La fatigue visuelle est le lot quotidien de nombreux travailleurs sur écran. Pour y faire face, un traitement ophtalmologique et quelques modifications du lieu de travail permettent de garder bon pied, bon œil ! Elément de plus en plus incontournable du monde moderne, les ordinateurs font partie du quotidien de millions de salariés. Mais le travail sur écran est accusé de causer des troubles visuels, une sécheresse oculaire, etc. Qu'en est-il réellement ? La fatigue visuelle est le lot quotidien de nombreux travailleurs sur écran. Pour y faire face, un traitement ophtalmologique et quelques modifications du lieu de travail permettent de garder bon pied, bon œil ! Elément de plus en plus incontournable du monde moderne, les ordinateurs font partie du quotidien de millions de salariés. Mais le travail sur écran est accusé de causer des troubles visuels, une sécheresse oculaire, etc. Qu'en est-il réellement ? Il y a fatigue et fatigue La fatigue liée au travail sur écran est directement proportionnelle au temps passé devant sa console mais également à la qualité de la vision de l'observateur. Cette sensation peut revêtir trois formes : • Fatigue visuelle : C'est le phénomène le plus fréquent avec la sensation de ne plus être aussi performant tant sur le plan de la vision qu'intellectuellement. Il s'agit rarement d'une baisse de l'acuité, mais plus souvent un déséquilibre binoculaire avec des impressions d'images qui se dédoublent ou deviennent floues. Ce type de fatigue apparaît plus fréquemment si l'amétropie ou la presbytie n'est pas corrigée ; • Fatigue oculaire : Les yeux qui piquent, irritations, sensations d'œil sec. ces signes caractéristiques sont liés à une insuffisance de sécrétion lacrymale particulièrement mal vécue. Normalement, la fréquence du clignement est de l'ordre de 12 à 20 par minute, permettant la formation d'un nouveau film lacrymal avant la rupture du précédent. Mais le travail sur écran est associé à une diminution de cette fréquence et donc un assèchement de la surface des yeux ; • Fatigue générale : Cette dernière se manifeste par des maux de tête, mais également des douleurs rachidiennes (mal de dos) liées à des problèmes de posture. La fatigue peut également avoir une influence directe sur la qualité du travail effectué. Ainsi, plusieurs études témoignent d'un impact délétère sur l'efficience définie par le rythme de lecture et la capacité à intégrer les informations. Ce paramètre peut être apprécié grâce à un photo-oculographe (ou suiveur de regard), qui permet la mesure et l'analyse de la direction du regard par l'enregistrement du parcours oculaire lors du suivi d'une cible en mouvement ou de l'exploration d'un texte. Résultat : cette efficience diminue à mesure que la durée du travail sur écran augmente. Un argument pour ne plus quitter trop tard le travail. Plus souvent un révélateur de troubles visuels Si le temps de travail sur écran est trop long, la fatigue peut apparaître du fait de la focalisation sur l'écran mais aussi de l'immobilité liée à des problèmes posturaux. Mais la fatigue peut également survenir beaucoup plus tôt si la personne souffre d'un trouble visuel non-corrigé, principalement astigmatisme ou hypermétropie.Dans les cas d'hypermétropie latente survenant entre 30 et 40 ans, la fatigue intervient plus fréquemment et plus rapidement. Ce type de travail agit alors comme un révélateur de ce trouble de la vue associé à une vision floue de près alors que la vision de loin reste correcte. Si l'hypermétropie est légère, elle peut passer inaperçue. Plus importante, elle peut entraîner un strabisme convergent, une fatigue visuelle importante et des maux de têtes. Il y a fatigue et fatigue La fatigue liée au travail sur écran est directement proportionnelle au temps passé devant sa console mais également à la qualité de la vision de l'observateur. Cette sensation peut revêtir trois formes : • Fatigue visuelle : C'est le phénomène le plus fréquent avec la sensation de ne plus être aussi performant tant sur le plan de la vision qu'intellectuellement. Il s'agit rarement d'une baisse de l'acuité, mais plus souvent un déséquilibre binoculaire avec des impressions d'images qui se dédoublent ou deviennent floues. Ce type de fatigue apparaît plus fréquemment si l'amétropie ou la presbytie n'est pas corrigée ; • Fatigue oculaire : Les yeux qui piquent, irritations, sensations d'œil sec. ces signes caractéristiques sont liés à une insuffisance de sécrétion lacrymale particulièrement mal vécue. Normalement, la fréquence du clignement est de l'ordre de 12 à 20 par minute, permettant la formation d'un nouveau film lacrymal avant la rupture du précédent. Mais le travail sur écran est associé à une diminution de cette fréquence et donc un assèchement de la surface des yeux ; • Fatigue générale : Cette dernière se manifeste par des maux de tête, mais également des douleurs rachidiennes (mal de dos) liées à des problèmes de posture. La fatigue peut également avoir une influence directe sur la qualité du travail effectué. Ainsi, plusieurs études témoignent d'un impact délétère sur l'efficience définie par le rythme de lecture et la capacité à intégrer les informations. Ce paramètre peut être apprécié grâce à un photo-oculographe (ou suiveur de regard), qui permet la mesure et l'analyse de la direction du regard par l'enregistrement du parcours oculaire lors du suivi d'une cible en mouvement ou de l'exploration d'un texte. Résultat : cette efficience diminue à mesure que la durée du travail sur écran augmente. Un argument pour ne plus quitter trop tard le travail. Plus souvent un révélateur de troubles visuels Si le temps de travail sur écran est trop long, la fatigue peut apparaître du fait de la focalisation sur l'écran mais aussi de l'immobilité liée à des problèmes posturaux. Mais la fatigue peut également survenir beaucoup plus tôt si la personne souffre d'un trouble visuel non-corrigé, principalement astigmatisme ou hypermétropie.Dans les cas d'hypermétropie latente survenant entre 30 et 40 ans, la fatigue intervient plus fréquemment et plus rapidement. Ce type de travail agit alors comme un révélateur de ce trouble de la vue associé à une vision floue de près alors que la vision de loin reste correcte. Si l'hypermétropie est légère, elle peut passer inaperçue. Plus importante, elle peut entraîner un strabisme convergent, une fatigue visuelle importante et des maux de têtes.