer l'équilibre économique de la région.