La presse internationale est la cible des autorités marocaines, a dénoncé l'ONG professionnelle "Reporters Sans Frontières" (RSF), citant des cas de journalistes agressés pour avoir envisagé de couvrir l'attaque du "Camp de la liberté" sahraoui, près d'El-Ayoun occupée, par les forces marocaines d'occupation. Dans un communique titré "Les journalistes étrangers persona non grata au Sahara occidental", RSF a précisé qu'une dizaine de correspondants étrangers "sont toujours empêchés d'embarquer pour la ville d'El-Ayoun, par les représentants de la compagnie gouvernementale Royal Air Maroc (RAM), à l'aéroport de Casablanca". Selon l'ONG, l'intervention militaire marocaine "a fait plusieurs dizaines de morts et une centaine de blessés" et "les infrastructures du campement auraient été entièrement détruites". "Depuis plusieurs jours, le site est interdit à tout observateur étranger", poursuit RSF, soulignant que "la presse internationale sintéressant à la question du Sahara occidental est la cible directe des autorités marocaines". L'ONG "condamne avec la plus grande fermeté l'interdiction imposée aux journalistes étrangers désirant se rendre à El-Ayoun, ou informer sur la situation des Sahraouis" et "exige l'arrêt de toutes les mesures visant à empêcher les journalistes d'effectuer leur travail". RSF rapporte aussi que "7 journalistes espagnols ont été pris à partie par des militants pro-Marocains, à l'intérieur même du tribunal de Casablanca, alors qu'ils couvraient le procès de 7 indépendantistes sahraouis, dits du groupe de Tamek". Deux d'entre eux, de la chaîne TVE, "ont été frappés à coups de poings et de pieds. Ils ont été sérieusement blessés au visage. Les autres journalistes, couverts d'insultes et de crachats, ont aussi été molestés", a précisé RSF. La presse internationale est la cible des autorités marocaines, a dénoncé l'ONG professionnelle "Reporters Sans Frontières" (RSF), citant des cas de journalistes agressés pour avoir envisagé de couvrir l'attaque du "Camp de la liberté" sahraoui, près d'El-Ayoun occupée, par les forces marocaines d'occupation. Dans un communique titré "Les journalistes étrangers persona non grata au Sahara occidental", RSF a précisé qu'une dizaine de correspondants étrangers "sont toujours empêchés d'embarquer pour la ville d'El-Ayoun, par les représentants de la compagnie gouvernementale Royal Air Maroc (RAM), à l'aéroport de Casablanca". Selon l'ONG, l'intervention militaire marocaine "a fait plusieurs dizaines de morts et une centaine de blessés" et "les infrastructures du campement auraient été entièrement détruites". "Depuis plusieurs jours, le site est interdit à tout observateur étranger", poursuit RSF, soulignant que "la presse internationale sintéressant à la question du Sahara occidental est la cible directe des autorités marocaines". L'ONG "condamne avec la plus grande fermeté l'interdiction imposée aux journalistes étrangers désirant se rendre à El-Ayoun, ou informer sur la situation des Sahraouis" et "exige l'arrêt de toutes les mesures visant à empêcher les journalistes d'effectuer leur travail". RSF rapporte aussi que "7 journalistes espagnols ont été pris à partie par des militants pro-Marocains, à l'intérieur même du tribunal de Casablanca, alors qu'ils couvraient le procès de 7 indépendantistes sahraouis, dits du groupe de Tamek". Deux d'entre eux, de la chaîne TVE, "ont été frappés à coups de poings et de pieds. Ils ont été sérieusement blessés au visage. Les autres journalistes, couverts d'insultes et de crachats, ont aussi été molestés", a précisé RSF.