L'Union pour la Méditerranée (UPM) n'arrive pas à trouver ses marques. Plus de deux années après sa création, lors d'un sommet tenu à Paris le 14 juillet 2008, cette organisation peine en effet à tenir une deuxième rencontre au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement. L'Espagne déploie d'importants efforts diplomatiques pour convaincre les pays membres de cette organisation à prendre part au sommet prévu initialement à Barcelone le 21 novembre prochain. Et c'est dans ce cadre que s'inscrit la visite effectuée avant-hier à Alger par l'ex-ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Moratinos. Cet envoyé spécial, qui était porteur d'un message du président du gouvernement d'Espagne, José Luis Rodriguez Zapatero, au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est sans doute venu aussi dans le but de sonder la position de l'Algérie à propos de la tenue de ce deuxième sommet à Barcelone, siège du secrétariat général de l'UPM. Moratinos n'a, cependant, pas pu rencontrer le chef de l'Etat est d'aucuns ont interprété cela comme un signe du non enthousiasme de l'Algérie à prendre part à ce sommet de Barcelone. L'envoyé spécial du gouvernement espagnol a été toutefois reçu par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Une rencontre à laquelle a participé le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci. Mais rien n'a filtré de la teneur de ces entretiens tant les deux parties ont observé le silence total puisqu'aucune déclaration n'a été accordée aux medias à l'issue de cette audience. Ce n'était pas le cas en Tunisie où suite à l'audience que lui a accordée le président Zine El Abidine Ben Ali, Moratinos a déclaré que « nous œuvrons pour identifier les meilleures opportunités et réunir les conditions appropriées en vue de renforcer l'initiative du président français Nicolas Sarkozy relative à l'Union pour la Méditerranée ». il a aussi indiqué avoir « trouvé auprès du président Zine El Abidine Ben Ali le soutien total à la politique européenne en Méditerranée, l'engagement en faveur de l'Union pour la Méditerranée et la volonté de continuer à réunir les conditions favorables à la tenue du sommet de l'Union , dont la date n'a pas encore été fixée ». Ainsi donc Moratinos reconnaît implicitement qu'il y a encore des obstacles sur le chemin de l'UPM, d'où les difficultés à arrêter une date pour la tenue de ce sommet. Un sommet, rappelons-le, qui devait se tenir initialement le 7 juin dernier à Barcelone, mais qui a été finalement reporté. A l'époque le porte-parole du président égyptien, dont le pays co-préside l'UPM avec la France et le ministre espagnol des Affaires étrangères, ont indiqué que ce report avait été décidé en vue de « donner du temps aux pourparlers indirects ». Ils faisaient allusion aux discussions entamées entre les Palestiniens et les Israéliens. Il faut dire que c'est le conflit israélo-palestinien qui est à l'origine du blocage de l'UPM. En effet l'agression barbare israélienne contre la bande de Ghaza, qui a fait des centaines de morts et causé d'importantes destructions des infrastructures de ce territoire, qui a poussé les pays arabes et conditionné toute relance de l'UPM par la réalisation de progrès tangibles du processus de paix au Proche-Orient. L'Algérie, au même titre que les pays arabes, n'a pas apprécié l'attitude mitigée des Européens lors de cette agression israélienne. En somme tout dépend de l'évolution de la situation au Proche-Orient où Israël donne chaque jour davantage la preuve de son hostilité vis-à-vis des droits du peuple palestinien. L'Union pour la Méditerranée (UPM) n'arrive pas à trouver ses marques. Plus de deux années après sa création, lors d'un sommet tenu à Paris le 14 juillet 2008, cette organisation peine en effet à tenir une deuxième rencontre au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement. L'Espagne déploie d'importants efforts diplomatiques pour convaincre les pays membres de cette organisation à prendre part au sommet prévu initialement à Barcelone le 21 novembre prochain. Et c'est dans ce cadre que s'inscrit la visite effectuée avant-hier à Alger par l'ex-ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Moratinos. Cet envoyé spécial, qui était porteur d'un message du président du gouvernement d'Espagne, José Luis Rodriguez Zapatero, au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est sans doute venu aussi dans le but de sonder la position de l'Algérie à propos de la tenue de ce deuxième sommet à Barcelone, siège du secrétariat général de l'UPM. Moratinos n'a, cependant, pas pu rencontrer le chef de l'Etat est d'aucuns ont interprété cela comme un signe du non enthousiasme de l'Algérie à prendre part à ce sommet de Barcelone. L'envoyé spécial du gouvernement espagnol a été toutefois reçu par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Une rencontre à laquelle a participé le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci. Mais rien n'a filtré de la teneur de ces entretiens tant les deux parties ont observé le silence total puisqu'aucune déclaration n'a été accordée aux medias à l'issue de cette audience. Ce n'était pas le cas en Tunisie où suite à l'audience que lui a accordée le président Zine El Abidine Ben Ali, Moratinos a déclaré que « nous œuvrons pour identifier les meilleures opportunités et réunir les conditions appropriées en vue de renforcer l'initiative du président français Nicolas Sarkozy relative à l'Union pour la Méditerranée ». il a aussi indiqué avoir « trouvé auprès du président Zine El Abidine Ben Ali le soutien total à la politique européenne en Méditerranée, l'engagement en faveur de l'Union pour la Méditerranée et la volonté de continuer à réunir les conditions favorables à la tenue du sommet de l'Union , dont la date n'a pas encore été fixée ». Ainsi donc Moratinos reconnaît implicitement qu'il y a encore des obstacles sur le chemin de l'UPM, d'où les difficultés à arrêter une date pour la tenue de ce sommet. Un sommet, rappelons-le, qui devait se tenir initialement le 7 juin dernier à Barcelone, mais qui a été finalement reporté. A l'époque le porte-parole du président égyptien, dont le pays co-préside l'UPM avec la France et le ministre espagnol des Affaires étrangères, ont indiqué que ce report avait été décidé en vue de « donner du temps aux pourparlers indirects ». Ils faisaient allusion aux discussions entamées entre les Palestiniens et les Israéliens. Il faut dire que c'est le conflit israélo-palestinien qui est à l'origine du blocage de l'UPM. En effet l'agression barbare israélienne contre la bande de Ghaza, qui a fait des centaines de morts et causé d'importantes destructions des infrastructures de ce territoire, qui a poussé les pays arabes et conditionné toute relance de l'UPM par la réalisation de progrès tangibles du processus de paix au Proche-Orient. L'Algérie, au même titre que les pays arabes, n'a pas apprécié l'attitude mitigée des Européens lors de cette agression israélienne. En somme tout dépend de l'évolution de la situation au Proche-Orient où Israël donne chaque jour davantage la preuve de son hostilité vis-à-vis des droits du peuple palestinien.