Des scientifiques américains ont développé une technique qui pourrait prévenir la formation des calculs rénaux, selon leurs travaux publiés dans la revue américaine Science. Cette approche moléculaire pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements préventifs de calculs formés d'une excrétion excessive, par les reins, de cystine (un acide aminé), estiment les auteurs de cette communication. Utilisant une technique qui permet d'observer des objets microscopiques de l'ordre du nanomètre (un millionième de mètre), ces chercheurs ont pu déterminer comment les cristaux de cystine s'attachaient les uns aux autres pour former un calcul. Cette découverte permet de sélectionner un agent chimique capable de bloquer ce processus. "Cette technique pourrait permettre de prévenir la formation des calculs de cystine simplement en arrêtant la cristallisation", explique Michael Ward, président du département de chimie de l'Université de New York, un des co-auteurs de cette recherche. "De plus, cette étude est un exemple d'avancées significatives pouvant être faites grâce à la collaboration entre des chercheurs dans les sciences physiques et la médecine", ajoute-t-il dans un communiqué. Les calculs de cystine affectent quelque 20 mille personnes aux Etats-Unis annuellement et sont beaucoup moins fréquents que ceux à base de calcium, dont, notamment, les oxalates. Ce type de calcul est beaucoup plus fréquent, comptant pour environ 80% de tous les calculs rénaux. Ils touchent 10% des Américains. Mais les calculs de cystine sont plus gros, pouvant atteindre un centimètre, et présentent un plus grand risque de maladies rénales chroniques. Les traitements existants contre cette maladie sont assez efficaces mais peuvent avoir des effets secondaires parfois sévères. Des scientifiques américains ont développé une technique qui pourrait prévenir la formation des calculs rénaux, selon leurs travaux publiés dans la revue américaine Science. Cette approche moléculaire pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements préventifs de calculs formés d'une excrétion excessive, par les reins, de cystine (un acide aminé), estiment les auteurs de cette communication. Utilisant une technique qui permet d'observer des objets microscopiques de l'ordre du nanomètre (un millionième de mètre), ces chercheurs ont pu déterminer comment les cristaux de cystine s'attachaient les uns aux autres pour former un calcul. Cette découverte permet de sélectionner un agent chimique capable de bloquer ce processus. "Cette technique pourrait permettre de prévenir la formation des calculs de cystine simplement en arrêtant la cristallisation", explique Michael Ward, président du département de chimie de l'Université de New York, un des co-auteurs de cette recherche. "De plus, cette étude est un exemple d'avancées significatives pouvant être faites grâce à la collaboration entre des chercheurs dans les sciences physiques et la médecine", ajoute-t-il dans un communiqué. Les calculs de cystine affectent quelque 20 mille personnes aux Etats-Unis annuellement et sont beaucoup moins fréquents que ceux à base de calcium, dont, notamment, les oxalates. Ce type de calcul est beaucoup plus fréquent, comptant pour environ 80% de tous les calculs rénaux. Ils touchent 10% des Américains. Mais les calculs de cystine sont plus gros, pouvant atteindre un centimètre, et présentent un plus grand risque de maladies rénales chroniques. Les traitements existants contre cette maladie sont assez efficaces mais peuvent avoir des effets secondaires parfois sévères.