Le Front Polisario et le Maroc tiendront une troisième réunion informelle le 8 novembre en cours à Manhasset (banlieue de New York) a appris, hier, l'APS auprès du représentant du Front Polisario à l'ONU, Ahmed Boukhari. Le Front Polisario et le Maroc tiendront une troisième réunion informelle le 8 novembre en cours à Manhasset (banlieue de New York) a appris, hier, l'APS auprès du représentant du Front Polisario à l'ONU, Ahmed Boukhari. Cette rencontre informelle entre les deux parties en conflit, dont ce sera la troisième du genre après celles tenues en Autriche en août 2009 et à New York en février 2010, sera consacrée à « l'examen des voies et moyens de surmonter l'impasse actuelle en vue de trouver une solution qui garantira le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions de l'ONU », a indiqué le responsable sahraoui. Une impasse que le responsable sahraoui attribue à « la prétention du Maroc d'imposer au Sahara Occidental sa proposition de l'autonomie comme seule base de solution au conflit », expliquant que « le principe d'autodétermination requiert une consultation du peuple sahraoui sur son avenir y compris l'option de l'indépendance du territoire sahraoui ». Le Maroc et le Front Polisario avaient, rappelons-le, engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l'égide de l'Onu, avec quatre rounds qui avaient eu lieu à Manhasset, et deux réunions informelles à Vienne et à New York, sans aboutir à une avancée réelle. Pour cette nouvelle réunion informelle, l'Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, optimiste, avait avancé lors de sa dernière tournée dans la région que cette rencontre entre le Maroc et le Front Polisario visait à « parvenir à un règlement politique juste, durable et convenu entre les deux parties, garantissant au peuple du Sahara occidental le droit d'autodétermination, et ce, avec l'appui des pays de la région, particulièrement les deux pays voisins (l'Algérie et la Mauritanie) ». La délégation sahraouie sera conduite par le président du Parlement sahraoui, M. Khatri Addouh, et sera composée également du coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (Minurso), M'hamed Khaddad, et de Ahmed Boukhari. L'Algérie et la Mauritanie sont invitées comme pays observateurs pour accompagner le processus de paix. Cette réunion intervient alors que de nouveaux développements sont apparus dans le dossier du Sahara Occidental. Pour le représentant du Front Polisario à l'ONU, « l'élément nouveau qui planera sur cette troisième réunion informelle est la volonté du peuple sahraoui, exprimée ces dernières semaines, de rejeter l'occupation marocaine à travers la décision de milliers de Sahraouis d'opter pour l'exode et de construire des camps de réfugiés à proximité d'El-Ayoun. J'espère que le Maroc ne continuera pas à rejeter cette réalité telle qu'exprimée par le peuple sahraoui et par la communauté internationale laquelle a exprimé son refus à reconnaître et à octroyer la légitimité à toute prétention marocaine sur le Sahara Occidental ». En effet, pour protester contre la grave détérioration de leurs conditions sociales et économiques découlant du manquement du Maroc à respecter ses obligations en vertu des conventions de Genève, plus 20 mille Sahraouis, dont essentiellement des familles entières, s'étaient installés en début octobre dans des tentes à quelques kilomètres des villes occupées d'El-Ayoun, Smara et Boujdour. L'exode de ces familles qui ont rejeté l'occupation marocaine de leur territoire planera sur les discussions entre les deux parties, le Front Polisario et le Maroc, en conflit depuis 1975. Rappelons aussi que la Quatrième commission de l'Assemblée générale des Nations unies chargée de la décolonisation avait adopté le 11 octobre dernier une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, qui sera soumise à l'adoption par l'assemblée générale de l'ONU en décembre prochain. Cette rencontre informelle entre les deux parties en conflit, dont ce sera la troisième du genre après celles tenues en Autriche en août 2009 et à New York en février 2010, sera consacrée à « l'examen des voies et moyens de surmonter l'impasse actuelle en vue de trouver une solution qui garantira le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions de l'ONU », a indiqué le responsable sahraoui. Une impasse que le responsable sahraoui attribue à « la prétention du Maroc d'imposer au Sahara Occidental sa proposition de l'autonomie comme seule base de solution au conflit », expliquant que « le principe d'autodétermination requiert une consultation du peuple sahraoui sur son avenir y compris l'option de l'indépendance du territoire sahraoui ». Le Maroc et le Front Polisario avaient, rappelons-le, engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l'égide de l'Onu, avec quatre rounds qui avaient eu lieu à Manhasset, et deux réunions informelles à Vienne et à New York, sans aboutir à une avancée réelle. Pour cette nouvelle réunion informelle, l'Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, optimiste, avait avancé lors de sa dernière tournée dans la région que cette rencontre entre le Maroc et le Front Polisario visait à « parvenir à un règlement politique juste, durable et convenu entre les deux parties, garantissant au peuple du Sahara occidental le droit d'autodétermination, et ce, avec l'appui des pays de la région, particulièrement les deux pays voisins (l'Algérie et la Mauritanie) ». La délégation sahraouie sera conduite par le président du Parlement sahraoui, M. Khatri Addouh, et sera composée également du coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (Minurso), M'hamed Khaddad, et de Ahmed Boukhari. L'Algérie et la Mauritanie sont invitées comme pays observateurs pour accompagner le processus de paix. Cette réunion intervient alors que de nouveaux développements sont apparus dans le dossier du Sahara Occidental. Pour le représentant du Front Polisario à l'ONU, « l'élément nouveau qui planera sur cette troisième réunion informelle est la volonté du peuple sahraoui, exprimée ces dernières semaines, de rejeter l'occupation marocaine à travers la décision de milliers de Sahraouis d'opter pour l'exode et de construire des camps de réfugiés à proximité d'El-Ayoun. J'espère que le Maroc ne continuera pas à rejeter cette réalité telle qu'exprimée par le peuple sahraoui et par la communauté internationale laquelle a exprimé son refus à reconnaître et à octroyer la légitimité à toute prétention marocaine sur le Sahara Occidental ». En effet, pour protester contre la grave détérioration de leurs conditions sociales et économiques découlant du manquement du Maroc à respecter ses obligations en vertu des conventions de Genève, plus 20 mille Sahraouis, dont essentiellement des familles entières, s'étaient installés en début octobre dans des tentes à quelques kilomètres des villes occupées d'El-Ayoun, Smara et Boujdour. L'exode de ces familles qui ont rejeté l'occupation marocaine de leur territoire planera sur les discussions entre les deux parties, le Front Polisario et le Maroc, en conflit depuis 1975. Rappelons aussi que la Quatrième commission de l'Assemblée générale des Nations unies chargée de la décolonisation avait adopté le 11 octobre dernier une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, qui sera soumise à l'adoption par l'assemblée générale de l'ONU en décembre prochain.