C'est hier à Manhasset, à New York, que s'est ouverte la troisième réunion informelle entre le front Polisario et le Maroc sous les auspices de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross. Des délégations des deux parties et des représentants des deux pays observateurs, l'Algérie et la Mauritanie, ont été également présentes à cette réunion. Peu avant l'ouverture de cette réunion, le chef de la délégation sahraouie a déclaré à l'APS que « le front Polisario est venu à cette réunion avec une volonté sincère pour résoudre la question du Sahara occidental ». « Le front Polisario s'est toujours montré disposé à entreprendre les efforts qui peuvent conduire à l'organisation d'un référendum d'autodétermination afin de permettre au peuple sahraoui de s'exprimer sur son devenir dans un cadre de liberté et de démocratie », a-t-il affirmé. Cependant, a-t-il dit, «notre bonne volonté se heurte à une nouvelle intransigeance du Maroc exprimée, encore une fois, par le roi Mohamed VI dans un discours prononcé samedi dernier à l'occasion du 35e anniversaire de l'occupation du Sahara occidental par le Maroc ». Il dira également que « ce que nous espérons est que les pourparlers de cette troisième réunion se tiennent et se poursuivent selon l'ordre du jour de Christopher Ross ». De son côté, le représentant du front Polisario à l'Onu, Ahmed Boukhari, avait également avisé, dimanche, le président du Conseil de sécurité des Nations unies, Sir Mark Grant Lyall, d'une « menace imminente d'une nouvelle escalade militaire marocaine, qui pourrait entraîner une tragédie humanitaire et des effusions de sang ». Dans ce sens, il a observé que « cette situation malheureuse et désespérée met en cause, une nouvelle fois, la capacité de l'Onu à remplir son obligation de protéger la population sahraouie au Sahara Occidental, et met en évidence la nécessité pour le Conseil de sécurité de protéger les droits de l'Homme et de mettre en place un mécanisme de surveillance des droits de l'homme au sein de la Minurso, protection qui a été constamment incluse dans toutes les autres opérations de maintien de la paix depuis 1978 ». La délégation sahraouie est conduite par le président du Conseil national de la République arabe sahraouie démocratique, Khatri Addouh, et est composée du coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), M'hamed Khaddad, et du représentant du front Polisario à l'Onu, Ahmed Boukhari. A rappeler que la quatrième commission de l'Assemblée générale des Nations unies chargée de la décolonisation avait adopté le 11 octobre dernier une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, qui sera soumise à l'adoption par l'Assemblée générale de l'Onu en décembre prochain. Par ailleurs, à noter que les deux parties en conflit, à savoir, le Maroc et le front Polisario, avaient engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l'égide de l'Onu, avec quatre rounds qui avaient eu lieu à Manhasset, et deux réunions informelles à Vienne et à New York, sans aboutir à une avancée réelle. C'est hier à Manhasset, à New York, que s'est ouverte la troisième réunion informelle entre le front Polisario et le Maroc sous les auspices de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross. Des délégations des deux parties et des représentants des deux pays observateurs, l'Algérie et la Mauritanie, ont été également présentes à cette réunion. Peu avant l'ouverture de cette réunion, le chef de la délégation sahraouie a déclaré à l'APS que « le front Polisario est venu à cette réunion avec une volonté sincère pour résoudre la question du Sahara occidental ». « Le front Polisario s'est toujours montré disposé à entreprendre les efforts qui peuvent conduire à l'organisation d'un référendum d'autodétermination afin de permettre au peuple sahraoui de s'exprimer sur son devenir dans un cadre de liberté et de démocratie », a-t-il affirmé. Cependant, a-t-il dit, «notre bonne volonté se heurte à une nouvelle intransigeance du Maroc exprimée, encore une fois, par le roi Mohamed VI dans un discours prononcé samedi dernier à l'occasion du 35e anniversaire de l'occupation du Sahara occidental par le Maroc ». Il dira également que « ce que nous espérons est que les pourparlers de cette troisième réunion se tiennent et se poursuivent selon l'ordre du jour de Christopher Ross ». De son côté, le représentant du front Polisario à l'Onu, Ahmed Boukhari, avait également avisé, dimanche, le président du Conseil de sécurité des Nations unies, Sir Mark Grant Lyall, d'une « menace imminente d'une nouvelle escalade militaire marocaine, qui pourrait entraîner une tragédie humanitaire et des effusions de sang ». Dans ce sens, il a observé que « cette situation malheureuse et désespérée met en cause, une nouvelle fois, la capacité de l'Onu à remplir son obligation de protéger la population sahraouie au Sahara Occidental, et met en évidence la nécessité pour le Conseil de sécurité de protéger les droits de l'Homme et de mettre en place un mécanisme de surveillance des droits de l'homme au sein de la Minurso, protection qui a été constamment incluse dans toutes les autres opérations de maintien de la paix depuis 1978 ». La délégation sahraouie est conduite par le président du Conseil national de la République arabe sahraouie démocratique, Khatri Addouh, et est composée du coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), M'hamed Khaddad, et du représentant du front Polisario à l'Onu, Ahmed Boukhari. A rappeler que la quatrième commission de l'Assemblée générale des Nations unies chargée de la décolonisation avait adopté le 11 octobre dernier une résolution qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, qui sera soumise à l'adoption par l'Assemblée générale de l'Onu en décembre prochain. Par ailleurs, à noter que les deux parties en conflit, à savoir, le Maroc et le front Polisario, avaient engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l'égide de l'Onu, avec quatre rounds qui avaient eu lieu à Manhasset, et deux réunions informelles à Vienne et à New York, sans aboutir à une avancée réelle.