Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) souscrit aux orientations stratégiques de l'économie nationale entreprises ces dernières années dans le giron du protectionnisme et du patriotisme économiques. Il appelle dans ce sens à favoriser davantage les entreprises nationales en accélérant leur mise à niveau de façon à leur imprimer une dynamique compétitive et génératrice d'emplois et de richesses. Le président du FCE, qui s'exprimait hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, va plus loin dans son analyse en préconisant de revoir les grands engagements économiques internationaux de l'Algérie. En effet, Réda Hamiani suggère de « remettre en cause » le processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), et de « rediscuter avec Bruxelles » l'accord d'association conclu avec l'Union européenne (UE) ainsi que de revoir la liste des produits étrangers commercialisés dans le cadre de la Zone arabe de libre-échange (ZALE). « Les entreprises locales ont été gravement pénalisées par ces engagements », estime le président du FCE, tout en saluant les récentes mesures protectionnistes adoptées par le gouvernement, à l'instar de la règle 51 / 49% pour les investissements directs étrangères (IDE). C'est ainsi que Réda Hamiani se dit «tout à fait satisfait» du bilan et de la Déclaration de politique générale présenté par le Premier ministre devant les députés. Cela traduit « une politique ambitieuse et volontariste » caractérisée par l'émergence de grands projets sur le terrain et d'une plus grande participation des entreprises locales, renchérit-il. Hamiani n'a pas manqué de noter « l'éloquence » du budget alloué au titre du prochain quinquennat, ce qui consacre, selon lui, « le renouveau économique et le regain d'attraction envers l'étranger ». Cela dit, l'invité de la radio a relevé quelques insuffisances qui freinent l'application des ambitieux programmes sur le terrain, à l'image de « l'absence de mobilisation des institutions, les lenteurs administratives, la frilosité des banques et autres contraintes liées à la spéculation, à la corruption et au foncier». Au sujet de la prochaine tripartite, le président du FCE affirme percevoir « des signes encourageants de la part du ministre du Travail, Tayeb Louh », confirmant ainsi la participation de l'organisation qu'il préside à cette réunion. « On ne peut pas rester hors-jeu de cette tripartite », soutient Réda Hamiani, motivant sa démarche par « l'important cadre de concertation » qu'elle offre et les changements qui s'y sont opérés ces dernières années, qui l'ont sorti de ce cadre restreint des discussions autour des salaires seulement. M. C. Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) souscrit aux orientations stratégiques de l'économie nationale entreprises ces dernières années dans le giron du protectionnisme et du patriotisme économiques. Il appelle dans ce sens à favoriser davantage les entreprises nationales en accélérant leur mise à niveau de façon à leur imprimer une dynamique compétitive et génératrice d'emplois et de richesses. Le président du FCE, qui s'exprimait hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, va plus loin dans son analyse en préconisant de revoir les grands engagements économiques internationaux de l'Algérie. En effet, Réda Hamiani suggère de « remettre en cause » le processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), et de « rediscuter avec Bruxelles » l'accord d'association conclu avec l'Union européenne (UE) ainsi que de revoir la liste des produits étrangers commercialisés dans le cadre de la Zone arabe de libre-échange (ZALE). « Les entreprises locales ont été gravement pénalisées par ces engagements », estime le président du FCE, tout en saluant les récentes mesures protectionnistes adoptées par le gouvernement, à l'instar de la règle 51 / 49% pour les investissements directs étrangères (IDE). C'est ainsi que Réda Hamiani se dit «tout à fait satisfait» du bilan et de la Déclaration de politique générale présenté par le Premier ministre devant les députés. Cela traduit « une politique ambitieuse et volontariste » caractérisée par l'émergence de grands projets sur le terrain et d'une plus grande participation des entreprises locales, renchérit-il. Hamiani n'a pas manqué de noter « l'éloquence » du budget alloué au titre du prochain quinquennat, ce qui consacre, selon lui, « le renouveau économique et le regain d'attraction envers l'étranger ». Cela dit, l'invité de la radio a relevé quelques insuffisances qui freinent l'application des ambitieux programmes sur le terrain, à l'image de « l'absence de mobilisation des institutions, les lenteurs administratives, la frilosité des banques et autres contraintes liées à la spéculation, à la corruption et au foncier». Au sujet de la prochaine tripartite, le président du FCE affirme percevoir « des signes encourageants de la part du ministre du Travail, Tayeb Louh », confirmant ainsi la participation de l'organisation qu'il préside à cette réunion. « On ne peut pas rester hors-jeu de cette tripartite », soutient Réda Hamiani, motivant sa démarche par « l'important cadre de concertation » qu'elle offre et les changements qui s'y sont opérés ces dernières années, qui l'ont sorti de ce cadre restreint des discussions autour des salaires seulement. M. C.