Contrairement à l'année écoulée, la production oléicole est très prometteuse cette saison dans la wilaya de Boumerdès. Selon des producteurs, les conditions climatiques ont bel est bien joué un rôle prépondérant dans l'abondance des olives cette année. Contrairement à l'année écoulée, la production oléicole est très prometteuse cette saison dans la wilaya de Boumerdès. Selon des producteurs, les conditions climatiques ont bel est bien joué un rôle prépondérant dans l'abondance des olives cette année. Bien que la campagne de récolte des olives n'est pas encore entamée et généralisée à travers les localités où la culture d'olives est ancrée, particulièrement sur le versant sud-est et l'est de Boumerdès, plusieurs familles se rendent déjà sur les champs d'olives pour préparer le terrain. Certains disent que l'olive est mûre en raison d'un climat très favorable, notamment les dernières pluies qui se sont abattues sur la région. Les gens profitent de ces journées ensoleillées pour effectuer les travaux inhérents à la cueillette des olives. En tout cas, même si la récolte est prometteuse, plusieurs producteurs sont sceptiques et craignent une mauvaise récolte. La raison est due certainement aux maladies qui affectent chaque année plusieurs centaines d'oliveraies. Un oléiculteur de Timezrite, une localité connue pour sa culture dense d'olive, nous dira qu'une maladie inconnue a touché déjà plusieurs oliviers. Elle attaque particulièrement les feuillets, dont la couleur est devenue presque jaune, et les grains d'olives. L'autre phénomène considéré comme étant un facteur qui freine la production est celui des incendies. Dans ce sens, il est utile de rappeler que la commune de Béni Amrane a été durement touchée par les incendies l'été dernier où plusieurs dizaines de champs d'olives sont parties en fumée et plusieurs arbres séculaires ont disparu, alors que la jeune génération peine à reboiser de nouveaux arbres. Rares sont les gens de la jeune génération qui s'intéressent à cette culture. Un désintérêt total. Cela est le résultat de plusieurs facteurs locaux liés principalement à la gestion des affaires des localités. Plusieurs APC n'encouragent pas les gens à cultiver leurs terres par des programmes qui sont conçus particulièrement pour que les populations rurales cultivent et s'installent là où elles sont. C'est le cas du Plan de proximité et développement rural intégré (PPDRI) qui peine à se concrétiser et porter ses objectifs dans plusieurs communes rurales. A noter que parmi les programmes dudit plan, l'Etat encourage l'arboriculture, notamment les olives. Mais sur le terrain de la réalité, l'engouement des gens se rétrécit telle une peau de chagrin. Les services agricoles de la wilaya ont implanté auparavant plusieurs oliviers afin de sauver cette culture ancestrale. Plusieurs villageois, par ailleurs, ont procédé à l'implantation d'oliviers dans leurs terres ce qui permettra de renouveler, un tant soit peu, les champs d'olives. L'année écoulée, les services agricoles de la wilaya avaient prévu une production de 134 mille qx d'olives avec deux millions de litres d'huile d'olive, mais la mauvaise saison s'est répercutée négativement sur la production. Un responsable du DSA déclarait alors que la wilaya enregistrait sa mauvaise récolte de ces 30 années avec 340 mille litres, soit un rendement de 11 litres par quintal. Les prix d'huile d'olive étaient l'année dernière très élevés ; elle se vendait 450 DA le litre. Les consommateurs espèrent une production abondante pour que les prix baissent et que l'huile d'olive soit à la portée de tout le monde. Bien que la campagne de récolte des olives n'est pas encore entamée et généralisée à travers les localités où la culture d'olives est ancrée, particulièrement sur le versant sud-est et l'est de Boumerdès, plusieurs familles se rendent déjà sur les champs d'olives pour préparer le terrain. Certains disent que l'olive est mûre en raison d'un climat très favorable, notamment les dernières pluies qui se sont abattues sur la région. Les gens profitent de ces journées ensoleillées pour effectuer les travaux inhérents à la cueillette des olives. En tout cas, même si la récolte est prometteuse, plusieurs producteurs sont sceptiques et craignent une mauvaise récolte. La raison est due certainement aux maladies qui affectent chaque année plusieurs centaines d'oliveraies. Un oléiculteur de Timezrite, une localité connue pour sa culture dense d'olive, nous dira qu'une maladie inconnue a touché déjà plusieurs oliviers. Elle attaque particulièrement les feuillets, dont la couleur est devenue presque jaune, et les grains d'olives. L'autre phénomène considéré comme étant un facteur qui freine la production est celui des incendies. Dans ce sens, il est utile de rappeler que la commune de Béni Amrane a été durement touchée par les incendies l'été dernier où plusieurs dizaines de champs d'olives sont parties en fumée et plusieurs arbres séculaires ont disparu, alors que la jeune génération peine à reboiser de nouveaux arbres. Rares sont les gens de la jeune génération qui s'intéressent à cette culture. Un désintérêt total. Cela est le résultat de plusieurs facteurs locaux liés principalement à la gestion des affaires des localités. Plusieurs APC n'encouragent pas les gens à cultiver leurs terres par des programmes qui sont conçus particulièrement pour que les populations rurales cultivent et s'installent là où elles sont. C'est le cas du Plan de proximité et développement rural intégré (PPDRI) qui peine à se concrétiser et porter ses objectifs dans plusieurs communes rurales. A noter que parmi les programmes dudit plan, l'Etat encourage l'arboriculture, notamment les olives. Mais sur le terrain de la réalité, l'engouement des gens se rétrécit telle une peau de chagrin. Les services agricoles de la wilaya ont implanté auparavant plusieurs oliviers afin de sauver cette culture ancestrale. Plusieurs villageois, par ailleurs, ont procédé à l'implantation d'oliviers dans leurs terres ce qui permettra de renouveler, un tant soit peu, les champs d'olives. L'année écoulée, les services agricoles de la wilaya avaient prévu une production de 134 mille qx d'olives avec deux millions de litres d'huile d'olive, mais la mauvaise saison s'est répercutée négativement sur la production. Un responsable du DSA déclarait alors que la wilaya enregistrait sa mauvaise récolte de ces 30 années avec 340 mille litres, soit un rendement de 11 litres par quintal. Les prix d'huile d'olive étaient l'année dernière très élevés ; elle se vendait 450 DA le litre. Les consommateurs espèrent une production abondante pour que les prix baissent et que l'huile d'olive soit à la portée de tout le monde.