Les sept otages, dont cinq Français, enlevés par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) «sont en vie», a déclaré le premier ministre nigérien de transition Mahamadou Danda en marge du 13e sommet de la francophonie à Montreux (Suisse), évoquant des «contacts sur le terrain», sans plus de précisions. Interrogé sur ce qui fondait cette certitude, il a répondu : «il y a des contacts qui se font sur le terrain», sans préciser de quelle nature. Aqmi a revendiqué le 21 septembre l'enlèvement cinq jours plus tôt sur le site d'une mine d'uranium du groupe français Areva à Arlit (nord du Niger) de cinq Français, d'un Togolais et d'un Malgache. Les autorités françaises ont assuré qu'elles étaient prêtes à engager des pourparlers avec Aqmi pour obtenir la libération de ces otages. Selon des sources maliennes et françaises, les otages sont détenus dans des collines désertiques du Timétrine, dans le nord-est du Mali. Parmi ces otages, la Française Françoise Larribe a peu de temps avant son enlèvement, subi une chimiothérapie, selon un de ses proches. Selon des intermédiaires qui ont rencontré ses ravisseurs, elle a un besoin urgent de soigner un cancer. De son côté, le président du Mali, Amadou Toumani Touré, a affirmé samedi à Montreux ne pas avoir de nouvelle sur le sort des otages. Interrogé sur le fait de savoir s'il avait des nouvelles sur la santé des otages, le chef d'Etat malien a répondu : «Malheureusement non. Mais je n'ai pas de mauvaise nouvelle non plus.»