L'activité physique vivement conseillée Ce n'est pas parce qu'on souffre déjà des articulations qu'il ne faut plus pratiquer d'activité physique. Souffrir d'arthrose ne doit pas nous empêcher de faire du sport. Bien au contraire. L'exercice physique aide à soulager la douleur et à prévenir les dommages articulaires. L'exercice peut également aider à maintenir un poids santé et, ce faisant, à réduire le stress sur les articulations. De plus, le fait de ne pas faire travailler une articulation douloureuse peut entraîner un affaiblissement des muscles qui l'entourent et être une source de douleur. Ceux qui ne souffrent pas des articulations doivent savoir que les muscles et les autres tissus qui assurent l'intégrité de l'articulation s'affaiblissent lorsqu'on ne les fait pas assez bouger et l'articulation finit par perdre sa souplesse et sa mobilité. Ainsi, pour prévenir et ralentir les symptômes de l'arthrose, les bons exercices peuvent soulager. Il est recommandé des exercices d'étirement, des exercices à faible impact, comme la natation, la marche, etc. qui peuvent atténuer la douleur tout en préservant la force et la souplesse des muscles et des articulations. Une découverte scientifique sur le système immunitaire pourrait aider à mieux traiter l'arthrose Une découverte scientifique sur les mécanismes moléculaires du système immunitaire qui pourrait permettre de mieux traiter cancer, arthrose, sclérose et diabète a été annoncée par une équipe de scientifiques argentins. «Nous avons trouvé les mécanismes moléculaires qui désactivent le système immunitaire», a déclaré à la presse Gabriel Rabinovich, chef de l'équipe de l'Institut de biologie et de médecine expérimentale (IBYME), dont les travaux ont été publiés dans la revue britannique Nature Immunology. Cette découverte permettra de désactiver le système immunitaire lorsqu'il continue d'agir de manière contre-productive ou au contraire de l'activer lorsqu'il ignore une tumeur au lieu de la combattre, selon l'étude.«Ces résultats pourraient ouvrir de nouveaux horizons dans le traitement de différentes pathologies immunitaires», affirme cette étude. «Ils donnent un meilleur aperçu de la biologie du cancer et pourront à l'avenir permettre la mise en place de nouvelles stratégies contre les tumeurs», selon l'étude de l'IBYME, organisme public qui dépend du Conseil national des recherches scientifiques et techniques.