Le Fonds monétaire international (FMI) vient d'approuver une série de réformes tendant à renforcer les quotes-parts et la répartition des pouvoirs des pays émergents et ceux en développement au sein du Conseil d'administration du Fonds. Ce dernier a proposé, vendredi dernier, dans le cadre de cette réforme, d'achever la 14e révision générale des quotes-parts en les doublant pour les porter à environ 755,7 milliards de dollars, et de procéder à une redistribution majeure de ces quotes-parts relatives entre les 187 pays membres. Il en résultera de cette réforme un transfert de plus de 6% des quotes-parts au profit des pays émergents et des pays en développement dynamiques, et de 6% des pays surreprésentés vers les pays sous-représentés, tout en préservant les quotes-parts relatives des pays membres les plus pauvres ainsi que le nombre de voix qui leur est attribué. Cette réforme va dans le sens des propositions de l'Algérie qui n'a de cessé de rappeler, au nom des pays qu'elle représente, lors des assemblées annuelles du FMI, une réforme des quotes-parts pour redresser la formule dans la distribution des quotes-parts entre pays avancés et pays émergents et en développement, mais tout en protégeant celles des pays à faibles revenus contre toute baisse, afin de renforcer la légitimité, la pertinence et l'efficacité du Fonds. « Cet accord historique constitue la réforme la plus fondamentale de la gouvernance du FMI depuis sa création il y a 65 ans, et du plus grand transfert d'influence jamais opéré en faveur des pays émergents et des pays en développement en reconnaissance de leur rôle croissant dans l'économie mondiale », a déclaré le DG du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui a récemment séjourné en Algérie et rencontré les hauts responsables du pays, dont le président de la République et le Premier ministre. Le patron du FMI dont le mandat expire en octobre 2012, est également candidat potentiel à la présidentielle française. Par ailleurs, le Conseil d'administration a approuvé un calendrier qui prévoit que les augmentations et la redistribution des quotes-parts prennent effet d'ici l'Assemblée annuelle d'octobre 2012 et que les réformes du Conseil d'administration soient mises en oeuvre au plus tard lors de l'élection suivante du Conseil d'administration, qui est prévue à la fin de 2012. Pour rappel, les dix grands pourvoyeurs du FMI sont les Etats-Unis, le Japon, les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) et les plus grands pays européens, à savoir l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie. Le Fonds monétaire international (FMI) vient d'approuver une série de réformes tendant à renforcer les quotes-parts et la répartition des pouvoirs des pays émergents et ceux en développement au sein du Conseil d'administration du Fonds. Ce dernier a proposé, vendredi dernier, dans le cadre de cette réforme, d'achever la 14e révision générale des quotes-parts en les doublant pour les porter à environ 755,7 milliards de dollars, et de procéder à une redistribution majeure de ces quotes-parts relatives entre les 187 pays membres. Il en résultera de cette réforme un transfert de plus de 6% des quotes-parts au profit des pays émergents et des pays en développement dynamiques, et de 6% des pays surreprésentés vers les pays sous-représentés, tout en préservant les quotes-parts relatives des pays membres les plus pauvres ainsi que le nombre de voix qui leur est attribué. Cette réforme va dans le sens des propositions de l'Algérie qui n'a de cessé de rappeler, au nom des pays qu'elle représente, lors des assemblées annuelles du FMI, une réforme des quotes-parts pour redresser la formule dans la distribution des quotes-parts entre pays avancés et pays émergents et en développement, mais tout en protégeant celles des pays à faibles revenus contre toute baisse, afin de renforcer la légitimité, la pertinence et l'efficacité du Fonds. « Cet accord historique constitue la réforme la plus fondamentale de la gouvernance du FMI depuis sa création il y a 65 ans, et du plus grand transfert d'influence jamais opéré en faveur des pays émergents et des pays en développement en reconnaissance de leur rôle croissant dans l'économie mondiale », a déclaré le DG du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui a récemment séjourné en Algérie et rencontré les hauts responsables du pays, dont le président de la République et le Premier ministre. Le patron du FMI dont le mandat expire en octobre 2012, est également candidat potentiel à la présidentielle française. Par ailleurs, le Conseil d'administration a approuvé un calendrier qui prévoit que les augmentations et la redistribution des quotes-parts prennent effet d'ici l'Assemblée annuelle d'octobre 2012 et que les réformes du Conseil d'administration soient mises en oeuvre au plus tard lors de l'élection suivante du Conseil d'administration, qui est prévue à la fin de 2012. Pour rappel, les dix grands pourvoyeurs du FMI sont les Etats-Unis, le Japon, les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) et les plus grands pays européens, à savoir l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie.