Rattachée à la daïra de Bouchegouf, distante d'une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, nichée en contre-bas de la RN 16 reliant Souk-Ahras, la localité rurale de Medjez-Sfa est incontestablement la seule commune de la wilaya de Guelma à souffrir atrocement du manque flagrant d'eau potable . Les autorités locales ont alloué de nombreux projets à cette commune dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie des citoyens dans les secteurs de l'éducation, de l'habitat, de la santé, des aménagements urbains, de la jeunesse et sports et de la formation professionnelle. En revanche, le secteur de l'hydraulique demeure le talon d'Achille de Medjez-Sfa qui poursuit inlassablement son développement économique. Plus de 6 mille habitants sont confrontés à longueur d'année à une pénurie d'eau potable, ce qui pénalise la qualité de vie des autochtones condamnés à puiser cette denrée précieuse ailleurs. Cette corvée quotidienne est accomplie par des enfants, des pères de famille, des personnes âgées et des personnes des deux sexes encombrées de jerrycans et d'ustensiles hétéroclites. Les marchands d'eau douce réalisent d'excellentes affaires en livrant à bord de leurs citernes, attelées à des camions ou à des tracteurs, des centaines de litres d'eau potable à des familles. Le coût de cette transaction est exorbitant et cela grève les modestes salaires des pères de famille contraints à des sacrifices financiers pour assurer la santé, la salubrité et les travaux ménagers de la maisonnée. Ce problème a été maintes fois soulevé par les élus de l'APW, les représentants de la société civile et du mouvement associatif lors des rencontres périodiques avec les autorités locales. En effet, Medjez-Sfa est alimentée par le barrage de Aïn-Délia, wilaya de Souk-Ahras, et en dépit d'une convention, la population souffre du manque d'eau potable puisqu'elle n'est desservie qu'une fois par semaine, voire davantage, à raison d'une heure uniquement ! Cette légitime attente citoyenne a engendré l'inscription d'un projet d'alimentation à partir de Bouchegouf qui a bénéficié dernièrement de la réalisation d'une conduite d'eau potable du forage de Oued H'lia, à la sortie de la ville de Guelma. Le programme quinquennal 2010-2014 permettra sûrement de concrétiser cette salutaire opération d'intérêt général. L'espoir est permis et il appartient au nouveau wali de lancer ce projet salutaire. H. B. Rattachée à la daïra de Bouchegouf, distante d'une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, nichée en contre-bas de la RN 16 reliant Souk-Ahras, la localité rurale de Medjez-Sfa est incontestablement la seule commune de la wilaya de Guelma à souffrir atrocement du manque flagrant d'eau potable . Les autorités locales ont alloué de nombreux projets à cette commune dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie des citoyens dans les secteurs de l'éducation, de l'habitat, de la santé, des aménagements urbains, de la jeunesse et sports et de la formation professionnelle. En revanche, le secteur de l'hydraulique demeure le talon d'Achille de Medjez-Sfa qui poursuit inlassablement son développement économique. Plus de 6 mille habitants sont confrontés à longueur d'année à une pénurie d'eau potable, ce qui pénalise la qualité de vie des autochtones condamnés à puiser cette denrée précieuse ailleurs. Cette corvée quotidienne est accomplie par des enfants, des pères de famille, des personnes âgées et des personnes des deux sexes encombrées de jerrycans et d'ustensiles hétéroclites. Les marchands d'eau douce réalisent d'excellentes affaires en livrant à bord de leurs citernes, attelées à des camions ou à des tracteurs, des centaines de litres d'eau potable à des familles. Le coût de cette transaction est exorbitant et cela grève les modestes salaires des pères de famille contraints à des sacrifices financiers pour assurer la santé, la salubrité et les travaux ménagers de la maisonnée. Ce problème a été maintes fois soulevé par les élus de l'APW, les représentants de la société civile et du mouvement associatif lors des rencontres périodiques avec les autorités locales. En effet, Medjez-Sfa est alimentée par le barrage de Aïn-Délia, wilaya de Souk-Ahras, et en dépit d'une convention, la population souffre du manque d'eau potable puisqu'elle n'est desservie qu'une fois par semaine, voire davantage, à raison d'une heure uniquement ! Cette légitime attente citoyenne a engendré l'inscription d'un projet d'alimentation à partir de Bouchegouf qui a bénéficié dernièrement de la réalisation d'une conduite d'eau potable du forage de Oued H'lia, à la sortie de la ville de Guelma. Le programme quinquennal 2010-2014 permettra sûrement de concrétiser cette salutaire opération d'intérêt général. L'espoir est permis et il appartient au nouveau wali de lancer ce projet salutaire. H. B.