La banque de développement local, plus précisément les succursales s'occupant des prêts sur gages ont été prises s'assaut la semaine précédant l'Aïd El-Adha. Les épouses et mères de famille ont ainsi décidé de mettre en gage leurs bjoux pour pouvoir faire face aux dépenses de la fête , mais surtout pour l'achat de l'oncontournable mouton dont le sacrifice constitue l'essentiel de cette fête. À plus de 25.000 dinars le plus petit des agneaux, il faut dire qu'il faut passer par l'endettement pour pouvoir répondre à ce rituel. La majorité des faibles revenus qui constituent l'essentiel de la masse laborieuse, sont contraints d'hypothéquer leurs quelques bijoux ainsi les épouses n'hésitent pas à voler au secours de leurs maris. Certaines vont même jusqu'à sacrifier une chaîne ou une paire de bracelets pour éviter les files impressionnantes qui se forment devant les agences de la BDL, d'autant qu'il faut dire qu'à moins d'avoir des bijoux de grande valeur il ne faut pas espérer tirer de grosses sommes de la mise en gage. Mais pour ces mères et épouses rien ne vaut le plaisir de voir briller de joie les jeux de leurs enfants, ce bonheur offert grâce à un sacrifice arrive ç compenser tous les sacrifices consentis. Cette la fête religieuse de l'Aïd El-Adha arrive quelques mois à peine après une une rentrée scolaire et un Ramadhan ruineux. Arriver à faire des économies pour ces occasions quand on arrive à subvenir difficilement à ses besoins relève du miracle et c'est pour cela que ces bijoux restent l'ultime recours quand il n'ont pas été déjà sécrifiés pour les évènements cités plus haut. De plus il faut dire que dans les quartiers populaires pour les enfants ne pas avoir de mouton est inimaginable au fil des années cette fête a fini par être celle où il faut faire plaisir aux enfants en leur offrant un mouton quitte à les traumatiser ensuite en égorgeant leur compagnon de jeu sous leurs yeux. « La joie de l'Aïd est inestimable. Je ne peux m'imaginer passer le jour de l'Aïd comme tous les autres jours de l'année, soit sans sacrifier un mouton », nous avouera une mère de famille. Et d'ajouter : « Mon mari n'a pas pu rassembler la somme nécessaire pour acheter un mouton. Je l'ai donc aidé en vendant une chaîne en or. Avec cet argent, on a pu compléter la somme ». Cette chaîne en or leur a permis d'avoir la moitié du prix du mouton. Effectivement, à 20 mille DA de salaire, en moyenne, avec deux enfants au minimum à charge et surtout avec un pouvoir d'achat s'érodant à la vitesse de la lumière, le prêt sur gage a encore de très beaux jours devant lui. La banque de développement local, plus précisément les succursales s'occupant des prêts sur gages ont été prises s'assaut la semaine précédant l'Aïd El-Adha. Les épouses et mères de famille ont ainsi décidé de mettre en gage leurs bjoux pour pouvoir faire face aux dépenses de la fête , mais surtout pour l'achat de l'oncontournable mouton dont le sacrifice constitue l'essentiel de cette fête. À plus de 25.000 dinars le plus petit des agneaux, il faut dire qu'il faut passer par l'endettement pour pouvoir répondre à ce rituel. La majorité des faibles revenus qui constituent l'essentiel de la masse laborieuse, sont contraints d'hypothéquer leurs quelques bijoux ainsi les épouses n'hésitent pas à voler au secours de leurs maris. Certaines vont même jusqu'à sacrifier une chaîne ou une paire de bracelets pour éviter les files impressionnantes qui se forment devant les agences de la BDL, d'autant qu'il faut dire qu'à moins d'avoir des bijoux de grande valeur il ne faut pas espérer tirer de grosses sommes de la mise en gage. Mais pour ces mères et épouses rien ne vaut le plaisir de voir briller de joie les jeux de leurs enfants, ce bonheur offert grâce à un sacrifice arrive ç compenser tous les sacrifices consentis. Cette la fête religieuse de l'Aïd El-Adha arrive quelques mois à peine après une une rentrée scolaire et un Ramadhan ruineux. Arriver à faire des économies pour ces occasions quand on arrive à subvenir difficilement à ses besoins relève du miracle et c'est pour cela que ces bijoux restent l'ultime recours quand il n'ont pas été déjà sécrifiés pour les évènements cités plus haut. De plus il faut dire que dans les quartiers populaires pour les enfants ne pas avoir de mouton est inimaginable au fil des années cette fête a fini par être celle où il faut faire plaisir aux enfants en leur offrant un mouton quitte à les traumatiser ensuite en égorgeant leur compagnon de jeu sous leurs yeux. « La joie de l'Aïd est inestimable. Je ne peux m'imaginer passer le jour de l'Aïd comme tous les autres jours de l'année, soit sans sacrifier un mouton », nous avouera une mère de famille. Et d'ajouter : « Mon mari n'a pas pu rassembler la somme nécessaire pour acheter un mouton. Je l'ai donc aidé en vendant une chaîne en or. Avec cet argent, on a pu compléter la somme ». Cette chaîne en or leur a permis d'avoir la moitié du prix du mouton. Effectivement, à 20 mille DA de salaire, en moyenne, avec deux enfants au minimum à charge et surtout avec un pouvoir d'achat s'érodant à la vitesse de la lumière, le prêt sur gage a encore de très beaux jours devant lui.