Les Tanzaniens iront dimanche aux urnes pour un quatrième scrutin général depuis la réintroduction du multipartisme en 1992 dans le pays, alors que plus de six millions de Nigériens sont appelés le même jour à se prononcer sur une nouvelle constitution par voie référendaire. Quelque 19 millions de Tanzaniens auront à désigner lors de ces élections générales, leur Chef de l'Etat, les députés et les conseillers municipaux du pays considéré comme l'un des plus stables d'Afrique. Le président sortant Jakaya Kikwete, grand favori des présidentielles est en quête d'un second et dernier mandat de cinq ans, au nom de son parti au pouvoir depuis 1977, le Chama cha mapinduzi (CCM-Parti révolutionnaire). Six autres candidats de l'opposition sont en lice, dont le principal est le prêtre catholique défroqué Wilbrod Peter Slaa du CHADEMA (Parti pour la démocratie et le développement), classé deuxième par les sondages avec 10% des intentions de vote. La région semi-autonome de Zanzibar doit en plus du président de l'Union, élire le même jour son propre président et ses députés. Les Zanzibarites ont toutefois décidé fin juillet par voie référendaire d'inscrire le partage du pouvoir dans leur constitution afin de prévenir les affrontements post-électoraux. Cet amendement crée deux postes de vice-président répartis au prorata entre les deux partis en tête des scrutins parlementaires. Selon les observateurs, la campagne électorale s'est déroulée dans le calme. Le Chef de l'Etat avait mis en garde contre toute tentative d'alimenter des violences dans le pays et a assuré que le scrutin présidentiel prévu dimanche dans son pays serait "crédible et transparent". "Il n'y a rien à craindre", a déclaré à la télévision M. Kikwete appelant "tous ceux qui sont éligibles à participer" à ces élections. "Nous avons fait tout ce qui est possible pour garantir la crédibilité", de ce scrutin, a encore dit le président sortant après avoir rejeté les accusations lancées par l'opposition selon lesquelles son parti, le Chama Ma Mapinduzi (CCM parti révolutionnaire) préparerait un "trucage" du scrutin.Au Niger, quelque 6,7 millions de personnes sur une population totale de 15 millions d'habitants sont attendues dimanche aux urnes en vue d'un référendum constitutionnel, censé amorcer une transition démocratique. La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a assuré que les moyens matériels et financiers étaient engagés pour la tenue du référendum destiné à remplacer la loi suspendue par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) à sa prise du pouvoir après le renversement le 18 février du président Mamadou Tandja après dix ans de pouvoir (1999-2010). L'adoption en août 2009 de la loi suspendue avait créé une grave crise, car elle permettait au président Tandja de se maintenir au terme de son second mandat ce que l'opposition a vivement dénoncé. La nouvelle Constitution fixe le mandat du président de la République à "cinq ans renouvelables une seule fois". APS Les Tanzaniens iront dimanche aux urnes pour un quatrième scrutin général depuis la réintroduction du multipartisme en 1992 dans le pays, alors que plus de six millions de Nigériens sont appelés le même jour à se prononcer sur une nouvelle constitution par voie référendaire. Quelque 19 millions de Tanzaniens auront à désigner lors de ces élections générales, leur Chef de l'Etat, les députés et les conseillers municipaux du pays considéré comme l'un des plus stables d'Afrique. Le président sortant Jakaya Kikwete, grand favori des présidentielles est en quête d'un second et dernier mandat de cinq ans, au nom de son parti au pouvoir depuis 1977, le Chama cha mapinduzi (CCM-Parti révolutionnaire). Six autres candidats de l'opposition sont en lice, dont le principal est le prêtre catholique défroqué Wilbrod Peter Slaa du CHADEMA (Parti pour la démocratie et le développement), classé deuxième par les sondages avec 10% des intentions de vote. La région semi-autonome de Zanzibar doit en plus du président de l'Union, élire le même jour son propre président et ses députés. Les Zanzibarites ont toutefois décidé fin juillet par voie référendaire d'inscrire le partage du pouvoir dans leur constitution afin de prévenir les affrontements post-électoraux. Cet amendement crée deux postes de vice-président répartis au prorata entre les deux partis en tête des scrutins parlementaires. Selon les observateurs, la campagne électorale s'est déroulée dans le calme. Le Chef de l'Etat avait mis en garde contre toute tentative d'alimenter des violences dans le pays et a assuré que le scrutin présidentiel prévu dimanche dans son pays serait "crédible et transparent". "Il n'y a rien à craindre", a déclaré à la télévision M. Kikwete appelant "tous ceux qui sont éligibles à participer" à ces élections. "Nous avons fait tout ce qui est possible pour garantir la crédibilité", de ce scrutin, a encore dit le président sortant après avoir rejeté les accusations lancées par l'opposition selon lesquelles son parti, le Chama Ma Mapinduzi (CCM parti révolutionnaire) préparerait un "trucage" du scrutin.Au Niger, quelque 6,7 millions de personnes sur une population totale de 15 millions d'habitants sont attendues dimanche aux urnes en vue d'un référendum constitutionnel, censé amorcer une transition démocratique. La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a assuré que les moyens matériels et financiers étaient engagés pour la tenue du référendum destiné à remplacer la loi suspendue par le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) à sa prise du pouvoir après le renversement le 18 février du président Mamadou Tandja après dix ans de pouvoir (1999-2010). L'adoption en août 2009 de la loi suspendue avait créé une grave crise, car elle permettait au président Tandja de se maintenir au terme de son second mandat ce que l'opposition a vivement dénoncé. La nouvelle Constitution fixe le mandat du président de la République à "cinq ans renouvelables une seule fois". APS