Le système lymphatique est un organe de défense de l'organisme ; il est composé des vaisseaux lymphatiques, des ganglions lymphatiques, de cellules lymphatiques qui circulent dans le sang et la lymphe. Les organes lymphoïdes, comme la rate, le foie et la moelle osseuse, font aussi partie du système lymphatique. Le système lymphatique est un organe de défense de l'organisme ; il est composé des vaisseaux lymphatiques, des ganglions lymphatiques, de cellules lymphatiques qui circulent dans le sang et la lymphe. Les organes lymphoïdes, comme la rate, le foie et la moelle osseuse, font aussi partie du système lymphatique. Un cancer peut atteindre le système lymphatique. Un lymphome est une maladie du sang et des ganglions. Il existe plusieurs sortes de cancers lymphatiques selon la lignée de cellules atteintes. Pour résumer, on classe ces cancers en 2 groupes : lymphome de Hodgkin et lymphomes non hodgkiniens. Des personnes à risque Chez les malades immunodéprimés comme dans le Sida, lors de maladies congénitales immunodépressives, lors de maladies infectieuses, au cours de traitements immunosuppresseurs où il y a une baisse de l'immunité, le risque d'apparition d'un lymphome existe. Les adénopathies La maladie est représentée par la multiplication anarchique des lymphocytes dans les ganglions ; ceux-ci sont augmentés de volume, on les appelle des adénopathies. Mais adénopathie ne signifie pas systématiquement cancer, loin s'en faut ; de nombreuses maladies entraînent l'apparition d'adénopathies persistantes parfois pendant plusieurs semaines, en particulier des maladies infectieuses bactériennes, virales, parasitaires. C'est un moyen de défense de l'organisme très efficace, les ganglions sont un filtre qui empêche les microbes d'envahir un organisme. Des adénopathies présentes depuis plusieurs semaines, palpables dans le cou, sous les bras, au niveau de l'aine doivent être surveillés. Ils peuvent, hors maladie infectieuse récente, être suspects.Mais des ganglions atteints par un lymphome peuvent être inaccessibles à l'examen clinique ; une fatigue, une fièvre persistante, un prurit, une perte de poids peuvent être des signes de découverte d'un lymphome. Parfois des ganglions peuvent comprimer des organes voisins, par exemple des ganglions dans le médiastin (espace entre les poumons et le cœur) peuvent entraîner des douleurs, une toux, une gêne à la respiration ou à la déglutition. Ponction et biopsie Devant un ganglion suspect, une ponction avec une aiguille et une seringue est indispensable pour faire l'analyse de l'extrait et rechercher des cellules suspectes. Si l'analyse oriente vers un lymphome, il faut pousser plus loin l'analyse anatomo-pathologique et procéder à une biopsie.La biopsie est l'analyse du ganglion qui aura été enlevé par un geste chirurgical, éventuellement par une endoscopie : les biologistes recherchent des cellules malignes lymphoïdes mais aussi des cellules géantes de Sternberg qui sont typiques de la maladie de Hodgkin. Le bilan d'extension S'il s'avère que ces ganglions sont dus à une maladie cancéreuse, il faut rechercher les ganglions atteints dans tout l'organisme : des ganglions abdominaux, médiastinaux… Il faut aussi rechercher l'atteinte d'organes lymphoïdes comme les amygdales, la rate, le foie, la moelle osseuse ainsi qu'une extension aux autres organes. Aussi, des examens complémentaires sont prescrits pour faire ce bilan d'extension de la maladie : des prises de sang avec recherche de cellules anormales, recherche d'une anémie, d'un syndrome inflammatoire. La visualisation de ganglions inaccessibles à l'examen clinique ou d'organes atteints est possible grâce aux scanners thoracique et abdominal, à la lymphographie qui visualise les vaisseaux et ganglions lymphatiques, aux radiographies du squelette, à la scintigraphie. Hodgkin, Burkitt… Après cette série d'examens, il est en général possible de dire si c'est un lymphome et à quelle catégorie de lymphome il appartient : lymphome de Hodgkin ou lymphome non hodgkinien tel qu'un lymphome de Burkitt (atteignant les os) ou un mycosis fongoïde (touchant la peau) L'évolution spontanée des lymphomes Si aucun traitement n'est entrepris, de plus en plus de ganglions seront atteints, leur volume pourra comprimer les organes voisins et donner des signes cliniques divers : toux, essoufflement, troubles cardiaques, troubles digestifs, douleurs et parfois même paralysies si la moelle épinière est comprimée La prise en charge Heureusement, le traitement des lymphomes est très bien codifié et ils sont souvent efficaces. Les patients sont en général traités par radiothérapie et/ou chimiothérapie, les protocoles seront variables selon le type de lymphome et le stade d'évolution de la maladie. Quelquefois des traitements plus agressifs sont proposés : greffes de cellules souches de moelle, greffe de moelle…Quand la rate est atteinte, elle peut être enlevée. Après le traitement, les patients sont régulièrement surveillés : il est nécessaire de prendre en charge d'éventuelles rechutes ou des effets secondaires aux traitements. Un cancer peut atteindre le système lymphatique. Un lymphome est une maladie du sang et des ganglions. Il existe plusieurs sortes de cancers lymphatiques selon la lignée de cellules atteintes. Pour résumer, on classe ces cancers en 2 groupes : lymphome de Hodgkin et lymphomes non hodgkiniens. Des personnes à risque Chez les malades immunodéprimés comme dans le Sida, lors de maladies congénitales immunodépressives, lors de maladies infectieuses, au cours de traitements immunosuppresseurs où il y a une baisse de l'immunité, le risque d'apparition d'un lymphome existe. Les adénopathies La maladie est représentée par la multiplication anarchique des lymphocytes dans les ganglions ; ceux-ci sont augmentés de volume, on les appelle des adénopathies. Mais adénopathie ne signifie pas systématiquement cancer, loin s'en faut ; de nombreuses maladies entraînent l'apparition d'adénopathies persistantes parfois pendant plusieurs semaines, en particulier des maladies infectieuses bactériennes, virales, parasitaires. C'est un moyen de défense de l'organisme très efficace, les ganglions sont un filtre qui empêche les microbes d'envahir un organisme. Des adénopathies présentes depuis plusieurs semaines, palpables dans le cou, sous les bras, au niveau de l'aine doivent être surveillés. Ils peuvent, hors maladie infectieuse récente, être suspects.Mais des ganglions atteints par un lymphome peuvent être inaccessibles à l'examen clinique ; une fatigue, une fièvre persistante, un prurit, une perte de poids peuvent être des signes de découverte d'un lymphome. Parfois des ganglions peuvent comprimer des organes voisins, par exemple des ganglions dans le médiastin (espace entre les poumons et le cœur) peuvent entraîner des douleurs, une toux, une gêne à la respiration ou à la déglutition. Ponction et biopsie Devant un ganglion suspect, une ponction avec une aiguille et une seringue est indispensable pour faire l'analyse de l'extrait et rechercher des cellules suspectes. Si l'analyse oriente vers un lymphome, il faut pousser plus loin l'analyse anatomo-pathologique et procéder à une biopsie.La biopsie est l'analyse du ganglion qui aura été enlevé par un geste chirurgical, éventuellement par une endoscopie : les biologistes recherchent des cellules malignes lymphoïdes mais aussi des cellules géantes de Sternberg qui sont typiques de la maladie de Hodgkin. Le bilan d'extension S'il s'avère que ces ganglions sont dus à une maladie cancéreuse, il faut rechercher les ganglions atteints dans tout l'organisme : des ganglions abdominaux, médiastinaux… Il faut aussi rechercher l'atteinte d'organes lymphoïdes comme les amygdales, la rate, le foie, la moelle osseuse ainsi qu'une extension aux autres organes. Aussi, des examens complémentaires sont prescrits pour faire ce bilan d'extension de la maladie : des prises de sang avec recherche de cellules anormales, recherche d'une anémie, d'un syndrome inflammatoire. La visualisation de ganglions inaccessibles à l'examen clinique ou d'organes atteints est possible grâce aux scanners thoracique et abdominal, à la lymphographie qui visualise les vaisseaux et ganglions lymphatiques, aux radiographies du squelette, à la scintigraphie. Hodgkin, Burkitt… Après cette série d'examens, il est en général possible de dire si c'est un lymphome et à quelle catégorie de lymphome il appartient : lymphome de Hodgkin ou lymphome non hodgkinien tel qu'un lymphome de Burkitt (atteignant les os) ou un mycosis fongoïde (touchant la peau) L'évolution spontanée des lymphomes Si aucun traitement n'est entrepris, de plus en plus de ganglions seront atteints, leur volume pourra comprimer les organes voisins et donner des signes cliniques divers : toux, essoufflement, troubles cardiaques, troubles digestifs, douleurs et parfois même paralysies si la moelle épinière est comprimée La prise en charge Heureusement, le traitement des lymphomes est très bien codifié et ils sont souvent efficaces. Les patients sont en général traités par radiothérapie et/ou chimiothérapie, les protocoles seront variables selon le type de lymphome et le stade d'évolution de la maladie. Quelquefois des traitements plus agressifs sont proposés : greffes de cellules souches de moelle, greffe de moelle…Quand la rate est atteinte, elle peut être enlevée. Après le traitement, les patients sont régulièrement surveillés : il est nécessaire de prendre en charge d'éventuelles rechutes ou des effets secondaires aux traitements.