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Ouverture d'un centre de sept ateliers
AIN-MAKHLOUF (Guelma), formation professionnelle
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 11 - 2010

Cet établissement, pratiquement achevé, englobe sept ateliers, deux salles spécialisées, six salles de classe, une bibliothèque, un terrain de sports, un bloc internat, un bloc restauration, une aile administration, un bloc infirmerie, des sanitaires et autres dépendances.
Cet établissement, pratiquement achevé, englobe sept ateliers, deux salles spécialisées, six salles de classe, une bibliothèque, un terrain de sports, un bloc internat, un bloc restauration, une aile administration, un bloc infirmerie, des sanitaires et autres dépendances.
Ain-Makhlouf, chef-lieu de daira distant d'une cinquantaine de kilomètres de Guelma, a enregistré ces dernières années un indéniable essor qui hisse cette contrée de l'Algérie profonde réputée pour ses intensives cultures céréalières, à l'avant-garde. Cette commune rurale qui abrite plus de 12.300 âmes a bénéficié de plusieurs projets à savoir une unité de la Protection civile, le siège d'une subdivision de l'hydraulique, deux cents logements RHP, un lycée, deux collèges, des écoles primaires, des cantines scolaires, un stade, un centre sportif de proximité, une maison de jeunes, des terrains en matéco, une bibilothèque communale, des logements sociaux à caractère locatif, des logements sociaux participatifs, etc. Cette commune peut se targuer d'abriter un centre de formation professionnelle ultra moderne qui n'a rien à envier à ceux des pays développés. Une visite guidée nous a permis de constater que cet établissement, pratiquement achevé, englobe sept ateliers, deux salles spécialisées, six salles de classe, une bibliothèque, un terrain de sports, un bloc internat, un bloc restauration, une aile administration, un bloc infirmerie, des sanitaires et autres dépendances. Conçu pour 300 PF/60 lits, il a consommé une enveloppe de 187 millions de dinars et il a commencé à fonctionner le 28 septembre dernier avec un effectif de 187 stagiaires inscrits dans six sections. Le mobilier et les équipements spécifiques sont déjà en place. Il est provisoirement géré par le directeur de wilaya de la formation professionnelle et ce, dans l'attente de l'affectation d'un directeur et d'un intendant. D'autre part, cette tutelle a le mérite d'avoir lancé la réalisation de 45 logements de fonction incessibles destinés au personnel enseignant. Des bâtiments R+2 abritent des appartements F3 à raison de deux par palier et d'une superficie individuelle de 58 m2.
AIN-LARBI, imminente ouverture d'un nouveau lycée
Le transfert des élèves se fera début décembre
Rattachée à la daira de Ain-Makhlouf, distante d'une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya , la localité de Ain-Larbi réputée pour son relief montagneux et ses hivers particulièrement rigoureux a reçu samedi dernier la visite du nouveau wali accompagné du président de l'APW et des directeurs de l'exécutif. La délégation s'est attardée au nouveau lycée type 1.000/300, implanté sur une superficie de 6.700 m2, dans un quartier périphérique de cette commune perchée à plus de 800 mètres d'altitude. Abritant 18 salles de classe, des laboratoires, un restaurant, un bloc cuisines, une administration, sept logements de fonction, une vaste salle de sports , un poste de transformateur Sonelgaz et autres dépendances, il a été réalisé par quatre entreprises de travaux publics et a nécessité une enveloppe financière de 249 millions de dinars.
Au cours de cette visite de travail et d'inspection, les autorités locales ont constaté la mise en marche de la chaudière, du chauffage central, la disponibilité de l'eau potable, de l'énergie électrique et du gaz naturel. Achevée à 100 %, cette infrastructure éducative sera opérationnelle début décembre prochain puisque les travaux d'aménagements sont en voie d'achèvement. Actuellement, les lycéens des deux sexes suivent leurs études dans un ancien collège en préfabriqué dans des conditions peu agréables car les installations sont vétustes. Le transfert des apprenants est attendu avec impatience car les conditions de travail dans ce nouveau lycée moderne et spacieux seront assurément meilleures. D'autre part, la délégation a suivi avec intérêt les explications relatives au projet du gazoduc GK3 qui traverse la wilaya de Guelma sur un tronçon de 119 kilomètres, le projet de réhabilitation du CW 123, la présentation du projet de réhabilitation de la route reliant l'agglomération Nekib Hocine à Kef Sebihi sur 2,5 kilomètres, les 20 logements RHP, la nouvelle bibliothèque communale qui a nécessité 750 millions de centimes et enfin la présentation du projet de zone d'extension touristique à Hammam Guerfa.
CIMETIERE CENTRAL
L'anarchie des sépultures
Les Guelmis se plaignent, à juste titre, de l'anarchie qui règne au niveau du cimetière de la ville et ce, faute de régisseur censé veiller à l'état des lieux et au strict respect de la réglementation. Le cimetière central, implanté au quartier périphérique de Bab Skikda, est à présent saturé et cette contrainte ne rebute pas les familles qui veulent enterrer leurs proches dans ce site où sont contigus les cimetières de Baghdoucha, Aicha et Khadra.
De nombreux citoyens déplorent cet état de fait et s'étonnent du silence et de la passivité des élus locaux qui ne réagissent pas à ces comportements inadmissibles. En effet, des sépultures sont parfois endommagées car les fossoyeurs se permettent d'empiéter sur ces dernières. Une jeune dame, venue se recueillir sur la tombe de son père, décédé voilà à peine deux mois, dissimule mal sa colère : « Nous n'avons plus d'espace pour réciter la fatiha et observer un recueillement». Contrairement aux autres wilayas et métropoles, Guelma est à la traîne car les tombes ne sont soumises à aucun alignement, c'est une véritable anarchie qui y règne. Il n'existe pas d'allées piétonnes pour permettre un accès rapide et cette situation est pénalisante pour les visiteurs qui sont soumis à une véritable gymnastique pour parvenir à la sépulture du proche. Cette situation est devenu intolérable et d'aucuns sont révoltés : « Même décédés, ils sont confrontés à l'exiguité». Des citoyens ont saisi cette opportunité pour lancer un appel pressant aux élus de la ville et aux autorités locales aux fins de mettre le holà à cette situation intolérable. L'affectation d'un régisseur est souhaitable pour veiller au respect des morts. Ce dernier désignera les lieux d'enterrement, tiendra à jour le registre qui comportera l'identité et le carré du défunt, comme cela se pratique dans toutes les villes du territoire national.
Pénurie de lait en sachet
Depuis une semaine, la wilaya de Guelma est confrontée à une rupture de livraison de lait en sachet qui pénalise la qualité de vie de la population. Selon les commerçants, la laiterie Onalait implantée à Annaba a cessé momentanément sa production à la suite du manque de matières premières. En effet, nos interlocuteurs nous affirment du manque crucial du lait en poudre et cette crise affecte tout le territoire national. Les propos rassurants des responsables nationaux de ce secteur stratégique sont désuets car aucune amélioration n'est enregistrée dans la livraison de ce produit de première nécessité. Les ménagères et les pères de famille sont atterrés car en dépit d'une tournée au niveau des magasins d'alimentation générale, des supérettes et des centres commerciaux, ils enregistrent le même refrain : « Nous n'avons pas été servis ! Désolés !» Toutefois, il est utile de souligner que la mini-laiterie d'un investisseur du secteur privé de la localité d'El-Fedjoudj, distante de sept kilomètres du chef-lieu de wilaya, fonctionne encore et s'attelle à fournir tout de même du lait en sachet en petites quantités. La distribution au niveau des magasins s'opère dans la cohue car chacun veut être servi et ne pas rentrer bredouille à la maison. Cette pénurie grève le maigre budget familial car à défaut de lait en sachet, il faut impérativement acheter des boîtes de lait en poudre ou des bouteilles de lait pasteurisé, ce qui est onéreux.
Ain-Makhlouf, chef-lieu de daira distant d'une cinquantaine de kilomètres de Guelma, a enregistré ces dernières années un indéniable essor qui hisse cette contrée de l'Algérie profonde réputée pour ses intensives cultures céréalières, à l'avant-garde. Cette commune rurale qui abrite plus de 12.300 âmes a bénéficié de plusieurs projets à savoir une unité de la Protection civile, le siège d'une subdivision de l'hydraulique, deux cents logements RHP, un lycée, deux collèges, des écoles primaires, des cantines scolaires, un stade, un centre sportif de proximité, une maison de jeunes, des terrains en matéco, une bibilothèque communale, des logements sociaux à caractère locatif, des logements sociaux participatifs, etc. Cette commune peut se targuer d'abriter un centre de formation professionnelle ultra moderne qui n'a rien à envier à ceux des pays développés. Une visite guidée nous a permis de constater que cet établissement, pratiquement achevé, englobe sept ateliers, deux salles spécialisées, six salles de classe, une bibliothèque, un terrain de sports, un bloc internat, un bloc restauration, une aile administration, un bloc infirmerie, des sanitaires et autres dépendances. Conçu pour 300 PF/60 lits, il a consommé une enveloppe de 187 millions de dinars et il a commencé à fonctionner le 28 septembre dernier avec un effectif de 187 stagiaires inscrits dans six sections. Le mobilier et les équipements spécifiques sont déjà en place. Il est provisoirement géré par le directeur de wilaya de la formation professionnelle et ce, dans l'attente de l'affectation d'un directeur et d'un intendant. D'autre part, cette tutelle a le mérite d'avoir lancé la réalisation de 45 logements de fonction incessibles destinés au personnel enseignant. Des bâtiments R+2 abritent des appartements F3 à raison de deux par palier et d'une superficie individuelle de 58 m2.
AIN-LARBI, imminente ouverture d'un nouveau lycée
Le transfert des élèves se fera début décembre
Rattachée à la daira de Ain-Makhlouf, distante d'une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya , la localité de Ain-Larbi réputée pour son relief montagneux et ses hivers particulièrement rigoureux a reçu samedi dernier la visite du nouveau wali accompagné du président de l'APW et des directeurs de l'exécutif. La délégation s'est attardée au nouveau lycée type 1.000/300, implanté sur une superficie de 6.700 m2, dans un quartier périphérique de cette commune perchée à plus de 800 mètres d'altitude. Abritant 18 salles de classe, des laboratoires, un restaurant, un bloc cuisines, une administration, sept logements de fonction, une vaste salle de sports , un poste de transformateur Sonelgaz et autres dépendances, il a été réalisé par quatre entreprises de travaux publics et a nécessité une enveloppe financière de 249 millions de dinars.
Au cours de cette visite de travail et d'inspection, les autorités locales ont constaté la mise en marche de la chaudière, du chauffage central, la disponibilité de l'eau potable, de l'énergie électrique et du gaz naturel. Achevée à 100 %, cette infrastructure éducative sera opérationnelle début décembre prochain puisque les travaux d'aménagements sont en voie d'achèvement. Actuellement, les lycéens des deux sexes suivent leurs études dans un ancien collège en préfabriqué dans des conditions peu agréables car les installations sont vétustes. Le transfert des apprenants est attendu avec impatience car les conditions de travail dans ce nouveau lycée moderne et spacieux seront assurément meilleures. D'autre part, la délégation a suivi avec intérêt les explications relatives au projet du gazoduc GK3 qui traverse la wilaya de Guelma sur un tronçon de 119 kilomètres, le projet de réhabilitation du CW 123, la présentation du projet de réhabilitation de la route reliant l'agglomération Nekib Hocine à Kef Sebihi sur 2,5 kilomètres, les 20 logements RHP, la nouvelle bibliothèque communale qui a nécessité 750 millions de centimes et enfin la présentation du projet de zone d'extension touristique à Hammam Guerfa.
CIMETIERE CENTRAL
L'anarchie des sépultures
Les Guelmis se plaignent, à juste titre, de l'anarchie qui règne au niveau du cimetière de la ville et ce, faute de régisseur censé veiller à l'état des lieux et au strict respect de la réglementation. Le cimetière central, implanté au quartier périphérique de Bab Skikda, est à présent saturé et cette contrainte ne rebute pas les familles qui veulent enterrer leurs proches dans ce site où sont contigus les cimetières de Baghdoucha, Aicha et Khadra.
De nombreux citoyens déplorent cet état de fait et s'étonnent du silence et de la passivité des élus locaux qui ne réagissent pas à ces comportements inadmissibles. En effet, des sépultures sont parfois endommagées car les fossoyeurs se permettent d'empiéter sur ces dernières. Une jeune dame, venue se recueillir sur la tombe de son père, décédé voilà à peine deux mois, dissimule mal sa colère : « Nous n'avons plus d'espace pour réciter la fatiha et observer un recueillement». Contrairement aux autres wilayas et métropoles, Guelma est à la traîne car les tombes ne sont soumises à aucun alignement, c'est une véritable anarchie qui y règne. Il n'existe pas d'allées piétonnes pour permettre un accès rapide et cette situation est pénalisante pour les visiteurs qui sont soumis à une véritable gymnastique pour parvenir à la sépulture du proche. Cette situation est devenu intolérable et d'aucuns sont révoltés : « Même décédés, ils sont confrontés à l'exiguité». Des citoyens ont saisi cette opportunité pour lancer un appel pressant aux élus de la ville et aux autorités locales aux fins de mettre le holà à cette situation intolérable. L'affectation d'un régisseur est souhaitable pour veiller au respect des morts. Ce dernier désignera les lieux d'enterrement, tiendra à jour le registre qui comportera l'identité et le carré du défunt, comme cela se pratique dans toutes les villes du territoire national.
Pénurie de lait en sachet
Depuis une semaine, la wilaya de Guelma est confrontée à une rupture de livraison de lait en sachet qui pénalise la qualité de vie de la population. Selon les commerçants, la laiterie Onalait implantée à Annaba a cessé momentanément sa production à la suite du manque de matières premières. En effet, nos interlocuteurs nous affirment du manque crucial du lait en poudre et cette crise affecte tout le territoire national. Les propos rassurants des responsables nationaux de ce secteur stratégique sont désuets car aucune amélioration n'est enregistrée dans la livraison de ce produit de première nécessité. Les ménagères et les pères de famille sont atterrés car en dépit d'une tournée au niveau des magasins d'alimentation générale, des supérettes et des centres commerciaux, ils enregistrent le même refrain : « Nous n'avons pas été servis ! Désolés !» Toutefois, il est utile de souligner que la mini-laiterie d'un investisseur du secteur privé de la localité d'El-Fedjoudj, distante de sept kilomètres du chef-lieu de wilaya, fonctionne encore et s'attelle à fournir tout de même du lait en sachet en petites quantités. La distribution au niveau des magasins s'opère dans la cohue car chacun veut être servi et ne pas rentrer bredouille à la maison. Cette pénurie grève le maigre budget familial car à défaut de lait en sachet, il faut impérativement acheter des boîtes de lait en poudre ou des bouteilles de lait pasteurisé, ce qui est onéreux.


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