Les dirigeants du G20 ont endossé hier à Séoul la réforme du Fonds monétaire international (FMI) qui double son capital et modifie la répartition des pouvoirs. Cette réforme est «une étape importante vers un FMI plus légitime, crédible et efficace», a indiqué le communiqué final publié hier à l'issue du sommet. Le principe d'un «doublement de la quote-part» avait été proposé le 23 octobre, à l'issue d'une réunion à Gyeongju (Corée du Sud), par les ministres des Finances et banquiers centraux du G20. Les pays européens ont accepté de réduire de deux le nombre de leurs sièges au conseil d'administration. En outre, «plus de 6%» des droits de vote au sein du FMI vont être transférés de pays surreprésentés – principalement des pays riches et producteurs de pétrole – vers des pays émergents sous-représentés. 110 des 187 Etats membres voient ainsi leur droit de vote augmenter. Cette réforme a été adoptée le 6 novembre par le conseil d'administration du FMI. «La question qui se pose de longue date sur la légitimité du fonds est résolue», avait estimé le directeur-général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, après l'accord. Dans leur communiqué, les dirigeants du G20 «demandent aux ministres des Finances et aux gouverneurs des banques centrales de continuer à examiner toutes les questions relatives à la réforme de la Banque mondiale et du FMI».